Monthly Archives: juin 2007

Palsambleu en rade + sondage

Vous êtes de plus en plus nombreux, chaque jour, à lire Palsambleu, et je vous en remercie. Vous aurez peut-être remarqué, ces derniers jours, un ralentissement de l’activité. Soyez rassurés, fidèles lecteurs : cela n’est aucunement dû à une quelconque baisse de motivation de ma part, ni à une volonté de ralentir le rythme. Au contraire, les idées bouillonnent, et les sujets d’articles ne manquent pas.

Simplement, ce dernier mois fut particulièrement rempli et éprouvant, et la vie étant ce qu’elle est, je ne dispose plus du temps nécessaire pour soutenir une fréquence de publication régulière.

Les choses commencent à se calmer, et tout devrait rentrer dans l’ordre petit à petit. N’ayez crainte, donc. Vous retrouverez bientôt ici de nouveaux articles tout beaux tout frais, qui j’espère pourront contenter votre esprit avide de connaissance.

Maintenant, j’aimerais effectuer un petit sondage informel, il n’y a rien à gagner, sinon le plaisir d’avoir fait entendre sa voix. Je voudrais savoir ce qui vous intéresse le plus, chers lecteurs.

Quels sont les articles qui vous plaisent le plus ? Quelle(s) catégorie(s) préférez vous ? Avez vous des sujets d’articles que vous aimeriez me voir écrire ? Souhaitez vous des articles plus longs ? Plus courts ? Avec plus d’images ? Avez vous des idées pour améliorer ce blog ? Des suggestions ? Des conseils ?

Lâchez vous ! On vous demande votre avis, profitez en ! Aucun point de vue n’est ridicule, et tout retour est bon à prendre. Je ne dis pas que j’en tiendrai forcément compte, mais je ferai au mieux pour contenter tout le monde.

Si vous voulez répondre, vous pouvez le faire en laissant un commentaire. À vous de jouer, et à trés bientôt.

Comment devenir plus riche sans gagner plus ?

Dans la vie, certains n’ont pas d’autre ambition que d’amasser des richesses. Leur vie entière est basé sur ce principe : devenir plus riche. Elles travaillent dur et se démènent pour entasser chaque jour quelques noisettes supplémentaires, comme des écureuils laborieux. Et année après année, alors que leur fortune grandit et devient colossale, ces gens se rendent comptent qu’ils ne sont pas heureux.

Leur réflexe est de se dire « Je ne dois pas encore être assez riche. Dés que j’aurai ceci, quand j’aurai acheté cela, alors le bonheur viendra ». Ils décident alors de remettre leur bonheur à plus tard, et continuent leur incessante quête de richesse.

Au crépuscule de leur vie, ceux-là finissent parfois par se rendre compte qu’ils ont fait fausse route. Ils regardent alors en arrière, et ruminent l’échec de leur vie, en ayant la sensation d’être passé à côté de quelques chose. Finalement, la vie, ce n’est pas si terrible ! Après tout, avec tout ce que j’ai, je dois être heureux, maintenant. Et si le bonheur, ce n’est que ça, alors ça ne valait peut-être pas le coup de se donner autant d’efforts.

Bien sûr, tous ces gens ne sont pas malheureux. Ils connaissent des moments de joie intense, de bonheur fabuleux. Mais ce ne sont que des flash aléatoires dans la longue nuit de leur existence, allant et venant au gré des circonstances.

Pourtant, moi qui ai la prétention d’écrire sur le développement personnel, je vous annonce que ma grande ambition est aussi d’accroitre ma richesse, jour après jour.

Mais alors, vous ne comprenez plus. Qu’est ce qu’il raconte, celui-là ? Il a pris un coup de soleil, c’est pas possible ?! Et bien, c’est peut-être tout simplement que vous et moi n’avons pas la même définition de ce qu’est la richesse.

Qu’est-ce que la richesse ?

Beaucoup ont une vision de la richesse complètement pervertie. Pour eux, la notion se résume à richesse = possessions matérielles. Voire, pour les cas les plus désespérés, richesse = argent. Ceci est particulièrement vrai dans les cultures occidentales ou l’on nous enseigne que la consommation est la voie du bonheur, que l’accomplissement est dans la possession matérielle, et que la croissance infinie est la seule porte de sortie.

Il s’ensuit une fuite en avant dans la quête du bonheur. On me dit que je dois posséder pour être heureux, mais je ne le suis pas. C’est donc que je ne possède pas assez. Je dois donc travailler pour posséder plus, et alors j’accéderai au bonheur. On en vient alors à négliger l’essentiel : le bien-être, la santé, les amis, etc.

Tout le monde connait le dicton « l’agent ne fait pas le bonheur ». Il n’y a rien de plus vrai, puisqu’il est possible d’être heureux sans argent, de même qu’il est possible de ne pas l’être avec un compte en banque prêt à déborder. Si on leur demande, les gens répondent presque toujours quelque chose comme « je sais que l’argent ne fait pas le bonheur, en amasser n’est pas mon but dans la vie ». Pourtant, derrière ces sages paroles, la réalité est toute différente, et les comportements démentent les paroles.

Mais alors, c’est quoi, être riche ?

Having Money Trouble
Creative Commons License Crédit photo : Big-E-Mr-G

Si vous voulez savoir si vous êtes riche, imaginez que par un concours de circonstance tout à fait surprenant et, j’en conviens, improbable, vous vous retrouviez à moitié nu en plein désert la nuit sur une autre planète. Que vous resterait-il ? Si vous me répondez « pas grand chose », alors je considérerai que vous n’êtes pas riche.

Pour ma part, je pense que la notion de richesse est directement correlée avec celle de bonheur. J’ai donc établi une classification des sources de richesse.

