Monthly Archives: mars 2008

10 techniques efficaces pous lutter contre le stress

Nouveau ! Découvrez notre guide concis et pratique contre le stress.

La dernière fois, je vous ai donné 15 conseils pour lutter contre le stress. Aujourd’hui, rebolote, 10 nouveaux conseils à appliquer, pour vivre sa vie sereinement, et se débarasser du stress.

  • Allez au boulot à vélo : Si vous décidez de vous déplacer en vélo, la différence sera fulgurante. D’abord, vous ferez du sport, ce qui vous fera du bien. Ensuite, fini les embouteillages, et la galère pour trouver une place de parking. Et puis, vous économiserez beaucoup, donc vous serez moins stressé par des soucis d’argent.
  • Isolez vous : Nous avons tous besoin de nous retrouver seul, parfois, pour se détendre, réfléchir, se relaxer. Au moins une fois par semaine, réservez vous une petite période rien qu’à vous (ne serait-ce que 10 minutes), et déconnectez vous. Plus personne autour de vous, pas de musique, pas d’odeurs de cuisine. Et laissez défiler vos pensées comme elle viennent. Trés reposant.
  • Faites la sieste : Ah ! La sieste ! On voudrait nous faire croire qu’elle est à réserver aux bébés. Calembredaines et billevesées ! Rien de tel qu’une bonne sieste pour se détendre, se remettre d’aplomb, et continuer la journée en beauté. Le meilleur moment pour faire la sieste, c’est un peu après le repas, quand la torpeur de la digestion se fait sentir. Une sieste éclair en début de soirée est également idéale si vous avez prévu de sortir le soir.
  • Écoutez de la musique relaxante : La musique adoucit les moeurs, c’est bien connu. Rien de tel qu’un peu de musique classique pour sentir ses soucis s’envoler. Et savez vous quoi ? Il paraît qu’écouter de la musique classique rend plus intelligent.
  • Respirez (merci globule) : Nous avons tendance à respirer superficiellement, avec le haut des poumons. Pour vous détendre, respirez lentement, profondément, avec l’ensemble de la cage thoracique. De telles inspirations ne font pas bouger les épaules, et gonflent le ventre, ce qui permet de masser les intestins et de favoriser une bonne digestion par la même occasion.
  • Boudez les actualités : Si vous regardez les journaux télévisés, ou écoutez la radio, vous aurez peut-être remarqué que l »information » que ces médias diffusent est en fait un ramassis de faits divers tous plus horribles les uns que les autres sans aucune valeur informationnelle réelle. Savoir que machin s’est fait découper au hachoir, ou que bidule est mort dans un horrible accident de voiture, franchement, on s’en fout.

    Boycottez les « actualités » qui ne vous rendent pas plus intelligent, mais qui vous font partir le moral en sucette. Lisez plutôt les journaux (indépendants), là, au moins, on trouve un minimum d’analyse.

  • Bazardez votre télé : Tant que vous y êtes, pourquoi ne pas envoyer votre télé aux ordures ? Le Français moyen regarde la télé 3h30 par jour (!) Quel temps pourrait-on gagner ! Que de projets pourraient-on entreprendre, sans cet horrible aspirateur à neurone. Faites vous un cadeau, et laissez votre télé au placard, vous n’en tirerez que des bénéfices.
  • …et votre portable aussi, tant que vous y êtes : Les portables, c’est super, on peut communiquer n’importe quand. Le problème, c’est qu’on finit par en devenir esclave, au point de plus pouvoir s’en passer. De temps en temps, laissez donc votre portable au vestiaire, et tant pis si vous restez injoignables quelques temps. Personne n’en mourra.
  • Faites le vide : La dernière fois, je vous ai conseillé de ranger. Allons plus loin, pourquoi ne pas se débarasser de tous ces trucs qui ne servent à rien, et qui prennent la poussière ? A-t-on vraiment besoin de 10000 appareils qui font tout et n’importe quoi ? Tout ce qui ne sert plus, ou qui ne sert qu’une fois tous les 36 du mois, hop ! Aux puces !
  • Baladez vous en nature : Quoi qu’on en dise, rien de tel qu’une bonne balade en forêt pour respirer un bon air pur, et recharger ses batteries. Jardiner est également une activité hautement satisfaisante. À défaut, quelques plantes en pot vous permettront un (mini) retour à la nature.

15 moyens de combattre le stress

Nouveau ! Découvrez notre guide concis et pratique contre le stress.

J’ai déjà parlé des effets désastreux du stress sur la santé. Je ne vous refait pas le topo. Stress = maladie, impuissance, perte de productivité, etc. Je ne vous parle pas du stress au travail, coupable de nombreux burn out, dépressions et suicides.

Pour autant, il ne faut pas se leurrer. Une vie sans aucun stress, aujourd’hui, est-ce vraiment envisageable ? Est-ce même souhaitable ? En effet, il y a stress et stress. Car si un stress trop important a les effets que l’on sait, un stress modéré en intensité et en temps, en revanche, peut décupler nos capacités et nous pousser à faire des merveilles.

Le problème, c’est que la plupart du temps, nous sommes déjà loin de l’autre côté de la barrière. Nous sommes trop stressés, et notre productivité, notre efficacité, et notre joie de vivre descendent en flèche.

Je vous propose donc une petite compilation de trucs pour lutter contre ce fléau des temps modernes.

