Monthly Archives: mai 2007

Tout sur les poignées de main

Parmi les nombreux gestes que nous accomplissons tous les jours, serrer des mains est un des plus courant. A force de le répéter, il devient machinal, et nous n’y pensons même plus.

Pourtant, saviez vous qu’il était possible d’apprendre énormément de choses d’une personne en lui serrant la main ? D’ailleurs, la réciproque est vrai : quand vous saluez quelqu’un en lui serrant la main, vous lui transmettez beaucoup d’informations sur vous.

La poignée de main est particulièrement importante lors de la première rencontre. Votre maman avait raison, les gens se font une opinion de vous dés les premières secondes. Or, quelle est la première chose que l’on fait lorsqu’on est présenté à quelqu’un ? On lui serre la main, bravo ! (yen a au moins un qui suit, ça fait plaisir)

Par conséquent, si votre poignée de main n’est pas convainquante, si vous ne serrez pas comme il faut, vous pourrez trés bien passer dés les premières secondes pour une minable lopette, un tyran dominateur, ou un abruti dégénéré. Ce n’est pas ce que vous voulez, n’est-ce pas ?

Et bien, voyez comme je pense à vous ! Pour vous permettre de projeter une bonne première impression, pour vous apprendre à distribuer des poignées de mains convainquantes, je vous ai concocté ce petit guide des poignées de mains.

soumission, domination et statut social

Globalement, le fait de montrer ses paumes de main est un signe de non aggression, d’excuse et de soumission. Lorsque vous voulez montrer à quelqu’un que vous ne portez pas d’armes, vous montrez vos paumes ouvertes en écartant les bras du corps. Vous faites le même mouvement lorsque vous voulez prouver votre bonne foie ou votre innocence. Vous montrez encore vos paumes en disant « tu as raison », ou en mendiant quelque chose, ou encore en suppliant quelqu’un.

En revanche, cacher ses paumes en tournant les mains vers le bas est un geste d’autorité et de domination. Vous désignez quelqu’un avec votre paume tournée vers le sol lorsque vous lui donnez une directive ou un ordre.

Vous désirez connaître celui qui porte la culotte dans un couple ? Observez les marcher main dans la main. Trés souvent, celui dont la paume recouvre l’autre (paume vers le bas, donc) sera le dominant. La plupart du temps, c’est à monsieur que revient cet honneur.

Sur les photos, les hommes politiques tentent toujours de se placer à gauche, parce qu’ainsi, leur main recouvrira celle de leur interlocuteur. Malin, non ?

Ces différents mouvements trouvent un écho dans la poignée de main. Lorsque vous serrez une main, vous pourrez grosso-modo transmettre trois attitudes : autoritaire voire dominateur en tournant la paume vers le bas, ouvert voire soumis vers le haut, ou égalité avec l’autre.

Bien entendu, à moins d’être un maître en communication expert en langage corporel, toutes ces attitudes ne sont pas volontaires. Le message est transmis et reçu de manière inconsciente. Mais il est bien là, je peux vous l’assurer.

Autorité ou domination ?


Le langage universel du corps
Philippe Truchet

Un individu dominateur aura tendance à diriger sa paume vers le bas en serrant les mains, pour montrer son autorité. De plus, la pression exercée par sa main sera plus importante que la moyenne. Vous pouvez avoir recours à ce type de poignée de main si vous saluez un subordonné, par exemple, ou encore si vous voulez paraître autoritaire et sûr de vous.

En revanche, prenez garde à ne pas abuser, car si vous transmettez un message trop autoritaire, vous pourrez provoquer un sentiment d’hostilité plus ou moins conscient chez votre interlocuteur.

Un jour, dans un cadre professionnel, j’ai salué quelqu’un qui m’a tendu sa main à l’horizontale, c’est à dire avec la paume complètement parallèle au sol. Si je rajoute qu’il m’a broyé la main, vous imaginerez bien que ce brave homme est immédiatement passé à mes yeux pour un australopithèque décérébré.

Une poignée de main trop autoritaire dissimule souvent un manque de confiance en soi ou un sentiment d’infériorité. Ce malaise est alors surcompensé par des signes de confiance et d’autorité trop appuyés pour être parfaitement honnêtes.

Faites également usage avec parcimonie de la poignée à deux mains. Il peut s’agir d’un geste extrémement chaleureux et convivial, et il est donc à réserver à vos proches. Dans le cas contraire, votre interlocuteur risque de trouver que vous « en rajoutez », et doutera de votre sincérité. Ce n’est pas pour rien que les hommes politiques emploient couramment ce type de poignée de main ;)

Ouverture ou soumission ?

Jusqu’à maintenant, vous aurez compris que paume vers le bas = autorité. En revanche, en tendant votre main paume tournée légèrement vers le haut, vous envoyez un message d’ouverture et de non aggression, indiquant que vous vous soumettez symboliquement à votre interlocuteur.