Tout d’abord, comment savoir si quelque chose représente de la vraie richesse ? Considérons les points suivants :

  • Intrinsèque ou extrinsèque ? Vos compétences, votre savoir faire, votre personalité, votre humour, toutes les blagues que vous avez mémorisé, etc. sont autant d’éléments intrinsèques. Ils font partie de vous, ils vous sont inséparables, et vous caractérisent. Personne ne peut vous les retirer, autrement qu’en vous faisant passer l’arme à gauche.

    En revanche, votre télé, votre maison, ou votre voiture sont des éléments extrinsèques. Ils sont extérieurs à vous, vous pouvez les toucher, les voir, les sentir, les écouter, mais vous pouvez aussi les perdre.

    Il existe également des « mixtes ». Prenons vos relations, vos amitiés, vos amours. Tout ceci prend racine en vous, mais nécessite l’intervention d’éléments extérieurs (autrui, en l’occurence).

    Par définition, votre richesse dépend de ce que vous possédez. Or, vous ne possédez vraiment que ce que l’on ne peut vous enlever. Vos caractéristiques intrinsèques vous confèrent infiniment plus de richesses que vos possessions matérielles extrinsèques.

  • Éphémère ou permanent ? Le deuxième élément à prendre en compte, c’est le caractère temporel de la source de richesse considérée. Par exemple, si vous êtes capable de gérer vos émotions, c’est un savoir que vous conserverez toute votre vie. À tout moment, vous pourrez avoir besoin de cette compétence, elle vous tirera de bien des mauvaises situations, et vous sera d’une aide précieuse pratiquement chaque jour de votre vie.

    Si vous détenez une compétence informatique dans un certain domaine, c’est aussi une source de richesse. Vous pourrez trouver un job, et gagner votre beurre avec. Sauf que cette compétence deviendra sûrement caduque et obsolète un jour prochain, et il vous faudra travailler pour la maintenir à jour, ou changer de métier.

    Ce qui est permanent est généralement source d’une plus grande richesse que ce qui est éphémère. C’est l’essence même du développement personnel : il ne s’agit pas de quelques trucs et astuces, il s’agit de travailler toute sa vie pour développer cette richesse intemporelle.

  • Source de bonheur ou pas ? Troisième point à considérer : cette source de richesse est-elle source de bonheur ? Mon compte en banque est une source de richesse. Est-il source de bonheur ? Assurément, non. Mes amis sont une source de richesse1. Sont-ils source de bonheur ? Assurément, oui !

    Attention toutefois à ne pas tomber dans le piège qui consiste à confondre plaisir et bonheur. Le plaisir est une émotion éphémère. Le bonheur est bien plus que ça. C’est quelque chose de transcendant. Une vie axée sur le plaisir n’apporte que rarement le bonheur.

    Si vous avez du mal à faire la distinction, posez vous tout bêtement la question. Est-ce que posséder cette nouvelle voiture m’apporterait du plaisir, ou du bonheur ? Généralement, la réponse vient toute seule, si vous savez écouter.

    Alors, plutôt que de vous endetter juste pour le plaisir de conduire une voiture plus puissante, plus rapide, plus lourde, plus polluante, et pour épater vos amis, rangez plutôt votre fierté au placard, arrêter de vous comporter comme un gamin qui joue à « c’est moi qui ai la plus grosse », et investissez vous dans des causes plus utiles et moins futiles.

Les sources de richesse

Le but n’est pas de définir une classification exacte de la valeur des sources de richesse. Je ne suis ni mathématicien, ni biologiste ! Le but est de vous donner des éléments de réflexion pour vous aider à faire vos choix et définir vos priorités.

Voici, une petite liste indicatives et absolument non exhaustive de sources de richesse :

  1. Les possessions matérielles : je vous ai donné l’impression de cracher sur les possessions matérielles ? Ce n’est pas le cas. J’apprécie de vivre dans mon petit appartement, de dormir dans mon lit moelleux, de trouver de la nourriture en bonne condition dans mon frigo, et de perdre quelques heures de temps en temps à surfer sur le net grâce à mon ordinateur.

    Ça ne m’intéresse pas de jouer mon Diogène en vivant dans un tonneau, je veux profiter des progrès et des avantages que des millions d’années de civilisation ont fini par apporter.

    Je ne crache pas non plus sur l’argent. L’argent n’est pas sale, il est partie intégrante de notre culture. J’ai besoin d’argent pour manger, payer mes factures, et m’adonner à quelques loisirs futiles. Sinon, je n’aurais pas mis de pub sur Palsambleu !

    Seulement, je dis que les possessions matérielles et l’argent ne doivent pas prendre plus d’importance qu’il n’en ont, et doivent rester ce qu’ils sont : des moyens, et non des fins.

    En matière de possessions, la règle est simple : contentez vous du strict minimum. Vous pouvez vous passer de voiture ? Parfait ! Utilisez les transports en commun. Vous ne téléphonez pas à tout bout de champ ? Débarrassez vous de votre téléphone portable, et prenez le temps d’écrire des lettres. Vous avez une télé ? Soyez sans pitié ! Recyclez-la en aquarium !

    Individuellement, chaque objet est une source de confort et de plaisir. Mais en les accumulant, ils deviennent sources de problèmes. Emmener la voiture au garage et la télé à réparer, appeler le service après vente de la machine à laver qui vient de tomber en panne, travailler plus pour payer les crédits, tout ceci prend du temps, que vous auriez pu employer de bien meilleure façon, et au final est néfaste pour la qualité de vie. La meilleure façon d’éviter cela, c’est encore de se contenter du minimum.