Défoulez vous

Quand nous sommes sous pression 24h/24h 7j/7, le stress n’a aucun moyen de s’évacuer. Pour éviter l’explosion, il faut se défouler. Pratiquer une activité sportive est un trés bon moyen de se vider le corps et l’esprit, pour repartir de 0 sur un bon pied. Certains arts martiaux, comme l’Aïkido, par exemple, permettent de vraiment s’épuiser tout en apprenant à se détendre, et sont donc trés efficaces pour combattre le stress.

Mangez sainement

C’est un peu un lieu commun, mais ce n’est pas pour rien. Une alimentation saine, régulière et équilibrée vous apportera l’énergie nécessaire pour faire face sereinement aux impératifs de la journée. Mangez lentement, et mastiquez bien. Ainsi, vous éviterez de gaspiller de l’énergie inutilement en digérant.

Ralentissez


Comment dominer le stress et les soucis
Dale Carnegie

Courir partout, vouloir tout faire, c’est la meilleure façon de ne rien faire bien, et de se stresser inutilement. Quand vous voyez que vous commencez à vous dépecher inutilement, forcez vous à ralentir. Faites donc comme le Petit Prince, qui disait :

Si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherai tout doucement vers une fontaine.

Faites des pauses

Parfois, ralentir ne suffit pas. Quand on a tellement la tête dans le guidon au point de ne plus voir où l’on va, la meilleure chose à faire, c’est encore de faire une pause. Les pauses peuvent prendre plusieurs formes : de la pause café de 10 minutes pendant le boulot, jusqu’à l’année sabbatique. Une pause, c’est toujours utile pour faire le bilan et se remettre en question.

N’en faites pas trop

Travaillez plus, qu’ils disaient. Balivernes ! Au lieu d’en faire le plus possible, faisons peu, mais faisons le bien. Inutile de vous charger de plus de travail que vous ne pouvez en supporter. Vous ne savez pas comment choisir ? Demandez-vous : ce truc urgent que je dois faire, est-ce vraiment important ? Est-ce important pour moi, ou pour quelqu’un d’autre ? Il n’y a pas de raisons que vous vous chargiez de tous les maux de la Terre, mais pour résister, il vous faudra…

Apprendre à dire non


S'affirmer et oser dire non
Christelle Petitcollin

On vous propose un projet encombrant ? Une tâche inutile ? De signer une enième pétition ? Respirez un bon coup, et dites le bien haut : non ! Et dites vous bien que vous n’avez pas à vous sentir coupable d’avoir du temps libre. Ceux qui vous le repprochent ne savent pas gérer leur temps, c’est tout.

Préparez vous à l’avance

La procrastination est une immense source de stress. À force de tout remettre au lendemain, on se retrouve en situation d’urgence permanente, avec pour conséquence… Du stress, bravo madame ! Pour éviter de vous retrouver au pied du mur, agissez toujours le plus tôt possible, c’est à dire dés que vous le pouvez. Vous serez tranquille pour la suite, et vous obtiendrez sereinement de meilleurs résultats.

Relativisez

À force d’agir sans penser, on finit par prendre des grains de poussière pour des montagnes. Rappelez vous les deux étapes : 1) Ne faites pas une montagne de ce qui n’est pas grave et 2) n’oubliez pas que rien n’est grave. Quand vous avez un souci, posez vous les questions : Quelle est la pire chose qui puisse m’arriver ? Est-ce vraiment grave ? Relativiser vos problèmes vous permettra de vivre plus sereinement.

Voyez le côté positif

Dans la lignée du précédent, on peut toujours trouver un aspect positif dans une situation négative. Rien n’est jamais tout noir ou tout blanc, alors, faites un peu le mélange des couleurs.

N’essayez pas de tout contrôler

De toutes façons, c’est impossible. Que ce soit pour vos employés, vos enfants, voire même le hasard, plus tôt vous accepterez le fait que certaines choses échapperont toujours à votre contrôle, mieux vous vous porterez. En voyant les choses sous cet angle, vous apprendrez à guider, plutôt qu’à contrôler. À vous adapter, plutôt qu’à soumettre. Et vous vous sentirez mieux.

Ne faites qu’une chose à la fois

Faire 10 trucs en même temps peut vous donner l’impression d’être productif et utile. Tout ça, c’est bien beau, mais c’est faux. On ne peut pas mener de front plusieurs travaux, et tous les faire bien. Quand vous travaillez sur quelques chose, mettez des oeillères, coupez vous du reste (fermez vos programmes de mails, messagerie instantanée, fermez votre porte, branchez le répondeur). Et apprenez à gérer les interruptions efficacement.

Évitez les sales cons


Objectif Zéro-sale-con : Petit guide de survie face aux connards…
Hervé Laroche

il y a des gens qui ne peuvent pas s’empêcher de faire ch*** leur monde. C’est comme ça. Ok, souvent, ces gens ont besoin d’aide, mais parfois, il sera plus profitable pour vous de leur claquer la porte au nez, de les éviter comme la peste, de ne pas les approcher. Car la connerie peut être horriblement contagieuse, vous ne voudriez pas d’un con comme modèle, si ?

Rangez

Une maison pleine de b**del, un bureau recouvert de vieux papiers, voilà qui sature le cerveau d’informations inutile, qui entrave vos mouvements, et qui génère du stress. À l’inverse, un environnement propre et bien dégagé est source de sérénité. En plus, je vais vous apprendre un truc : une étude psychologique1 a montré que les employés dont le bureau est bien rangé ont plus le chances 1) d’obtenir une promotion et 2) de sortir avec le/la collègue qui leur plaît bien.