C’est un geste approprié lorsque vous saluez votre supérieur hiérarchique, ou quand vous voulez présenter des excuses à quelqu’un. Certaines écoles de commerce conseillent également à leurs vendeurs d’utiliser ce type de poignée de main1. Un client a plus de chances d’acheter ce qu’on lui vend s’il ne se sent pas influencé et a l’impression de dominer l’entretien.

En revanche, évitez ce type de poignée de main si vous souhaitez vous placer sur un pied d’égalité avec votre interlocuteur.

Gérez la pression

Si l’orientation de la paume envoie un certain message, la pression compte également beaucoup. Là encore, il faut trouver le juste milieu entre le morceau de guimauve et le casse noisette.

Avez vous déjà serré une main molle comme une éponge ? Pas trés agréable, n’est-ce pas ? Ce type de poignée de main traduit souvent une introversion, un manque de détermination, d’initiative et de confiance en soi, et le refus ou la peur de s’impliquer dans une relation. En résumé, une personalité faible.

Si votre main est molle, froide et humide, vous aurez définitivement raté le premier contact, et l’effet de sympathie suscité sera trés moyen. En effet, lors des périodes de stress ou de danger, le sang quitte les extémités du corps pour irriguer les muscles des bras et des jambes, pour préparer le corps au combat ou à la fuite2.

Par conséquent, comme le sang circule moins dans les mains, celles-ci se refroidissent et transpirent, leur procurant un toucher assez semblable à celui d’un poisson mort. Vous passerez immanquablement pour un froussard mal dans sa peau.

À l’inverse, si vous serrez trop, au lieu de vous montrer extraverti et dynamique, vous passerez pour quelqu’un de trop rigide, manquant de souplesse, d’aggressif, voire, encore une fois, de dominateur.

Le bras et les distances

Les personnes qui ont un grand besoin d’espace ont tendance à tendre le bras raidi pour serrer la main. C’est le cas des populations rurales qui ont l’habitude de la vie au grand air.

Si votre besoin d’espace est plus faible que celui de votre interlocuteur, vous pourriez être surpris, et avoir l’impression qu’il cherche à vous repousser tout en vous serrant la main. Et bien, c’est sans doute le cas, même s’il s’agit d’un geste inconscient. L’autre tente de défendre son territoire. C’est aussi parfois le signe qu’il refuse de s’impliquer dans la relation.

A l’inverse, d’autres personnes ont un besoin d’espace intime beaucoup plus réduit, et se tiendront donc beaucoup plus près pour vous saluer. L’exemple des citadins japonais est peut-être le plus expressif.

Il arrive que celui que vous saluez tire sur votre bras comme pour vous attirer à lui. Peut-être manque-t-il de confiance en lui, et préfère rester sur son territoire, ou bien cherche-t-il à vous dominer ? Sinon, c’est simplement que sa bulle intime est plus réduite que la votre.

N’oubliez pas que tout est relatif

Bien entendu, tout ce que je raconte ne doit pas être mangé comme du pain béni. Gardez à l’esprit que les gens peuvent avoir de bonnes raisons de donner des poignées de main molles ou peu dynamiques.

Ceux pour qui leurs mains sont particulièrement précieuses, par exemple, ont tendance à serrer beaucoup moins que la moyenne, pour protéger leur outil de travail. C’est le cas des pianistes, des chirurgiens, etc. Si votre interlocuteur est mou, cela ne signifie pas forcément qu’il est timide, peut-être souffre-t-il simplement d’une blessure aux doigts.

Dans certaines cultures, notamment asiatiques, les poignées de main « normales » sont beaucoup moins fermes que les notres, qui sont considérées comme aggressives.

Enfin, gardez à l’esprit que les mains d’un homme peuvent exercer une pression deux fois plus importante que celle d’une femme. Un homme considérant sa poignée de main comme dynamique sera peut-être surpris d’apprendre que les femmes redoutent d’en échanger une avec lui, par peur de finir avec les doigts en sang. C’est d’autant plus désagréable quand madame porte des bagues.

La poignée de main parfaite


Influence & Manipulation
Robert Cialdini

Depuis le début de l’article, j’ai beaucoup parlé de ce qu’il ne faut pas faire. Voici maintenant ce que je considère comme étant la poignée de main parfaite, qui vous permettra de transmettre le meilleur message corporel.

Cette poignée vous permettra de vous montrer comme quelqu’un de chaleureux, ouvert, sociable, sympathique, dynamique, sans pour autant être faible et soumis.

Avant tout, assurez vous que vos mains sont sèches, et pas trop froides. Petit truc pour les réchauffer : imaginez vous face à un bon feu de cheminée, mains tendues vers le feu. Sentez la chaleur qui envahit vos paumes, entendez les craquements du bois, et respirez l’odeur du feu. Vous devriez gagner ainsi quelques degrés.

Si vous prenez l’initiative de la poignée, tendez la main vers l’autre, la paume légèrement tournée vers la haut pour transmettre une image d’ouverture d’esprit. Si c’est l’autre qui a pris l’initiative, adoptez une distance correcte (ni trop près, ni trop loin) avant de saisir sa main.