  2. Vos connaissances : La connaissance, c’est le niveau 0 de la richesse intérieure. Depuis votre naissance, vous n’avez cessé d’être assailli d’informations par vos sens, seconde après seconde, et ces informations, une fois internalisées, analysées, disséquées puis mémorisées (ou pas) par votre cerveau, deviennent des connaissances.
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    Creative Commons License Crédit photo : lanx1983

    Je ne rentrerai pas dans un débat terminologique compliqué sur ce que signifie vraiment le fait de connaître quelque chose. Dans le sens ou je l’entends ici, la connaissance s’apparente à l’information. Lorsque vous écoutez les nouvelles, lisez un magazine scientifique, ou un livre philosophique, vous augmentez vos connaissances. Lorsque vous arpentez les ruelles de votre ville de long en large en apprenant le nom des rues, lorsque vous demandez à votre boulangère de vous expliquer comment on fait le pain, lorsque vous consultez une encyclopédie au hasard, vous augmentez vos connaissances.

    La connaissance, c’est la source de l’apprentissage, c’est le réservoir de la créativité, c’est la matière première de l’imagination, c’est la base de l’intelligence. C’est sur cette base que se constuiront vos compétences, votre savoir faire et votre savoir être.

    Pour engranger toujours plus de connaissance, il est important de rester curieux et ouvert. Posez des questions, intéressez vous, cherchez à comprendre comment ça marche, pourquoi ça fonctionne, abonnez vous à des magazines spécialisés, parlez aux gens que vous côtoyez. Et surtout ne vous limitez pas à un seul champ de recherche. Ne croyez pas que vous obtiendrez une connaissance de qualité rien qu’en surfant sur Internet. Sortez, bougez, faites du sport, de la musique, prenez des cours de dessin, allez au théâtre, étudiez l’histoire, que sais-je ? Soyez varié ! La connaissance, c’est le terreau de votre esprit2.

    Là encore, toutes les informations n’ont pas la même valeur. Certaines connaissances vous feront réfléchir, vous pousseront vers l’avant, et vous rendront meilleurs. D’autres ne serviront qu’à vous faire perdre du temps, et parasiteront votre esprit. C’est ce qui se passe lorsque vous écoutez les faits divers, qui vous abreuvent d’événements somme toute anodins et exceptionnels en les présentants comme courants et répandus. Vous les aurez oublié une heure après, mais le malaise et la peur de sortir persisteront.

    Faites la part des choses, et ne perdez plus votre temps à bourrer votre cerveau de cochonneries.

  3. Vos compétences : Le niveau de richesse suivant, c’est la compétence, c’est à dire votre savoir faire. Vos compétences sont la cristallisation de vos connaissances, vous avez appris à faire des choses. Vous ne subissez plus le monde qui vous entoure, vous pouvez agir sur lui. Vous détenez une influence, vous pouvez faire bouger les choses, exprimer votre voie, d’observateur devenir acteur, et de réactif devenir proactif.

    Les compétences sont sources de richesse en ce sens ou elles représentent le premier pas vers l’indépendance. C’est ce qui vous permet de survivre dans l’univers qui est le votre.

    D’une compétence, vous pouvez faire un métier pour gagner votre vie3. Mais vous pouvez aussi l’utiliser pour aider vos amis, pour vous cuisiner de bons petits plats, vous bâtir une maison, ou pour séduire votre partenaire, etc.

    Là aussi, il est important de rester ouvert, et ne pas se reposer sur ses lauriers en recherchant l’écletisme. Si quelqu’un vous propose de vous enseigner une recette de cuisine, acceptez, et soyez un bon élève, attentif et curieux. Si vous refusez en prétextant que vous ne cuisinez jamais, vous aurez perdu une bonne occasion de devenir plus riche.

    Si vous avez l’occasion d’apprendre à bricoler, à dessiner, à jongler, à lire les lignes de la main, pratiquer la magie, parler en public, sauter à l’élastique, acceptez. Donnez vous la chance de vous ouvrir en devenant compétent dans de nombreux domaines. N’oubliez pas que le savoir faire est une des plus importante source de pouvoir.

  4. Votre santé : Pour l’instant, nous n’avons encore parlé que de l’esprit. N’en déplaise à certains, et jusqu’à preuve du contraire, le corps et l’esprit sont liés. Votre corps est le véhicule de votre esprit, c’est votre outil concret pour accéder au monde. Un corps fort et en bonne santé constitue donc une richesse inestimable.

    Si vous négligez votre corps, un jour ou l’autre, tous les aspects de votre vie en patiront. Vous vous sentirez mal dans votre peau, votre confiance en vous fondra, vos facultés de concentration plongeront, et niveau séduction, je n’en parle même pas.

    En revanche, un corps bien entretenu vous permettra à court terme d’avoir de l’énergie pour être optimiste, entreprenant, aventureux, actif. A long terme, vous vivrez longtemps et dans de bones conditions. Vous pensez qu’il est impossible d’être en bonne forme passé un certain âge ? Regardez un peu Morihei Ueshiba, le fondateur de l’Aïkido. Si d’autres l’ont fait, alors vous pouvez le faire.

    Il faut donc protéger son corps comme quelque chose d’extrémement précieux. Il doit être entretenu régulièrement par des exercices, des assouplissements, et une alimentation saine.

  5. Votre savoir être : Mens sana in corpore sano, un esprit sain dans un corps sain. C’est ce qui vous a conduit vers l’indépendance. Mais la vraie richesse ne se trouve que dans l’interdépendance, dans la relation aux autres, dans l’entraide, et le fait de se rendre utile à ses proches et à sa communauté.

    C’est pourquoi la plus grande richesse intérieure que l’on puisse développer à mon avis, c’est le savoir être. Tout un ensemble de compétences synergiques dont l’aboutissement est la faculté sociale, celle de s’intégrer dans une société, dans un groupe, de communiquer et tisser des liens avec autrui.