Passez du temps avec les gens que vous aimez

Parfois, quand on travaille trop, on se sent coupable de délaisser sa famille. N’oubliez pas que les gens que vous aimez sont autant, sinon plus important que votre boulot. Si vous ne pouvez pas faire autrement, prenez rendez-vous avec vos gosses ou votre conjoint pour une sortie ou une activité en commun, et traitez ça comme n’importe quel rendez-vous avec un client important.

Soyez utile

C’est un peu paradoxal de se rajouter du travail, mais faire partie d’une association, aider les plus démunis, se rendre utile à sa communauté est une source de joie, de bonheur et de sérénité. Tous, nous aspirons à laissez notre trace sur cette Terre. Venir en aide aux autres est un excellent moyen de le faire.

Si vous suivez bien tous ces conseils, vous devriez vous sentir mieux. Alors, suivez-les. Maintenant. Plus tard, ce sera trop tard.

  1. Dont je ne retrouve pas la référence []

L’annuaire du développement personnel

Il y en a qui ne chôment pas. Il y a quelques jours, Argancel, de C’éclair ! (un blog sur l’efficacité au quotidien) réalisait un sacré tri, et publiait la liste des domaines concernés par le développement personnel.

Maintenant, voilà qu’il réalise un gros travail de référencement, et qu’il publie un annuaire des blogs de développement personnel. Et attention, là dedans, rien que du francophone.

Si vous cherchiez de quoi lire pour les longues soirées, vous trouverez surement votre bonheur là-dedans.

Vous voulez me faire plaisir ? Alors s’il vous plaît, cliquez sur le bouton suivant, pour promouvoir son action (et en même temps, tous les blogs à l’intérieur) :


Bonne lecture, et à la prochaine !

Le guide du cycliste débutant

Jusqu’à l’année dernière, j’utilisais essentiellement les transports en commun (TEC) pour me déplacer. J’ai la chance de vivre dans une ville bien desservie, et le bus s’arrête à 100m de chez moi. Et puis, je suis passé au vélo. Au début, je me suis dit que je ne l’utiliserai que de temps en temps, sur des petits trajets, pour gagner un peu de temps. Depuis, j’ai complètement délaissé bus et tramway, pour ne me déplacer que sur ma fidèle bicyclette.

C’est un choix que je n’ai jamais regretté. J’en suis complètement accro, et je serai bien incapable de m’en séparer. La vie sans bicyclette ? Impossible !

Entendons nous bien. Je parle de vélo de ville. Le vélo qu’on prend pour aller au boulot et faire ses courses. Bien des gens n’envisagent pas le vélo autrement que pour des courses cyclistes, pour faire du VTT ou des balades le dimanche. Et pourtant, le vélo est bien un mode de transport, qu’on peut utiliser au jour le jour en remplacement de sa voiture.

Pourquoi passer au vélo ?

Le vélo est source de bien des avantages, comparé aux autres moyens de transport (à pied, voiture, transports en communs)

  • Le vélo est rapide : contrairement à une idée reçue, le vélo est un moyen de transport extrèmement rapide. En fait, c’est même le plus rapide sur des trajets compris entre 300m et 6km, devant la voiture ou les TEC. Et oui ! En vélo, on se faufile partout, on évite les bouchons, et on ne passe pas trois heures à trouver une place de parking.

    Maintenant, question : quand vous prenez votre voiture, combien de vos trajets dépassent 6km ?

  • Le vélo est bon pour le porte monnaie : Saviez vous que l’automobile est actuellement le deuxième poste de dépense des ménages, derrière le logement ? Avec des budgets qui atteignent plusieurs centaines d’euros par mois1, la voiture coûte cher. Le hors-série de l’argus de l’automobile a calculé que le prix de revient kilométrique (le prix que vous coûte votre voiture pour chaque kilomètre parcouru) était au minimum, pour une petite voiture, de 0.20€. Ce qui nous fait un café au comptoir tous les 6km. Mais ce coùt peut facilement atteindre quelques €uros.

    À côté de ça, un vélo ne coûte quasiment rien, pour peu que vous investissiez dans du bon matériel, et sera trés vite rentabilisé.

    Alors, ça ne vous dirait pas d’économiser 500€ par mois ?

  • Le vélo est bon pour la santé : Vous n’avez pas le temps de faire du footing ? Pas grave ! Se déplacer en vélo, c’est s’assurer une santé de fer. Le vélo réduit les risque de maladies cardio-vasculaires et de diabète, d’obésité et d’hypertension, et augmente l’espérance de vie.

    « Oui, mais les cyclistes respirent des gaz d’échappements » -me direz vous. Faux ! Sachez que l’air de l’habitacle des voitures est bien plus pollué que l’air sur le bord des routes. Alors ? Marre de respirer du gaz ?

  • Le vélo ne prend pas de place : En bas de chez moi, il y a … un parking. Qui n’est rempli que la nuit. Et un peu plus loin, il y a… un autre parking, qui lui, est vide 99% du temps. Et au dessus de chez moi, il y a … devinez quoi ? Encore un parking. Maintenant, imaginez la scène : à la place de ces horribles, stériles et inutiles étendues de béton, un espace vert. Avec une balançoire pour les mômes, des bancs pour se retrouver, se rencontrer, discuter, partager, échanger, pic-niquer (!). Un vrai rêve, un peu utopique j’en conviens. Parce qu’une bagnole, c’est généralement à l’arrêt, et ça prend de la place pour rien. Et on peut rajouter les autoroutes, les rocades, etc.