A ce moment, vos deux paumes doivent être parfaitement à la verticale, pour vous mettre sur un pied d’égalité. Adaptez votre pression à celle de votre interlocuteur. S’il serre, serrez aussi au même niveau. S’il est mou, soyez juste un peu plus dynamiques que lui. Ne tentez pas d’avoir absolument une poignée ferme c’est le meilleur moyen de vous transformer en casse noisette ambulant.

Si vous êtes une femme qui saluez un homme, n’hésitez pas à serrer un peu plus que votre habitude. En revanche, si vous êtes une homme qui salue une femme, faites bien attention de ne pas lui broyer la main.

Il arrive que les poignées de main soient « tronquées », c’est à dire que vous ou votre interlocuteur ne saisissiez que le bout des doigts de l’autre. Auquel cas, n’hésitez pas à recommencer en saisissant sa main, et en la glissant convenablement dans la votre avec un grand sourire. Ainsi, vous montrez que cette rencontre compte pour vous.

Respectez le besoin d’espace de l’autre. S’il vous attire à lui, approchez vous légèrement. S’il vous repousse, gardez vos distances.

Avant, et pendant la poignée de main, regardez votre interlocuteur dans les yeux, tout en affichant un sourire franc et montrant les dents. S’il y a une chose qui me déplaît particulièrement, c’est lorsque quelqu’un me serre la main sans même me jeter un oeil. Profitez-en pour le saluer en prononçant son nom. Après la poignée de main, soutenez encore son regard pendant une a deux secondes.

Entraînez vous

Je suis souvent surpris de constater à quel point certaines personnes sont inconscientes d’avoir des poignées de main aussi catastrophiques. Des gens qui pensent être dynamiques alors qu’ils sont brutaux, d’autres qui pensent être calmes alors qu’ils sont mous, ou d’autres encore qui pensent être chaleureux alors que leurs mains sont moites et froides.

Pour être certain de l’effet que donne votre poignée de main, demandez à vos amis ce qu’ils en pensent. Choisissez quelqu’un de franc, qui vous dira toute la vérité. Nombreux seront désagréablement surpris. Mais c’est comme ça qu’on progresse ;)

N’oubliez pas le but premier d’une poignée de main : établir un contact pacifique, et transmettre votre meilleur message corporel. Vous n’avez plus aucune excuse pour ne plus réussir de bonnes poignées de mains.

  1. J’ai perdu mes références. Si un vrai vendeur pouvait confirmer, ça m’éviterait de raconter des con**ies []
  2. Si vous vous disputez avec quelqu’un, et que cette personne se met soudain à palir, vous feriez mieux de prendre vos distances, conseil d’ami []

Pourquoi les femmes ne disent jamais ce qu’elles pensent ?

Bernard et Bernadette sont mariés depuis des années. Un jour, alors que Bernard passait près d’elle, Bernadette lâche innocemment « Tiens, ça fait longtemps que nous ne sommes pas allé au restaurant ». « C’est vrai », répond nonchalemment Bernard en cherchant sa bière dans le frigo, avant de retourner s’asseoir devant la télé.

Au bout d’une heure ou deux, Bernard constate que quelque chose ne va pas. Mais quoi ? Après quelques secondes de réflexion, il comprend : la maison est silencieuse. Beaucoup trop silencieuse, et cela le met mal à l’aise.

Après encore quelques secondes, Bernard comprend ce qui ne va pas : Bernadette n’a rien dit depuis de longues minutes. Elle qui habituellement meuble le silence de son babillage incessant, voilà qu’elle n’émet plus un son.

De longes années de mariage ont fait de Bernard un mari expérimenté, et il sait que lorsque Bernadette se tait, c’est trés mauvais signe. Il décide d’aller au devant des ennuis pour limiter les dégâts, et appelle « Bernadette ! Ça va ? ». Pas de réponse. Il s’extrait de son fauteuil, et trouve Bernadette dans sa cuisine, en train de préparer le diner du soir, la mine renfrognée.

« Bernadette, quelque chose ne va pas ? Ca va trés bien ! » répond elle séchement sans détourner la tête de ses fourneaux. « Tu es sûre que tout va bien ? Bien sûr, pourquoi ça n’irait pas ?! S’il y a quelque chose, tu peux me le dire ».

Bernadette se retourne alors, et déverse un torrent de bile, un flot implacable de récriminations, une montagne de reproche. Bernard ne l’écoute pas ! Il ne pense qu’à lui ! De toute façon, ses émotions à elle ne comptent pas, elle n’est bonne qu’à préparer le repas et faire le ménage ! Ça fait des mois qu’il ne sont pas allé au restaurant, et quand elle lui en parle, il ne lui vient même pas à l’idée de l’inviter !

Profitant d’une seconde de répit, Bernard s’exclame « Mais, si tu voulais aller au restaurant, pourquoi ne me l’as tu pas demandé ? » Sur quoi Bernadette enchaîne « Je t’en ai parlé, tu ne m’écoute jamais, tu n’as aucune sensibilité, tu es un monstre, de toutes façons, mes parents m’avaien prévenu, etc. »

Ça vous rappelle quelque chose ?

Communication homme / femme : mission impossible ?