    Rien vraiment ne bouge, mais tout est différent,
    comme ces festins qu’on mange seul, ou en les partageant.
    JJ Goldman.

    Si les richesses définies ci-dessus vous permettent de survivre, le savoir être, c’est savoir vivre. Mais pour y parvenir, la route est longue, et les obstacles nombreux. Combien d’amis se brouillent pour des broutilles ? A cause d’une incapacité à gérer ses émotions, discuter de ses problèmes, et résoudre ses conflits pacifiquement selon une approche gagnant / gagnant ?

    Pour nouer des liens, et bâtir des relations solides et durables, il faut être capable d’aller vers autrui, communiquer correctement, être digne de confiance, savoir dire non, se rendre disponible, gérer correctement ses priorités, avoir de l’humour, maîtriser ses émotions et gérer son stress, et j’en passe…

    Toutes ces facultés, ce savoir être, seront le tramplin qui vous propulsera vers une vie accomplie et heureuse. Une fois acquises, elles ne pourront jamais vous être retirées, et vous seront utiles absolument chaque jour de votre vie. Le savoir être est extrément long et difficile à obtenir. C’est justement là l’objectif du développement personnel : travailler son savoir être.

  6. Vos relations : Vous savez vivre ? Et bien, voici venu le temps de la pratique : vivez ! Tout ceci nous mène à cela : la vie n’est qu’une histoire de relations, de communication, de liens sociaux. La vraie richesse, c’est l’interdépendance. C’est appartenir à un groupe, et en être un membre actif.
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    Creative Commons License Crédit photo : 油姬

    Que ce soit au sein d’une société, d’une communauté, d’une famille, d’une association ou d’une entreprise, nous avons tous des rôles sociaux, et rien ne nous épanouit plus que d’apporter notre contribution aux autres. Se savoir utile, se donner, se poser en tant que ressource pour autrui, voilà qui nous donne une sensation d’accomplissement sans précédent.

    L’interdépendance est un échange. C’est devenir indispensable aux autres, tout comme ils vous sont indispensables. La véritable interdépendance créé des synergies et libère des énergies incroyables, rendant possible l’accomplissement de grandes choses.

    Beaucoup de gens mal dans leur peau disent « ne pas trouver leur place dans le monde ». Et bien ce monde dont ils parlent, ce n’est pas tant l’environnement, les immeubles, les magasins, que les gens qui les entourent. Et ceux qui sont passés par la solitude savent le prix d’appartenir à un groupe, d’être indispensable et de pouvoir compter sur quelqu’un en cas de besoin. Le simple fait de « relationner » est source de bonheur et de richesse.

    Considérez autrui comme votre plus grande ressource. Rien ne dépanne mieux qu’un ami lorsqu’on est dans la panade. Rien n’aide mieux qu’un groupe de potes lorsqu’il faut déménager. Rien n’est plus doux qu’une soirée aux chandelles avec sa moitié. C’est de vos connaissances que jailliront vos plus belles opportunités. Mais vous ne pouvez pas toujours prendre sans rien donner. Pour que cette fabuleuse ressource soit accessibe, vous devez, vous aussi, devenir une ressource pour autrui.

Comment devenir riche ?

J’espère que vous avez maintenant une idée un peu plus claire sur ce que signifie réellement la richesse. Vous voulez toujours devenir riche ? Trés bien, commençons par quelques exemples de choses qui ne vous rendront pas riche :

  • Acheter une nouvelle voiture plus puissante
  • Acheter de nouveaux meubles
  • Travailler plus pour gagner plus que nécessaire
  • Mettre fin à une relation parce que la personne vous ennuie

En revanche, voici quelques exemples qui vous rendront un peu plus riche :

  • Partir courir dans la nature avec des amis
  • Passer du bon temps avec vos enfants
  • Lire des livres sur le développement personnel
  • Parcourir les archives de Palsambleu ! ;)
  • Vous inscrire à un cours d’art martiaux
  • Prendre des cours de danse avec votre moitié
  • Prendre une heure par semaine pour méditer, et penser à votre avenir
  • Reprendre vos études, ou prendre des cours à la fac « juste comme ça » (l’entrée des amphis n’est pas encore controlée)
  • Appeler de vieux amis, et leur proposer une sortie
  • Écrire à de la famille

Alors, prêt à s’enrichir ?

  1. N’allez pas mal interpréter ce que j’écris. Je ne parle pas de leur taper des thunes, je parle de richesse intérieure, nuance ;) []
  2. métaphore brevetée []
  3. gagner sa vie, quelle expression horrible ! La vie, on me l’a donné. Pourquoi devrais-je encore la gagner ? []

A découvrir : Newway, Steve Pavlina, et Comme un camion

Palsambleu, c’est bien joli, mais le web regorge de ressouces intéressantes, et je trouve intéressant de vous les faire découvrir. Un peu d’ouverture sur le monde n’a jamais fait de mal à personne. Alors hop ! Nous inaugurons donc cette nouvelle catégorie avec trois sites :

Newway.fr

Edit : Newway.fr a fermé ses portes. Les liens ont donc été retirés.

Je commence par newway.fr, le blog d’Emmanuel Amar. Newway propose des articles bien construits concernant « tout ce qui rend la vie meilleure ».

J’apprécie beaucoup ce blog, et des articles comme comment développer son estime de soi, comment arrêter de grignoter, ou le trés ironique guide pour perdre tous ses amis. Si vous appréciez Palsambleu, vous trouverez surement votre bonheur sur newway.fr

Comme un camion.com

Comme un camion.com est une site sur la mode masculine, la beauté, la forme et la séduction. Un site pour les hommes, les vrais, ceux qui en on marre de ressembler à des sacs à patates, et qui voudraient prendre un peu soin d’eux.