    Ah ! Oui ! Avez vous entendu parler de l »étalement urbain » ? La ville s’étale littéralement, et il faut aller de plus en plus loin pour acheter son pain. Mais c’est pas grave, on n’a qu’à prendre la voiture.

    Tandis qu’un vélo, ça ne prend pas de place sur la route, ça ne créé pas d’embouteillages, et ça ne prend pas de place au garage. Après tout, si je ne m’abuses, c’est bien le slogan publicitaire d’une certaine voiture qui disait : « et si le vrai luxe, c’était l’espace ? ». Des espaces, oui, mais des espaces verts :)

  • Le vélo est écolo : S’il y en a qui sont un peu concernés par l’avenir de leurs enfants, ceci devrait les intéresser. Une voiture, ça pue et ça pollue. Je m’adresse à tous les naïfs : mettez vous bien dans le crâne que la voiture verte, ça n’existe pas ! Et puis, il n’y a pas que les gaz à effet de serre, il y a aussi les microparticules, etc.

    Un vélo rejette combien de CO2 au km ? 0 ! Pour un air pur, passez donc au vélo !

Bon, je pourrai sans doute écrire un roman là dessus, mais je vais m’arrêter là. J’espère vous avoir convaincu des avantages du vélo. Envie de vous convertir ? Suivez le guide !

Comment passer au vélo

Ça-y-est, vous avez décidé de franchir le pas ? Vous voulez passer au tout vélo ? Trés bien ! Félicitations, vous ne le regretterez pas.

Toutefois, je vous recommande d’aller à votre rythme. Si vous tâchez de passer au tout vélo d’un coup, alors que vous n’avez pas fait de sport pendant 10 ans, et que vous n’êtes pas prêt, pas équipé, mal conseillé, vous allez rapidement être dégoûté. Mieux vaut commencer en douceur à mon avis.

Si vous avez des doutes, prenez le vélo une fois par semaine, pour aller au travail. Puis deux fois. Allez-y progressivement, vous verrez, vous y prendrez goût. Enfin, c’est à vous de voir comment vous voulez procéder.

Passer au vélo, c’est véritablement un autre mode de vie. Ne perdez pas de vue qu’il vous faudra sûrement un petit temps d’adaptation, alors ne vous découragez pas à la prmière côte. Pour partir sur de bonnes bases, voici quelques conseils tirés de mon expérience personnelle :

  • Investissez dans un vélo de bonne qualité : Par pitié, n’achetez pas votre vélo dans une grande surface ou chez décathlon. Au bout de quelques semaines d’utilisations, il commencera à se dérégler, s’user, se gripper. En plus, certaines pièces ne seront pas standards, voir non démontables non démontables, et ce que vous avez économisé sur la qualité, vous le perdrez dix fois en réparations. Sans compter le confort d’utilisation médiocre.

    N’hésitez pas à prendre de la qualité. Un vélo, c’est un investissement. Chez un bon vélociste, on vous fera une première révision gratuite au bout du premier mois, et vous serez tranquille un bon bout de temps. Et puis, il faut relativiser. Un vélo neuf haut de gamme vaut souvent moins cher qu’une voiture d’occasion. En deux mois, votre achat sera rentabilisé.

    Faites également attention aux vélos d’occasion, notamment sur les marchés aux puces. Ne vous faites pas refourguer un vélo volé…

  • Choisissez un vélo à votre usage : Combien de kilomètres par jour roulerez vous ? Ferez vous vos courses avec ? Avez vous des enfants ? Bref ! Demandez bien conseil à votre vélociste, car il ne vous recommendera pas le même vélo selon l’usage.

    Je vois beaucoup de gens qui ressortent leur vieux VTT pour se déplacer en ville. Mais pour la ville, rien ne vaut un bon… vélo de ville, avec éclairage, et porte bagage. Là encore, réfléchissez bien, c’est un investissement, et quand vous pédalerez, la différence se fera sentir.

    Pour un vélo de ville, pensez que l’éclairage est indispensable. Avec une dynamo dans le moyeu (c’est à dire directement intégrée dans la roue), vous gagnerez en confort.

  • Pensez aux accessoires : À côté du vélo, il y a les accessoires indispensables. Je pense notamment aux sacoches. Parce que vous savez, le vélo, on y prend goût. Au début, on s’en sert pour aller au boulot, et puis, on finit par faire ses courses avec. De bonnes sacoches vous aideront à transporter de lourdes charges, au lieu de vous trimbaler un immense sac à dos.

    Ensuite, on trouve des charettes qui se rattachent au vélo pour transporter des trucs vraiment volumineux. Mais ça, vous pourrez toujours voir plus tard.

    Et puis, il y a l’antivol, indispensable contre le vol. Nous en reparlerons plus loin.

  • Ne faites pas le radin sur la sécurité : Même si votre vélo dispose d’un bon éclairage, on n’est jamais trop visible. Un gilet réfléchissant ne coûte pas cher, et peut sauver une vie. À défaut, quelques bandes lumineuses sont un strict minimum.

    Et le casque. Hum… Sur le port du casque, tout le monde n’est pas d’accord, car il aurait des effets secondaires néfastes. Par exemple, les automobilistes feraient moins attention aux cyclistes qui portent un casque… À vous de voir.

    Vous pouvez également attacher à votre vélo un écarteur de danger. C’est un simple bout de plastique qui dépasse, et qui décourage les voitures de vous doubler de trop près.