Dispute

Si la scène décrite plus haut éveille en vous quelque douloureux souvenir, c’est que vous avez déjà expérimenté les difficultés de communications homme / femme.

Vous souvenez vous ? Hommes et femmes ne parlent pas pour les mêmes raisons. Pour résumer, les hommes parlent avant tout pour informer et trouver des solutions aux problème. Les femmes parlent d’abord pour tisser des liens sociaux et soulager leur stress.

En plus de ces différences, un autre problème vient entraver la communication entre les sexes : les hommes sont directs, les femmes sont indirectes.

Discours direct, discours indirect

Comme dans le cas de Bernard, beaucoup d’hommes ont des difficultés à comprendre quand une femme leur demande quelque chose, parce qu’elle utilise généralement un discours indirect. Elle reste floue, vague, imprécise, et tourne autour du pot sans jamais en venir au fait. Du moins, c’est l’impression qu’ont les hommes.

Parallèlement, beaucoup de femmes trouvent que les hommes sont trop directs, agressifs voire grossier dans leur discours, et qu’il feraient bien, de temps en temps, de « mettre des gants ».

Par exemple, voici des exemples de la même demande, formulée d’un ton plus ou moins direct :

  1. Invite-moi au restaurant
  2. Tu veux bien m’inviter au restaurant ?
  3. Pourrais-tu m’inviter au restaurant ?
  4. Penses-tu qu’on pourrait aller au restaurant ?
  5. Ce serait pas chouette d’aller au restaurant ?
  6. T’as pas envie d’aller au restaurant ?

Ces formulations vont d’un discours complètement direct à un discours complètement indirect. Les hommes utiliseront généralement plutôt les trois premières formes, tandis que les femmes préfèreront les trois dernières.

Pour un homme, le discours obéit toujours à un objectif précis, il doit être pratique et direct. Ainsi, s’il décide qu’il a envie d’emmener sa compagne au restaurant, il le dira sans ambiguïté ni fioritures : « Allons au restaurant ».

Pour une femme, en revanche, le discours possède une vocation sociale. Les femmes sont les gardiennes du nid, elles doivent préserver l’harmonie, maintenir des bonnes relations et éviter les conflits.

Elles préfèrent donc parler tout en nuance, et éviter les confrontations en n’étant pas trop directes. C’est pourquoi elles utilisent tant des expressions telles que je pense, si je ne me trompe pas, il me semble, du genre, quelque chose comme ça, etc.

Les hommes sont pratiques, les femmes évitent les conflits

Confidence
Creative Commons License Crédit photo : Enzo D. (Zoen)

Entre femmes, ces imprécisions ne posent aucun problème. Elles sont en effet trés douées pour repérer les nuances dans les discours, et lisent trés bien le langage corporel de leurs interlocutrices, leur cerveau étant bien plus performant dans ce domaine que celui des hommes.

Les ennuis arrivent lorsqu’une femme utilise le discours indirect avec un homme. Ce dernier, en effet, est généralement incapable de comprendre toute la subtilité du discours et du langage corporel de madame. Par conséquent, le message passe complètement à côté de sa cible : le pauvre n’a rien compris, il s’énerve, et la discussion dégénère en scène de ménage.

Même topo quand il s’agit de signaler un problème, les hommes seront directs, et diront : « Tu as oublié d’éteindre la lumière ». Les femmes beaucoup moins : « Tiens, tu laisse la lumière allumée ? ».

Ce manque de subtilité dans la fonction discursive à une autre conséquence amusante (attention, mesdames, vous allez sourire) : les hommes prennent littéralement les mots au pied de la lettre. Ainsi, si une femme se plaint : tu ne m’emmène jamais au restaurant, elle veut dire : cela fait longtemps que nous sommes allés au restaurant, et j’aimerais que tu m’invite à sortir manger dehors. Mais l’homme comprendra : Tu ne m’emmène jamais au restaurant.

Il s’empressera donc de démentir cette assertion complètement fausse : Ce n’est pas vrai, nous sommes allé au restaurant le mois dernier ! Ce qui ne risque pas de faire avancer la conversation.

Comment faire agir un homme ?

De même, lorsqu’une femme demande : peux-tu sortir la poubelle ?, cela signifie : Sors la poubelle maintenant ! Mais un homme comprendra : peux-tu sortir la poubelle ? Ce à quoi il répondra : oui (implicitement : je peux le faire), alors que la femme comprendra : oui (je vais le faire). Pour l’homme, sa réponse n’est pas considérée comme une promesse, et ne l’engage à rien. Je sais de quoi je parle, c’est du vécu…

Et c’est ainsi qu’on en arrive à des déchirements dans les couples, tout ça à cause d’une simple histoire de poubelle. « De toutes façons, c’est moi qui me tape toutes les tâches ménagères. T’es qu’un gamin irresponsable ! Oh ! Lâche moi la grappe ! T’en as pas marre de me harceler !? »

Si elles veulent qu’un homme agisse, les femmes doivent le dire clairement et directement, et formuler leur demande de manière qui appelle un engagement. Les questions commençant par « peux-tu » ou « pourrais-tu » sont donc à exclure. Préférez plutôt commencer par « veux-tu ». Veux-tu réparer l’ampoule ?