Quoi qu’on en dise, l’apparence est d’une importance primordiale dans les rapports sociaux. Si vous avez besoin de conseils sur l’élégance masculine, vous pouvez toujours poser votre question sur le forum de Comme un camion

Steve Pavlina

Terminons en beauté avec Steve Pavlina.com, tout bonnement l’un des sites de développement personnel les plus visités au monde. Et sans doute pas pour rien. Même si le site est assez moche (Steve est daltonien, ce qui joue peut-être), et complètement mangé par la pub, il regorge de ressources passionnante sur le développement personnel, la communication, l’argent, et tout un tas d’autres sujets.

Certains articles m’ont vraiment fait réfléchir, comme Les niveaux de conscience, comment faire de l’argent avec votre blog, et 10 raisons pour lesquelles vous ne devriez jamais prendre un emploi.

Les articles sont long, détaillés, et somme toute agréables à lire… à condition de maîtriser l’anglais.

Je vous recommande chaudement ces trois sites, nul doute que vous y trouverez de quoi vous mettre dans les neurones.

Sur ce, je vous dis bon voyage et à trés bientôt

Sachez parler de vous même

La plupart des gens n’aiment pas parler d’eux. Par pudeur ou timidité, ou par peur de passer pour des raseurs, ils évitent soigneusement tout sujet de conversation portant sur eux-même, leur vie privée, leurs sentiments et leurs émotions.

Et ceux qui parlent d’eux, justement, ne savent tout simplement pas s’y prendre et sont effectivement des raseurs, des gros lourds, des égocentriques qui ne savent que parler mais qui n’écoutent jamais.

On gagne beaucoup à parler de soi

Pourtant, oser parler de soi, quand on le fait correctement, peut-être trés bénéfique dans de nombreux domaines. Voici ce que vous pourriez y gagner :

Meilleure faculté d’expression

la communication est essentiellement une question d’entraînement. Plus vous communiquez, mieux vous communiquez. La vie n’est rien d’autre qu’une histoire de relations. Je pense sincèrement que savoir communiquer est un des talents les plus importants qu’on puisse acquérir. Alors, exécution !

Une source de sujets de conversation sans fin

Quoique vous même ou les autres puissiez en penser, vous êtes quelqu’un d’intéressant. Vous êtes unique, comme votre histoire, et tout le monde peut apprendre quelque chose de vous. Si parfois, vous vous trouvez en panne de sujet de conversation, pourquoi ne pas raconter une anecdote que vous ou une de vos connaissances avez vécu ? Le tout, c’est de bien savoir raconter.

L’ouverture

Parler de soi nécessite d’outrepasser sa pudeur et sa timidité. Ce faisant, vous acquerrez une meilleure aisance relationnelle, et vous développerez votre confiance en vous.

Une meilleure connaissance de soi

Parfois, on ne sait pas ce qu’on pense vraiment avant de l’avoir formulé de manière intelligible. Parler à haute voix de vos émotions et opinions vous aidera souvent à clarifier vos pensées.

Une plus grande cohérence intérieure

Le fait d’exprimer vos états internes vous aidera à synchroniser ce que vous êtes et ce que vous faites. Cela clarifiera vos positions sur tel et tel sujets, et vous permettra de mettre à jour vos incohérences et vos croyances limitantes. Le fait de savoir que les autres pourraient apercevoir votre moi intime vous encouragera à conserver votre intégrité et votre cohérence en toutes occasions.

Un gain en charisme

Une bonne histoire interpelle, et se retient facilement. Quand les autres repenseront aux anecdotes et aux souvenirs que vous leur aurez compté, ils penseront à vous. Peut-être même iront-ils à leur tour les répéter à leurs amis, ou citeront-ils votre exemple en racontant leurs propres anecdotes. Quoiqu’il en soit, vous gagnerez en visibilité sociale. De plus, vous serez perçu comme quelqu’un doté d’une certaine franchise, ce qui est un élément important du charisme.

Et puis, vous montrerez que vous avez une vie passionnante, qu’il vous arrive des choses, que vous ne pensez pas être insignifiant, et que vous n’avez pas peur de le montrer.

L’aide des autres

Il est souvent plus facile de voir la solution d’un problème lorsqu’on a un regard extérieur. Par conséquent, en soumettant vos problèmes aux autres, vous recevrez des conseils intéressants et avisés auxquels vous seriez resté aveugle autrement. On est bien plus fort quand on travaille en synergie.

Le rapport aux autres

Tant que des gens ne se connaissent que superficiellement, ils ne sont jamais vraiment liés. En parlant de vous, vous aidez les autres à vous connaître, vous leur témoignez de la confiance et de la considération, ce qui tissera ou resserera des liens d’amitié.

Une relation de confiance

Ouvrir votre coeur, faire preuve de franchise, c’est encore le meilleur moyen trouvé pour obtenir l’effet réciproque. Vous voulez que les autres s’ouvrent à vous ? Ils ne le feront pas avant que vous même vous soyez ouvert. Quand vous dévoilez des parties intimes de votre coeur, ceux qui vous écoutent vous considérent vraiment comme une personne, et pas juste comme « quelqu’un ».

Une meilleure relation avec soi même

: Il arrive souvent que l’on se voile la face sur certains défauts, ou certains actes dont nous ne sommes pas trés fiers. Nous préférons les ignorer en les reléguant dans un coin de notre insconscient. En évoquant ces problèmes à haute voix, en racontant ces histoires dont nous ne sommes pas fiers, nous n’avons plus d’autres choix que de les dévoiler au grand jour, et d’agir pour régler nos incohérences.

Parler de soi, c’est d’abord s’accepter soi même, étape essentielle du développement personnel.

Ok, et comment s’y prend-on ?