  • Et l’entretien :
    Cycling through the rain
    Creative Commons License Crédit photo : PhotoA.nl

    Un vélo reste une machine mécanique, qui réclame de l’entretien. Vous pouvez l’emmener chez le réparateur chaque fois que vous crevez un pneu, mais vous allez douiller.

    En bricolant un peu, vous économiserez beaucoup de temps et d’argent. Et puis, même si les vélos ont beaucoup évolués, ça ne sont quand même pas des boeings.

    Le minimum, c’est de savoir réparer un pneu crevé. Il vous faudra pour cela un nécessaire à rustine. Il est également utile de savoir régler le câble des vitesse. Et puis, il est essentiel d’huiler de temps en temps les parties en mouvement, pour limiter l’usure. Demandez conseil à un ami bricoleur, ou trouvez vous un bon bouquin sur le sujet. Ensuite, vous pourrez vous contenter de faire réviser votre vélo une fois par an chez un bon vélociste, et vous serez tranquille.

    Ah ! J’oubliais ! Une petite chose toute simple, que tout le monde peut faire, et qui change la vie : gonflez bien vos pneus ! C’est dingue comme il faut faire plus d’efforts pour avancer quand on a des pneus sous-gonflés. En plus, les pneus s’usent plus vite, et crèvent plus facilement. Pour un bon confort, rien ne vaut un bon gonflage.

  • Hum ! Et quand il pleut ? : Et oui, le vélo, c’est aussi un retour à la nature et aux éléments. À bicyclette, on n’a que le ciel au dessus de sa tête. Il existe de trés bons vêtements spéciaux qui protègent parfaitement de la pluie, pour arriver bien sec à un rendez-vous d’affaire.

    En cas de froid, couvrez vous bien, mais n’en faites pas trop : on se réchauffe vite quand on pédale.

Paré à rouler ? Bienvenue sur la route !

panning bike on king
Creative Commons License Crédit photo : wvs

Vous voilà paré ? Et bien, c’est parti ! Sur la route, l’objectif principal, c’est la sécurité. Un cycliste est plus fragile qu’une voiture, donc, prudence. Je vous laisse consulter ces quelques conseils sur la sécurité en vélo. Si vous les suivez, vous diminuerez grandement les risques, et gagnerez en confort.

Le plus grand danger qui vous guette (c’est prouvé par les stats), c’est de vous manger une portière qui s’ouvre alors que vous longez une file de voiture à l’arrêt. Pour cette raison, il est bon de toujours laisser un bon mètre entre vous et les voitures garées. D’ailleurs, en règle générale, il vaut mieux ne jamais trop serrer votre droite : ça dissuadera les automobilistes de vous doubler s’ils n’ont pas la place de le faire.

Je ne vous mentirai pas : la vie n’est pas rose tous les jours pour les cyclistes. Entre les automobilistes qui vous klaxonnent, les pistes cyclables souvent de mauvaise qualité (quand elles existent), et les élus qui vous rient au nez quand vous réclamez des infrastructures, il y a des moments de blues ou on regrette le temps de l’ignorance. Vous l’aurez compris, les pires ennemis du cycliste sont l’intolérance, l’incivilité, et les cons qui roulent en 4×42.

La plupart des automobilistes considèrent que les vélos sont des jouets qui n’ont rien à faire sur la route. Par conséquent, ils ont une fâcheuse tendance à « oublier » de vous accorder vos priorités et à vous klaxonner parce que vous n’avancez pas assez vite (et peu importe si il y a un feu 10m plus loin). Le plus énervant reste l’abruti qui prend la piste cyclable pour une place de parking, même si c’est « juste pour 2 minutes ».

Face à ça, la bonne attitude à mon avis, c’est de la jouer zen et détendu, et de ne pas répondre. Ma sécurité passe avant ma priorité. Je ne vais pas assez vite ? Peut-être, mais tant pis, chacun son rythme. J’évite de m’énerver à chaque incivilité dont je suis la victime, sinon, je deviens vite un gros paquet de nerfs, et ça ne vaut pas coup. Donc, la plupart des cas, je souris et je laisse filer, en méditant cette douce maxime de Lao-Tseu :

Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre.

Quand j’ai l’occasion de croiser le conducteur de la voiture garée sur une piste, il m’arrive de m’arrêter pour discuter et lui expliquer mon point de vue. Souvent, ce sont simplement des gens qui n’ont pas conscience de la gêne occasionnée.

Dites vous que vous ferez la plupart du temps les mêmes trajets. Par conséquent, vous pourrez adapter votre itinéraire pour emprunter le chemin le plus sécurisé.

Un point important : rouler à vélo ne vous dispense aucunement de respecter le code de la route, comme semblent le penser de nombreux cyclistes. Bien entendu, pour des questions de sécurité, il est de temps en temps nécessaire de passer outre des règles qui ont été édictées pour des automobilistes, et qui sont parfois absurdes pour des vélos, mais ce n’est pas une raison pour ne pas tenir compte des feux, des stops, etc.

Enfin, une recommendation : soyez civils ! Ce n’est pas parce que les plus gros (les voitures) vous manquent parfois de respect, que vous devez reproduire ce comportement sur les plus petits (les piétons). Et que vous soyez dans une voiture ou sur un vélo, vous devez laisser la priorité aux piétons sur les passages cloutés (et avec le sourire, s’il vous plaît).

Ce n’est qu’en respectant ces règles de bonnes conduites et en adoptant le bon état d’esprit que la pratique du vélo restera un plaisir sans gêner les autres et sans vous mettre en danger.