Si l’homme donne son assentiment, demandez lui quand précisément il compte le faire, et ne le lâchez pas tant qu’il n’aura pas donné une réponse précise dans le temps. « Après mon film », ou « tout de suite après manger » sont ok. « Dans 5 minutes », « Bientôt » ou « Dés que j’aurai le temps » ne sont pas valable.

Comment régler ces problèmes

Sunset Discussion
Creative Commons License Crédit photo : Automania

Pour surmonter ces différences, les hommes doivent prendre conscience que les femmes utilisent le mode indirect, que c’est leur façon de faire, et qui obéit à un objectif précis : maintenir l’harmonie. Ils n’y a donc pas lieu de s’en offusquer. Lorsqu’une demande leur paraît floue, ou qu’une femme tourne autour du pot, ils doivent demander « explique moi exactement ce que tu attend de moi, s’il te plaît ».

De leur côté, les femmes doivent accepter le fait que les hommes ne sont pas aussi bien équipés qu’elles en matière de communication. Par conséquent, il est normal qu’ils soient « largués » de temps en temps. Elles doivent comprendre que les hommes parlent dans un but précis, et qu’il n’est pas besoin de tourner autour du pot avec eux.

J’espère que cet article pourra contribuer à éviter quelques disputes dans les couples. La prochaine fois, nous verrons pourquoi les femmes ne savent pas faire des créneaux ;)

Qui sont vos modèles ?

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Telle est la maxime proposée par le sage Jean de la Fontaine. Seulement, le brave homme a oublié un point essentiel : encore faut-il avancer dans la bonne direction.

Comme une plante nécessite parfois un tuteur pour pousser droit, les hommes ont besoin de modèles pour évoluer. Durant l’enfance, ce rôle est tenu par les parents, puis par d’autres personnes au cours des différentes phases de la vie (les copains de classe, le chanteur à la mode, le superhéros de film, les collègues de bureau, le conjoint, etc.)

Choisir un modèle permet de se donner une image idéale à atteindre, des exemples de comportements, d’idées, parfois même de styles à adopter. Bref, quelqu’un à qui ressembler.

Malheureusement, une fois un certain âge atteint (variable, selon chacun), la plupart des personnes estiment qu’il est temps de « vivre par elles mêmes », et cessent de prendre exemple sur autrui. Une fois leurs schémas comportementaux bien établis, elles cessent d’en rechercher de nouveaux autour d’elles, et se contentent de vivre sur leurs acquis sans plus se remettre en question.

Un autre problème courant est l’adoption de mauvais modèles. L’exemple classique, c’est l’ado en recherche d’identité qui cherche à imiter les « gros durs » de l’école, adoptant parfois des comportements dangereux voire autodestructeurs.

Pourtant, il n’y a pas d’âge pour évoluer. Et quand on évolue, on a toujours besoin de modèles pour avancer dans la bonne direction. Voici donc quelques conseils pour vous choisir le modèle qui vous convient.

Se remettre en question

La première étape du processus, c’est d’accepter de se remettre en question. Un modèle doit servir de tuteur pour l’évolution, et qui dit évolution dit changement. Commencez par admettre que nul n’est parfait, et que vous ne faites pas exception à la règle. Même moi, j’ai des défauts ! Vous imaginez1 ?!

Commencez par faire le point sur les aspects de votre personalité que vous voudriez améliorer. Quels sont les défauts que vous voudriez corriger ? Quels sont les qualités que vous souhaiteriez développer ? Quelles compétences voudriez vous acquérir ? Dressez une liste, et triez les éléments par ordre d’importance.

Si vous hésitez, une bonne méthode consiste à passer en revue les gens que vous admirez. Quelles sont les caractéristiques de leur personalité que vous appréciez le plus ? Qu’est-ce qui fait que vous les admirez tant ? Il est probable que ce seront les points que vous souhaiterez développer chez vous.

Par exemple, vous pourriez arriver à la conclusion suivante : « J’aimerais être plus patient, plus persévérant, et moins renfermé ».

Je pense qu’il est bon, au moins dans un premier temps, de ne considérer qu’un nombre restreint d’éléments. Après tout, personne ne vous demande de devenir parfait du jour au lendemain. Le développement personnel est une route, pas une destination. Ainsi, concentrez vous sur une ou deux caractéristiques.

Je me répète peut-être, mais pour parvenir à évoluer, il faut réellement le vouloir. Si vous n’avez aucune envie d’évoluer, libre à vous. Je ne suis pas là pour vous forcer. Vous êtes grands, maintenant :) Mais tant que vous n’aurez pas effectué cette démarche, vous ne trouverez aucun modèle valable. Comme le dit un proverbe boudhiste : Quand l’élève est prêt, le maître apparait.

Se choisir un modèle

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Vous voilà maintenant pleinement conscient de vos imperfections, et désireux de faire évoluer votre personalité. L’étape suivante va être de choisir un modèle approprié, lequel saura vous inspirer pour atteindre votre but.