Parler de soi n’est pas facile. Et quand on le fait, encore faut-il le faire correctement pour ne pas devenir le raseur de service. Voici quelques conseils de base pour parler de soi correctement :

Choisissez votre sujet avec soin

Il n’y a rien de plus énervant que quelqu’un qui n’ouvre la bouche que pour se vanter de ses exploits, raconter ses vacances au ski, ou mentionner sa promotion.

− L’autre jour, j’étais dans mon jacuzzi, et il m’a appelé sur mon portable pour me parler de mes copropriétés.
− Et alors ?
− Rien ! Je voulais juste te dire que j’avais un portable, un jacuzzi et des copropriétés.
François Pérusse, Les 2 minutes du peuple

Si vous parlez de vous, c’est pour solliciter de l’aide, ou pour en apporter. C’est pour tisser des liens, bâtir une relation, distraire, amuser ou plaire, mais jamais pour se vanter (ou alors, par des moyens subtils et détournés).

Vous pouvez raconter une histoire d’amour particulièrement émouvante, une anecdote tordante, une question existentielle pasionnante, un problème philosophique insoluble. Tout ce qui apporte quelque chose à vos interlocuteurs est bon à prendre. Si vous ne parlez que pour vous faire bien voir, vous pourriez aussi bien vous coller une étiquette « boulet » sur le front.

Faites-le avec les bonnes personnes

N’étalez pas votre vie sexuelle devant votre banquier, et ne parlez pas de vos vacances aux caraïbes avec votre concierge. Ouvrir votre coeur est un acte qui nécessite un certain engagement, et le faire devant quelqu’un que vous connaissez à peine pourrait le mettre mal à l’aise. Faire preuve d’un peu de bon sens devrait vous suffire pour traverser cette étape sans problème.

Choisissez votre moment

certains moments sont plus propices à l’ouverture que d’autres. Après une soirée à refaire le monde avec ses amis, l’envie de s’ouvrir, d’être plus proche est beaucoup plus grande. Raconter une histoire intime dans la queue d’un supermaché, ça la fout mal :(

N’oubliez pas d’écouter

Avoir des choses à dire ne vous dispense pas d’écouter. Une conversation est un échange, en aucun cas un flux unidirectionnel. Cherchez à comprendre avant d’être compris, et ne racontez pas une histoire si vous barbez toute votre assemblée.

J’espère que cet article vous aura convaincu de vous ouvrir aux autres. Pour conclure, n’oubliez pas cette citation de jean-Louis Aubert : voilà, c’est fini.

Croyances et réussite

Je connais des personnes à qui rien ne réussit. Leur vie est une calamité. Ces personnes sont incroyablement négatives, et répètent sans cesse des phrases du genre « Rien ne me réussit. Je n’ai jamais de chance. Les gens sont méchants. De toutes manières, je ne gagne jamais rien. Ce n’est pas la peine d’essayer, je sais que je ne réussirai pas » etc. etc.

Pourtant, d’autres semblent réussir tout ce qu’ils entreprennent. Ils sont entourés d’amis, heureux en amour, possèdent une vie professionnelle épanouissante et bien remplie, et ne se plaignent jamais.

Qu’y a-t-il de différent entre ces gens ? Oh, la liste est sans doute trés longue, et un article n’y suffirait pas. Il existe toutefois une différence essentielle : c’est leur manière de voir les choses.

Nous avons tous des croyances

Connaissez vous le proverbe « Chat échaudé craint l’eau froide ? ». Il illustre parfaitement ce dont je vais parler maintenant. Un chat plongé dans l’eau brûlante trouvera cette expérience fort désagréable, et par un phénomène d’apprentissage, il en déduira que l’eau est dangereuse. Il évitera alors de s’approcher d’eau, quelque soit sa température.

Tous les jours, nous généralisons nos expériences pour concevoir des croyances, destinées à nous permettre de comprendre et de réagir au monde qui nous entoure rapidement, sans avoir besoin de passer par un raisonnement approfondi à chaque fois.

Développer des croyances est essentiel. Vous imaginez si le chat était incapable d’apprendre de ses expériences ? Il serait condamné à se brûler à chaque fois, au péril de sa santé voire de sa vie. Les croyances nous permettent de tirer des leçons de nos expériences et de réagir plus vite au monde qui nous entoure. Elles nous facilitent la vie, en somme.

Mais si certaines croyances sont positives, et ont un aspect bénéfique sur notre vie, d’autres au contraire nous déservent, et ont un aspect négatif. En PNL, on parle de croyances limitantes.

Des croyances limitantes vous éloignent de la réussite

Petit sondage : voici une liste d’affirmations. Prenez quelques secondes pour les parcourir, et posez vous la question : « ai-je déjà prononcé ou pensé cette phrase ? » :

  • Je n’y arriverai jamais
  • Je n’ai jamais de chance
  • Ce n’est pas la peine d’essayer, je sais que je n’y arriverai pas
  • Tu sais, les maths / la politique / l’art / la cuisine / le bricolage / etc. , ce n’est pas trop mon truc
  • Je ne suis pas fait pour faire du sport
  • Les régimes ratent toujours
  • Je suis incapable de perdre du poids
  • Si j’aborde cette fille, elle va se moquer de moi
  • Je n’aurai jamais le bac, je suis un mauvais élève
  • Je n’ai pas confiance en moi
  • Je ne suis pas assez intelligent pour comprendre ça

Si vous vous reconnaissez dans l’un des points ci-dessus, vous êtes victime d’une croyance limitante. Elles portent en elles-mêmes les germes de leur propre réalité, c’est à dire que le simple de fait d’y croire fera qu’elles deviendront vraies, par un processus plus ou moins conscient.

Croyances et inconscient


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L’inconscient est la partie de l’esprit qui contient toutes les pensées, tous les souvenirs, toutes les informations qui ne sont pas accessibles par la partie consciente.