Se protéger contre le vol

Theft
Creative Commons License Crédit photo : ibcbulk

Le vol de vélo est un fléau, qui décourage bien des cyclistes débutants, et dégoûte même les confirmés. Retrouverai-je mon fidèle cycle là où je l’ai attaché ? J’ai rencontré pas mal de gens qui ont peur de se mettre au vélo à cause de ça. D’ailleurs, on m’a moi même déjà délesté de mon engin, et je sais à quel point c’est désagréable. Le respect de quelques règles élémentaires vous permettra de diminuer voire d’annuler les risques.

Règle n°1 : ne faites pas le radin sur l’antivol. Les câbles sont les meilleurs amis des voleurs. Ils resistent environ 3 secondes à une bonne pince. En fait, les seuls antivols vraiment valables sont les « U » rigides. Ne comptez pas vous en sortir à moins de 50€, et comptez 80-90€ pour un antivol haut de gamme. Pensez que cet achat sera largement rentabilisé à la première tentative de vol. De plus, ils sera vendu avec une attache qui vous permettra de l’accrocher au cadre. Ça vous évitera de le porter dans un sac, et surtout de l’oublier !

Quand vous attachez votre vélo, attachez le cadre ET une roue, et pas seulement la roue. Et choisissez un support solide, cela va de soit (mais pas pour tout le monde, semble-t-il). Attachez votre vélo dans des endroits le plus passants possibles, évitez les lieux déserts. Ne laissez pas un vélo toute la nuit dans un endroit peu sûr. Et ne laissez jamais votre vélo sans l’attacher, même 30 secondes pour acheter le pain. L’occasion fait le larron, et la plupart des vols ont lieu dans de tels cas. Pensez également à attacher votre vélo, même chez vous. De nombreux vols ont lieu à domicile.

La plupart des vélos utilisent encore souvent des attaches rapides, facilement démontables à la main, pour fixer les roues et la selle. Préférez un bon gros boulon, qui découragera les voleurs de selles à la petite semaine.

Enfin, il est possible de faire graver votre vélo. Ainsi, même en cas de vol, vous aurez plus de chance de le retrouver.

Si vous suivez ces quelques conseils, les risques de vols seront quasiment nuls, et vous pourrez garrer votre machine en toute tranquilité.

Rejoindre une association

L’automobilisme est une activité tout ce qu’il y a de plus individaliste. Je suis tout seul dans ma grosse voiture, et je t’emmerde. En revanche, le vélo est plus convivial. Peut-être parce que les cyclistes forment encore une minorité, et qu’il est plus facile de relationner quand on est pas enfermé dans une carapace de métal.

Quoiqu’il en soit, il existe de nombreuses associations de cyclistes regroupés pour partager, échanger, et aussi pour promouvoir leur cause. Pourquoi ne pas les rejoindre ? En France, par exemple, existe la Fédération des Usagers de la Bicyclette.

Parce qu’à plusieurs c’est quand même plus marrant.

Bien, j’espère que ce petit guide sera un bon point de départ pour les débutants qui veulent se mettre au vélo. Malgré quelques inconvéniants, vites effacés si l’on sait s’y prendre, la pratique du vélo reste un plaisir, et les avantages sont tellement nombreux qu’on aurait tort de s’en priver. Alors, à bientôt sur les pistes :)

  1. Source : automobile club []
  2. pardon, je n’ai pas pu me retenir []

Comment gérer les urgences

Qui n’a jamais agit dans l’urgence ici ? Levez la main bien haut. Personne ? Bien, dans ce cas, je ne parlerai pas pour rien. Car le temps, aujourd’hui, est une ressource cruciale. On n’a jamais assez de temps pour tout faire, il faut toujours courir d’un point à un autre, se dépêcher, se presser, et on se retrouve à faire 10 000 choses en même temps. Et c’est là qu’apparaît ce redoutable adversaire : l’urgence.

Qu’est-ce qu’une tâche urgente ? Et bien, c’est une tâche (terminer un rapport, aller chercher son gamin à l’école) qui ne peut pas (plus ?) être remise à plus tard, et doit être réalisée maintenant, sous peine de sanction négative (engueulade du patron, perte de son boulot, problèmes avec les services sociaux, etc.) Et plus l’échéance approche, plus le risque de retard augmente, plus l’urgence est importante. On entre alors dans une situation de crise.

Les situations de crises sont extrémement désagréables, car elles ont la sinistre tendance à se multiplier par effet domino. Je suis en retard pour un rapport urgent, donc je m’y met à fond en délaissant mes autres activités, donc je prends du retard sur d’autres projets importants, que je devrai rattraper plus tard, etc.

De plus, les crises sont fortement génératrices de stress, qui a les effets désastreux que l’on sait sur la santé. Et puis, si une certaine dose de stress permet d’accroitre ses performances, un stress trop important et continu devient insuportable et complètement improductif.

Nous allons donc analyser comment naît l’urgence, et de quelles manières nous pouvons nous en prémunir.

Mauvaise planification des tâches

mauvaise estimation du temps = urgence

Les gens qui travaillent dans l’informatique le savent bien : il est quasiment impossible de terminer un projet dans les délais. En fait, comme dans le bâtiment, la plupart des projets sont rendus en retard, et l’équipe de travail termine par un « coup de bourre », une « charrette », et sur les rotules.

La première raison de cet état de fait vient sans doute du fait qu’il est trés difficile d’évaluer le temps que nous prendrons les différentes tâches à réaliser. Je vous ai fait une belle image pour illustrer mon propos. En bleu, la durée planifiée, et en rouge, la durée effective de la tâche.