Vous allez devoir choisir une ou deux personnes qui détiennent ces facultés que vous devez acquérir. Vous souhaitez devenir plus social ? Pensez à un fêtard de vos amis pour qui la communication n’a pas de secret. Vous souhaitez devenir moins stressé ? Choisissez quelqu’un dont la philosophie et le calme sont à toute épreuve.

Tout à l’heure, vous avez passé en revue les gens que vous admiriez ? Et bien c’est sans doute parmi eux que se trouvent les meilleurs modèles. Puisqu’en général, les gens que l’on admire détiennent des qualités et les compétences que l’on convoite. Et c’est d’eux qu’on aimerait le plus être admiré.

Un bon modèle est quelqu’un que l’on connait bien, et dont ou peut facilement prévoir le comportement. Préférez donc un proche, un membre de la famille ou un ami. Évitez de prendre pour modèle le chanteur à la mode, ou je ne sais quelle star médiatisée que vous n’avez même jamais aperçu en vrai. Ces gens sont souvent admirés pour de mauvaises raisons, et leur personalité est idéalisée.

Nous avons tous dans notre entourage des gens que nous admirons pour certaines de leurs capacités, ou pour certains aspects de leur personalité. Généralement, le choix d’un ou plusieurs modèles se fait assez naturellement. Passons maintenant à l’étape suivante, à savoir…

Suivre l’enseignement de votre modèle

Nous allons donc apprendre à suivre l’enseignement d’un modèle. Avant toute chose, vous devez savoir qu’un modèle n’est pas un mentor, qui vous enseignera tout ce qu’il sait. Ce n’est pas non plus un coach, qui vous guidera activement à travers les étapes de votre développement personnel. Ce n’est pas un enseignant auquel vous poserez des questions pour savoir « comment il fait ».

Le concept clé, ici, est l’imitation. Vous allez devoir analyser de quelle manière votre modèle réalise ce qu’il réalise, et vous servir de votre étude pour faire la même chose. Pour cela, je pense qu’il est mieux que votre modèle ne soit même pas au courant de la chose. En gros, évitez d’aller le voir en lui disant « eh ! tu sais, tu es mon modèle ».

Si vous procédez ainsi, vous risquez de biaiser son comportement lorsqu’il sera en votre présence, puisqu’il se saura observé. Comme en physique quantique, la mesure modifie l’état du système. En clair, votre observation modifiera ce que vous voulez étudier, et vous l’aurez dans l’os.

Procédez plutôt comme un journaliste animalier, qui observe en évitant autant que possible de se montrer. Moins intrusive sera votre observation, mieux ce sera.

Délimiter le contexte de l’étude

Il est important de délimiter le contexte précis de l’étude, pour ne pas vous disperser. Pour cela, posez vous les questions suivantes :

  • Quelles sont les compétences / qualités que je souhaite observer ? Tout n’est pas forcément bon à prendre chez votre modèle, et ses qualités ne l’empêchent pas d’avoir d’autres défauts. Sachez dés le début délimiter les points que vous allez observer.
  • Quelles sont les situations propices à l’observation ? Si vous voulez découvrir comment votre modèle parvient à se faire des amis, à quoi bon l’observer quand il fait la vaisselle ?

L’apprentissage passe par l’observation

Vous voilà dans la bonne situation, vous savez quoi observer : vous êtes maintenant fin prêt pour l’étude. Il faut maintenant analyser les comportements de votre modèle, en vue de les reproduire plus tard.

Que pense-t-il ? Quel est son état d’esprit ? Que dit-il, avec quels mots, quand, à qui, et à quelle fréquence ? Que fait-il ? Comment se tient-il ? Quelles sont les expressions faciales qu’il affiche ? Est-il souriant ? Confiant ? Taquin ? Lance-t-il des blagues ou est-il sérieux ?

Ne vous contentez pas d’une analyse superficielle, essayez vraiment de vous imprégnez de sa personalité, son état d’esprit, sa physionomie, ses idées, ses valeurs, ses croyances, etc.

Reproduire ce que vous avez observé

Radiateur !
Creative Commons License Crédit photo : Fanch The System !!!

Nous en arrivons au point crucial du processus. Le temps est venu de mettre en pratique ce que vous avez appris ! tatadadaaaam (musique grandiose) !

Et bien, que dire, sinon « lancez vous ! » ? Vous savez dans quelles situations vos défauts s’expriment. Vous savez dans quel contexte vous mettriez en application vos nouvelles compétences. Et bien à ces moments là, au lieu de laisser s’exprimer vos schémas comportementaux habituels, prenez quelques secondes pour réfléchir.

Si j’étais Machin, qu’est-ce que je penserais ? Que dirais-je ? Que ferais-je ? Comment me tiendrais-je ? Comment réagirais-je ? etc. C’est à vous de jouer.

Avant de conclure cet article, je voudrais ajouter quelques petites précisions. D’abord, ne perdez pas de vue votre objectif. Vous allez devoir « copier » certains aspects de votre modèle, certes. Mais n’oubliez pas qu’il ne s’agit pas d’imiter pour imiter, mais de s’approprier des compétences et des qualités. Vous devez les faire votre, et pas vous contenter de les simuler.