Chaque seconde, des milliards d’informations assaillent vos sens. Vous imaginez si tout se déversait dans votre conscience ? Vous deviendrez fou sur le champ ! Il est donc nécessaire de filtrer tout ça, et c’est l’inconscient qui va s’en charger. Seules quelques bribes d’information passeront le barrage de votre inconscient, mais le reste y restera confiné.

C’est ce qui explique que vous êtes capable d’entendre votre nom prononcé dans une conversation que vous ne suiviez pas. C’est ce qui explique que vous remarquiez au dernier moment la crotte sur le trottoir, alors que aviez la tête dans les nuages (ça m’arrive tout le temps).

La mère d’un enfant est capable d’entendre les pleurs de son bébé dans son sommeil, même s’il est dans la pièce à côté et si elle est endormie. Elle se réveillera alors instantanément pour voir ce qui ne va pas, alors que monsieur continuera à ronfler comme si de rien n’était.

En revanche, ce dernier entendra une branche craquer dans le jardin de l’autre côté de la fenêtre, et se retrouvera immédiatement en état de réveil, prêt à défendre le nid.

Les croyances s’autoréalisent

Nos croyances sont un des moyens les plus puissants pour communiquer avec notre inconscient. En adoptant une croyance, consciemment ou non, c’est comme si nous donnions l’ordre à notre cerveau de tout faire pour la confirmer. Nous nous plaçons en condition pour qu’elle se réalise, en mettant en place les filtres perceptuels appropriés. Nous indiquons à notre cerveau de ne nous communiquer que les informations qui vont confirmer nos pensées. Nous ne verrons, entendrons, et comprendrons que ce qu’il faut voir, entendre et comprendre pour ne pas avoir à nous détromper.

Si vous êtes persuadé que le beurre ne se trouve pas dans le frigo, c’est un peu comme si vous donniez l’ordez à votre cerveau de ne pas le voir. Bien sûr, vous finirez par le trouver, mais après un temps significativement plus long (ce qui donne parfois lieu à des scènes de ménage cocasses).

Prenons un exemple concret : vous avez eu une enfance malheureuse, et vous en êtes arrivé à concevoir la croyance qu’en général, les gens sont méchants et indignes de confiance. A priori, votre façon de percevoir votre environnement va tout faire pour confirmer ce que vous pensez.

Si quelqu’un vous bouscule par inadvertance, vous allez penser qu’il l’a fait consciemment. S’il quelqu’un vous sourit dans la rue, vous imaginerez qu’il se moque de vous.

Pour vous protéger, vous deviendrez méfiants et aggressifs de nature, et ce type de comportement ne vous aidera pas à vous faire des amis. En fait, il se pourrait même que les gens tentent de vous éviter (personne n’aime les gens susceptibles et aggressifs). Et cet état de fait va encore venir renforcer vos croyances que les autres ne valent pas le coup, et ne sont pas dignes de confiance. Votre croyance s’autoréalise dans un cercle vicieux.

Prenons un autre exemple : Vous êtes un homme, vous sortez avec des amis prendre un verre, et vous remarquez à quelques mètres une superbe jeune femme à l’aspect engageant. Il vous vient alors à l’idée de l’aborder. Si vous souffrez d’un manque de confiance en vous chronique, peut-être allez vous penser « mais si je l’aborde, elle va me jeter, et se moquer de moi ».

Si finalement vous vous décidez à l’approcher, vous risquez d’avancer en hésitant, vous allez vous couvrir de sueur, rougir, avaler votre salive, et parler avec la voix aïgue d’un enfant de coeur asthmatique. Or, une si jolie jeune femme est probablement continuellement abordée par tout et n’importe qui, et elle vous rabrouera en moins de temps qu’il n’en faut pour penser « Et voilà, encore un boulet ! ». Vous verrez votre prophétie se réaliser, ce qui n’améliorera pas votre confiance en vous.

Adopter une croyance limitante, c’est de l’autosabotage. C’est programmer son échec. C’est se condamner à la médiocrité. C’est s’interdire de saisir une opportunité ou de tenter sa chance. C’est entrer dans une spirale vicieuse dont il devient de plus en plus dur de s’extraire. Les croyances limitantes vous empêchent de vous donner à fond, de laisser s’exprimer tout votre potentiel et de déployer toutes vos ressources.

Les conflits conscient / inconscient

harry potter
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Le pire, c’est que la plupart du temps, les croyances sont inconscientes, et nous n’en soupçonnons même pas l’existence. L’inconscient est trés actif, il possède ses propres désirs, ses propres besoins, et ses propres buts. Pour parvenir à ses fins, il déploiera tout un panel de compétences, tel que l’intuition, les émotions, les souvenirs, et la pensée holistique, sans même que vous vous en rendiez compte.

Vous avez l’impression de poursuivre un but, mais votre inconscient en poursuit un autre, et vous ne comprenez plus pourquoi tout ce que vous entreprenez cafouille invariablement.

Ainsi, devant un projet motivant, vous pourriez ressentir un profond sentiment d’ennui qui vous empêchera de vous engager, tout ça parce que votre inconscient vous estime incapable de parvenir à vos fins. « c’est trop dur, laisse tomber ! » vous dit-il au travers de cette émotion.

Votre inconscient vous veut du bien, ses intentions sont positives. Mais ses méthodes donnent parfois des résultats contraires à ceux désirés. Un ado en manque d’affection pourra jouer les trublions en classe, pour attirer l’attention sur lui. Seulement, au lieu de gagner la bienveillance d’autrui, il sera vite casé dans la case « gros dur à éviter », et obtiendra l’effet contraire à celui désiré.