Comme la durée du travail à réaliser a été sous évaluée, on se retrouve dans un état d’urgence à mesure que l’échéance se rapproche. On travaille plus et plus vite (du moins, on essaye) pour rattraper le retard, et donc, paf ! État de crise, stress, overdose de café, nuits blanches, infarctus, et tout le toutim.

C’est un problème tellement courant qu’il a été la source de nombreux (pseudos) théorèmes, tels que le théorème d’Eric Bourreau1 :

Il faut toujours plus de temps que prévu, même en tenant compte du théorème d’Eric Bourreau2

Comment y remédier ? J’entrevois principalement deux solutions. La première, c’est de se fixer soi même une échéance avant l’échéance officielle. Je dois terminer ce rapport pour vendredi ? Ok, je considère qu’il doit être fini pour mercredi. Ainsi, cela dégagera un « tampon de temps » qui permettra d’absorber les retards sans trop de stress. Attention toutefois à la loi de Parkinson :

Le travail se dilate jusqu’à remplir le temps disponible

La deuxième solution, la plus efficace à mon avis, c’est de faire appel à son expérience, et d’apprendre à mieux évaluer la durée des tâches. Vous êtes toujours en retard de deux jours sur des projets d’une semaine ? Apprenez à sur-évaluer ces projets. La planification, cela s’apprend, et se maîtrise.

Une autre cause qui peut rallonger indéfiniment la durée des tâches, c’est de souffrir d’un perfectionnisme excessif. Dites vous bien qu’il est impossible d’atteindre 100% d’efficacité dans tout ce qu’on entreprend.

« Le diable est dans les détails ». En général, 20% de nos activités apportent 80% des résultats. Ensuite, nous passons 80% de notre temps à pinailler, à perfectionner, à fignoler, à tergiverser, ce qui n’apporte en général que 20% des résultats.

Il faut apprendre à lâcher prise, et accepter que tout ce que nous faisons ne peut pas être parfait. Il est bien plus productif de consacrer 80% de ses efforts aux 20% d’activités qui apportent 80% des résultats.

Ne pas savoir gérer les interruptions

Attention aux interruptions

Dans un monde parfait, une fois nos tâches planifiées, il suffirait de s’y mettre suffisamment tôt, et hop ! Nous serions à l’heure. Malheureusement (ou heureusement), la vie n’est pas si simple, et nous sommes sans arrêt soumis à de nombreux stimulus, et victimes de sollicitations et d’interruptions quasi-constantes.

Si on ne sait pas les gérer convenablement, les interruptions peuvent devenir extrèmement chronophages. Il est bon de distinguer les interruptions de deux catégories :

  • Les sollicitations externes : Ce sont vos amis qui vous invitent à prendre un café, vos gamins qui vous demandent de jouer avec eux, votre patron qui vous demande de participer à une réunion vitale dont vous n’avez rien à foutre, votre collègue qui vous demande de l’aide. Bref, la perte de temps, c’est les autres.
  • Les sollicitations internes : Ce sont toutes les interruptions qui viennent de votre part. C’est le cas lorsque vous interrompez votre travail pour consulter vos emails, ou votre aggrégateur RSS, ou les statistiques de votre blog, ou lorsque vous faites une pause café et passez une demi-heure à papoter avec vos collègues, ou tout simplement quand vous commencez à rêvasser. Bref ! Toutes ces pertes de temps dues à une mauvaise concentration.

Comment gérer ces interruptions pour qu’elles ne vous mettent pas systématiquement en retard ? J’ai déjà plus ou moins traité ce sujet dans un autre article. Vous pouvez utiliser la méthode ADRA, pour Abandonner, Déléguer, Reporter ou Agir :

  • Abandonner : Si l’interruption n’est pas importante, faites vous plaisir : laissez-là tomber !
  • Déléguer : Eh ! Cette tâche inutile qui vous interrompt et qui vous ennuie, peut-être qu’elle sera importante pour quelqu’un d’autre. Un collègue, ou un subordonné, par exemple.
  • Reporter : Si l’interruption n’a pas besoin d’être traitée tout de suite, remettez-là à plus tard.
  • Agir : Ce n’est qu’en dernier recours, si l’interruption est importante et doit être traitée tout de suite, qu’il faudra vous y mettre.

En matière d’interruption externes, il est important de savoir dire non aux solliciteurs de toutes sortes. Vous n’avez pas le temps, et vous n’êtes pas responsable de la misère du monde. S’il ne faut pas s’enfermer dans sa tour et devenir complètement innaccessible, il est aussi tout à fait légitime d’avoir des priorités, et de ne pas pouvoir tout faire. Ensuite, c’est à vous de choisir. Mais j’ai déjà écrit un article là dessus, je ne vais pas me répéter.

Quand aux sollicitations internes… Aïe aïe aïe ! Difficile de se concentrer, alors que nous sommes sollicités par de plus en plus d’informations. Mails, portable, RSS, etc. Pour s’en sortir, un seul mot : discipline et concentration3 !

Imposez vous de finir telle tâche ou tel sous-projet avant de consulter vos mails. Ne répondez pas systématiquement à tous les coups de téléphones. Et si vous avez du mal à résister aux distractions, alors il faut diminuer leurs sources. Fermez votre aggrégateur dans la journée, et ne l’ouvrez qu’une ou deux fois par jour. Éteignez votre portable et fermez la porte de votre bureau lorsque vous travaillez sur un truc important.