Ensuite, n’oubliez pas de rester vous-même. Un modèle ne sera jamais rien d’autre qu’un tuteur qui vous aide à pousser dans la bonne direction. Vous ne devez pas devenir quelqu’un d’autre, ni vivre dans sa réalité. Il s’agit simplement d’évoluer.

Enfin, peut-être vous poserez vous la question : pendant combien de temps devrai-je continuer à prendre des modèles ? Ma réponse : tant que vous ne serez pas parfait ;) Continuez, et un jour, le modèle, ce sera vous.

  1. Je sais, je sais, c’est dur à croire, mais c’est ainsi. Cela dit, je n’en ai pas tant que ça, rassurez vous ;) []

L’arme ultime contre le stress

Nouveau ! Découvrez notre guide concis et pratique contre le stress.

Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui ne se sente jamais stressé ? Si oui, vous pouvez partir, ya rien à voir. Pour les autres, vous devez savoir que le stress est quelque chose de particulièrement pénible à supporter.

Le sujet d’aujourd’hui consiste donc à apprendre à nous débarrasser du stress une bonne fois pour toute.

Le stress, fléau des temps modernes

Le stress est une calamité, une force terrible qui sape notre moral et mine notre santé. Des recherches ont montré qu’un fort niveau de stress pouvait avoir des conséquences désastreuses sur la qualité de vie :

  • Hypertension, risques cardio-vasculaires
  • Mauvaise qualité du sommeil, insomnie
  • Anxiété, tristesse, désespoir, déprime
  • Irritabilité, hostilité, violence
  • Fatigue, épuisement
  • Perturbation de la digestion, diarrhée, ulcère
  • Affaiblissement du système immunitaire, réactions allergiques
  • Problèmes de concentration et de réflexion, perte de mémoire
  • Diminution de la productivité personnelle, mauvaise créativité
  • Diminution des performances sexuelles (et oui !)

Et la liste est encore longue. Vous l’aurez compris, stress = pas glop1 ! A ce rythme là, autant se tirer tout de suite une balle dans la tête, on gagnera du temps.

Et pourtant, partout autour de moi, j’entends des gens dire « Ohlala, je n’arrête pas de courir partout », « J’ai jamais le temps de rien faire », « Pfou ! vivement les vacances » Et j’en passe. Et ces gens stressent, stressent, stressent ! Ils feraient bien de se poser deux minutes, et de réfléchir tranquillement aux conséquences de leurs actes. À quoi bon vivre en étant stressé en permanence ?

Remonter à la source

Pour soigner le stress, nombreux sont ceux qui prônent la relaxation, le sommeil, une alimentation équilibrée, etc. Ces remèdes sont excellents, et constituent de toutes manières de bonnes pratiques de vie, mais ils s’attaquent aux symptômes, et pas au mal. Pour guérir le stress, ma méthode est encore plus efficace : il suffit de ne pas stresser :)

Cette méthode, je l’ai développé au fil des années, et je l’utilise quotidiennement. Je peux vous assurer qu’elle est efficace : mon entourage pourrait vous le confirmer. Je suis souvent qualifé de « trés calme ». On m’a même plusieurs fois reproché de l’être « trop ».

Cette méthode miraculeuse se résume à peu près ainsi :

  1. Ne faites pas une montagne de quelque chose si ce n’est pas vraiment grave
  2. Souvenez vous que rien n’est vraiment grave

Et voilà, vous êtes maintenant paré à affronter sereinement les situations les plus impitoyables de la vie. Pardon ? Plus de détails ? Trés bien, trés bien… Voici donc quelques conseils pour mettre en pratique ce que vous venez d’apprendre.

Vous êtes responsable de votre stress

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’aucun événement n’a de signification intrinsèque. C’est à dire que rien n’est grave en soi. Les événements n’ont que la signification que vous voulez bien leur accorder. Ainsi, si vous décidez que quelque chose n’a pas d’importance, et qu’il n’y a pas lieu de s’en faire, alors vous ne vous ferez pas de mauvais sang.

L’inverse est vrai. Nombreux sont ceux qui considèrent le moindre imprévu anodin, le moindre contre-temps, le moindre souci comme des catastrophes. Ces gens stressent à tout bout de champ, sans arrêt, avec les conséquences que l’on sait.

Pour illustrer ceci, prenons un exemple un peu extrême : celui de la mort. A priori, chez nous, il n’y a rien de plus terrible que de perdre un proche. Pourtant, dans d’autres cultures, ce même événement est fêté avec joie, et les gens se réjouissent en pensant que le défunt est plus heureux dans l’au-delà.

Tejado bicolor
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Le fait qu’un événement vous stresse n’est pas la faute de l’événement, c’est votre faute à vous. C’est vous qui vous le représentez d’une certaine manière, en fonction de vos expériences, vos valeurs, vos croyances, votre physiologie, et bien d’autres paramètres (je les détaillerai dans un prochain article).