Le cas des croyances aidantes

Vous avez maintenant compris le pouvoir des croyances. Mais ce qui est vrai pour les croyances limitantes l’est aussi des croyances positives. Au lieu de gâcher votre vie à cause des conflits entre votre conscient et votre inconscient, imaginez un peu quel pouvoir vous détiendriez s’ils fonctionnaient en synergie ? Vous deviendriez une de ces personnes à qui tout réussit, vous pourriez vivre sereinement, sans crainte de l’échec ni de la médiocrité.

Mais pour ce faire, il va falloir synchroniser conscient et inconscient, et vous débarrasser de vos croyances limitantes poussiéreuses en les remplaçant par des croyances aidantes toutes neuves.

Voici quelques conseils pour vous y aider :

  • Identifiez les zones à problèmes : quels sont les domaines de votre vie dont vous n’êtes pas satisfait ? Y a-t-il des problèmes récurrents auxquels vous êtes confrontés, et que vous parvenez jamais à résoudre de manière satisfaisante ? Échouez vous souvent à atteindre un certain but, et en ressentez vous de la frustration ? Êtes vous victime d’un malaise ou d’un inconfort psychologique chronique en pensant à certains aspects de votre vie ? Posez vous toutes ces questions, qui vous aideront à cerner les zones pouvant potentiellement cacher des croyances limitantes.
  • Méditez : À force de courir partout, de devoir aller toujours plus vite et plus longtemps, à force de remplir le moindre moment libre par des occupations inutiles et improductives, nous avons complètement perdu l’habitude de réfléchir à nous même, de penser à ce que nous voulons vraiment.

    Faites vous un cadeau, offrez vous de temps en temps la possibilité de faire des pauses pour pouvoir plonger en vous même, vous mettre en contact avec votre moi profond. Éliminez les sources de distraction potentielles, et observez vous attentivement. Je ne parle pas de vous regarder dans un miroir, je parle de réaliser une profonde introspection : soyez attentif à vos émotions, vos sensations, vos pensées et vos idées.

    Vous pourriez peut-être prendre une retraite quelques jours dans un endroit isolé, ou vous inscrire à des cours de yoga, ou aller courir une heure de temps en temps, seul (et sans walkman, svp), ou tout simplement arrêter de considérer que c’est mal de ne rien faire, et vous asseoir quelque part, juste pour savourer le temps qui passe.

    Ces périodes de repos et d’introspection vous aideront à prendre conscience de vous même, et à comprendre vos processus interne.

  • Sachez ce que vous voulez vraiment : Parfois, les buts que nous nous fixons ne sont que des palliatifs, mais ne reflètent pas vraiment nos désirs les plus profonds. Quelles sont vos priorités dans la vie ? Qu’est-ce qui vous rendrait vraiment heureux ? Nous avons trop souvent tendance à remettre l’important à plus tard, sous prétexte que nous avons trop d’urgences à traiter.

    Si vous avez du mal à cerner vos vraies priorités, je vous conseille de lire Priorité aux priorités, de Stephen Covey, qui est me semble-t-il l’ouvrage de référence en la matière.

  • Donnez vous des objectifs, et formulez les de manière positive : Cessez un peu de réfléchir à ce que vous ne voulez pas, ça ne vous aidera pas à beaucoup. Pour faire une chose, il n’y a pas 36 façons. Pour ne pas la faire, il y en a une infinité. En formulant vos objectifs de manière négative, vous ne vous donnez aucune direction vers laquelle vous diriger, vous ne vous donnez aucun moyen d’agir. Quand vous planifiez votre départ en vacances, listez-vous les endroits ou vous ne voulez pas aller ? Si c’était le cas, vous arriveriez sans doute quelque part, mais sûrement pas là ou vous auriez aimé.

    Imaginez que votre plus grand but à court terme soit d’arrêter de fumer. A quoi allez vous penser toute la journée ? À fumer ! Pensez vous vraiment que garder l’image d’une cigarette à l’esprit vous aidera à oublier votre dépendance ? Vous ne pouvez communiquer avec votre inconscient de manière négative. Au contraire, il tentera de vous rapprocher de ce que vous vouliez éviter. Alors, au lieu d’être réactif en évitant ce que vous ne voulez pas, soyez proactif en déterminant ce que vous voulez vraiment.

  • Oubliez vos échecs, pensez à vos succès : Cessez de ruminer tout ce qui ne va pas dans votre vie. Penser au problème vous empêche de vous concentrer sur la solution.

    Généralement, quand nous sommes confrontés à divers soucis, nous nous demandons pourquoi et comment le problème est apparu, qui est responsable, et nous passons en revue les conséquences pour nous. Tout ceci est improductif, se complaire dans les gérémiades ne vous aidera pas.

    Repensez plutôt à vos précédents succès, et déterminez ce qu’il vous a manqué cette fois ci pour atteindre la réussite.

  • Choisissez un modèle, et agissez comme lui : Si vous ne savez pas comment atteindre vos buts, prenez exemple sur ceux qui l’ont déjà fait.
  • Demandez lui franchement ce qu’il en pense : Cela vous paraîtra peut-être bizarre, mais pouquoi ne pas demander franchement à votre inconscient ce qu’il en pense ? Isolez vous quelque part ou vous pouvez être seul (si vous ne voulez pas vous retrouver à l’asile), concentrez vous quelques secondes, et demandez à haute voix à votre inconscient « Eh ! Peux tu me dire ce qui ne va pas ? ». Soyez attentif à toute émotion, toute sensation qui pourrait vous parvenir, elles constituent la réponse de votre inconscient.

Décider d’adopter consciemment des croyances positives nécessite du courage. Le courage de se regarder en face, de se considérer tel que l’on est vraiment, de reconnaitre que l’on est pas parfait, et de prendre sa vie en main. Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas cette citation d’Henry Ford :

Que vous vous sentiez capable de faire quelque chose ou que vous vous en sentiez incapable… vous avez raison.