La procrastination, ou toujours commencer en retard

la procrastination entraîne les retards et l'urgence

Parfois, il est bon de remettre une tâche à plus tard. Par exemple, parce qu’on a besoin de plus d’informations ou de préparation. Ou tout simplement parce que ce n’est pas le bon moment (ça ne sert à rien d’aller cherchez les lardons à l’école deux heures avant la fin des cours). Ou pour une autre raison rationnelle.

Mais parfois, cette temporisation devient systématique et compulsive. Le fait de toujours tout remettre à plus tard s’appelle la procrastination.

C’est une réaction émotionnelle, dont nous souffrons tous plus ou moins à différents niveaux. Qui n’a jamais remis quelque chose au lendemain ? Qui n’a jamais révisé un partiel la veille ? Mais parfois, la chose prend une telle ampleur que ça en devient handicapant pour des gens qui ne peuvent plus rien entreprendre tant ils procrastinnent tous azimuts.

La procrastination créé artificiellement de l’urgence. Au fur qu’on remet à plus tard, l’échéance se rapproche, et la tâche devient de plus en plus urgentes. Jusqu’à au moment ou la pression engendrée devient suffisante pour faire sortir le procrastinateur de son inertie et le fasse agir.

L’exemple le plus célèbre, c’est bien sûr celui du lièvre, de la fable du lièvre et de la tortue, qui s’imagine avoir le temps, remets son départ, et finalement termine la course bon dernier derrière la tortue.

Pourquoi procrastinons nous ? Pour plusieurs raisons :

  • Par manque de motivation : j’ai un rapport important à taper, mais ça m’ennuie profondément. Comme ce n’est pas urgent et que je ne suis pas motivé, je vais remettre à plus tard pour me consacrer à d’autres tâches plus plaisantes et moins pénibles, même si elles sont moins importantes.
  • Par peur de ne pas être à la hauteur : Procrastiner fournit une excuse commode pour échouer. Oui, j’ai tapé ce rapport à la dernière minute, et il n’est pas d’une trés bonne qualité. Mais si j’avais disposé de plus de temps, nul doute qu’il aurait été parfait.

    Ainsi, nombreux sont ceux qui n’osent pas agir, par peur de mal agir ou de révéler leur incompétence.

  • Par peur d’être trop bon : Si je m’y mets tout de suite, je ferai un super boulot sur ce rapport, et j’aurai en plus du temps libre. Mais du coup, on va me refiler encore plus de travail, et on s’attendra toujours à ce que je fournisse un super travail. Donc, je procrastine, je « sabote » un peu mon boulot, et on n’attendra pas trop de moi.
  • Par sabotage : Certains utilisent la procrastination comme une arme de protestation, et sabotent leur travail pour se venger. Ah ! Salaud de patron, tu me refiles toujours des projets foireux, et tu me traite comme de la crotte ? Tu vas voir ton rapport urgent, comme il sera mauvais !

    En général, ces types de procrastinateurs ont du mal à admettre qu’ils font plus de mal à eux même qu’à la source de leur courroux.

Comment remédier à la procrastination ? Il n’est pas facile d’y répondre. Les causes sont nombreuses, et sont souvent d’ordre psychologique. Une bonne règle générale, c’est de toujours commencer les tâches le plus tôt possible. J’ai un truc à faire ? Je le fais tout de suite, et je suis débarrassé.

Il est également bon de prévoir ce qu’on fera du temps libéré. Au lieu de se dire « Zut, j’ai un truc pénible à faire, qui m’empêchera de m’adonner à telle activité agréable » (punition), réfléchir plutôt en ces termes : « J’ai un truc important à faire, et dés que je l’aurai terminé, je pourrais me consacrer à tel projet agréable » (récompense).

Conclusion

J’espère que ce petit cours de gestion du temps vous aidera à gérer vos urgences, à tenir vos délais, et à ne plus courir partout. Rappelons toutefois qu’il est inutile de faire beaucoup et de terminer à l’heure, si on ne fait pas les bonnes choses. Nous verrons dans un prochain article comment choisir nos activités en fonction de leur importance.

Et vous ? Avez vous des exemples de cas ou vous avez perdu du temps ? Avez vous des trucs ? Comment gérez vous votre temps ?

  1. Eric Bourreau enseigne entre autre la gestion de projet à l’Université []
  2. Au passage, les amateurs seront ravis de découvrir que ce théorème est récursif []
  3. Oui, ok, ça fait deux mots []

Nouvel habillage pour Palsambleu !

Voilà, les nouveautés promises sont en ligne. J’espère que ça vous plaira. Je n’en rajoute pas plus, et vous laisse découvrir.

Normalement, le design est testé avec la plupart des navigateurs récents, mais on est jamais à l’abri d’un oubli. Si le site présente des erreurs d’affichage sur votre navigateur, prévenez moi.

Je suis trés intéressé par vos retours. Qu’en pensez vous ?

Palsambleu n’est pas mort ! (Seulement catatonique)

Comme les plus judicieux d’entre vous l’auront remarqué, le blog n’est pas trés actif ces derniers temps (c’est pas rien de le dire). Pour tout vous dire, j’ai un peu été aspiré dans le tourbillon de la vie, et j’ai délibérément laissé Palsambleu de côté pour me consacrer à plein temps à d’autres priorités.

Ce n’est pas pour autant que ce site a définitivement sombré dans l’oubli. Pour tout vous avouer je suis présentement en train de travailler sur certaines nouveautés, qui devraient égayer vos yeux nostalgiques. Je n’en dit pas plus, pour préserver la surprise.

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