Le schéma est toujours le même : un événement survient (panne de voiture), vous le représentez d’une certaine manière (arhr, j’en ai marre, quelle tuile), ce qui vous conduit à certains états (stress).

A priori, vous n’avez aucun contrôle sur les « tuiles » qui vous tombent dessus. En revanche, vous pouvez influer sur vos représentations pour parvenir aux états qui vous conviennent le mieux. Première étape, prenez conscience de cet état de fait, et assumez l’entière responsabilité de votre stress. Quand vous aurez cessé de l’attribuer à des causes externes, vous aurez fait un grand pas en avant.

La bonne nouvelle, c’est que puisque vous créez votre stress, vous détenez également le pouvoir de le faire disparaître.

Une question de perspective

Tout est une question de perspective. Face aux événements, nombreux sont ceux qui ne voient que le côté négatif. Pourtant, chaque situation à des côtés négatifs et positifs. Pourquoi ne pas se focaliser sur le positif, et délaisser le négatif ?

La prochaine fois que vous manquerez votre train, au lieu de vous lamenter « Ahrr ! Je vais être en retard à ma réunion d’affaire trés importante, c’est une catastrophe ! », pourquoi ne pas penser en souriant « Bon, et bien il me reste deux heures avant le prochain. Ça tombe bien, j’ai toujours rêvé de visiter la ville ».

Parfois, les conséquences négatives de quelque chose sont directement visibles, tandis qu’il faut fouiller un peu pour découvrir le côté positif. Les avantages d’une situation désagréable sont souvent indirects. Faites l’effort de chercher. Faites vraiment l’effort. Si vous vous contentez de lever les yeux en l’air 5 secondes avant de dire « non, désolé, je suis vraiment dans la m…, je ne vois rien de positif là dedans », alors cette situation n’aura réellement aucun aspect positif pour vous.

C’est un travail de l’esprit. Faites le test maintenant : pensez à une situation de votre vie qui vous déplaît, ou un problème que vous affrontez en ce moment, et qui génère du stress. Maintenant, essayez de dégager tous les points positifs relatifs à cette situation, même les plus indirects. Si vous pratiquez souvent, ce mode de pensée deviendra un réflexe.

C’est exactement ce que font ceux qui prétendent que marcher dans la m.. porte bonheur ;)

Vous venez de vous faire virer ? Peut-être que ce job n’était pas fait pour vous, et qu’il ne vous rendait pas heureux ? Voici une excellente opportunité de rechercher quelque chose de mieux. En attendant, vous voilà avec plein de temps libre pour profiter de la vie.

Votre copine vient de vous plaquer ? Après tout, vous êtes bien mieux sans elle. À vous la liberté ! Vous allez pouvoir sortir, vous éclater, et peut être enfin trouver le temps de faire du sport, pour vous façonner un corps d’athlète. Et qui sait ? Peut-être que la prochaine fois qu’elle vous reverra, elles tombera en pamoison devant votre nouveau corps de rêve ?

Vous avez sûrement déjà entendu cette phrase : « Bha ! Dans 20 ans, j’en rirai ». Peut-être même l’avez vous déjà employée ? Et bien, pourquoi ne pas commencer à en rire dés maintenant ?

L’humour est une arme formidable contre le stress, et tourner vos soucis en dérision vous aidera considérablement à les relativiser. Le rire a des vertues innombrables, et ses effets sont diamétralement opposés à ceux du stress. Et n’oublions pas cette dévise de Figaro, personnage de Beaumarchais :

Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer

Relativisez le côté négatif

Suddenly things seem crystal clear to me ...
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En plus de voir le côté positif, tâchez également de relativiser le côté négatif des choses. Vos problèmes sont-ils si grave que ça ? Méritent-ils vraiment que vous en perdiez le sommeil ? Prenez 5 minutes pour y réfléchir.

Imaginez quelles seront les conséquences réelles qu’auront sur vous les événements qui vous causent tant de stress. Projetez vous dans le futur. Dans une semaine, un moins, un an. Que restera-t-il vraiment de vos problèmes ?

Une autre technique intéressante, c’est d’utiliser le « et alors ? ». Parfois, quand quelqu’un me fait part d’un « grave problème », je le considère d’un air surpris en lui demandant « et alors ? ». Et l’autre me répond « Mais c’est une catastrophe ! Ah bon ? Pourquoi ? Mais parce que c’est trés embêtant ! Mais pourquoi ? Oh ! Tu m’énerve, à la fin ! »

Quand vous croulez sous les soucis, utilisez le « et alors ? » pour en découvrir la gravité réelle. Après plusieurs « et alors », vous découvrirez souvent que les catastrophes qui vous tombent dessus ne sont pas plus graves que des cloques aux pieds2.

« Arh ! J’ai raté mon train ! Et alors ? Je vais arriver en retard ! Et alors ? Je vais rater le début de la réunion ! Et alors ? Je vais devoir me taper le compte rendu de réunion ! Ben, tu en as pour 5 minutes à le parcourir ?! Oui, mais… bon! »

Une dernière méthode, pour relativiser, c’est de comparer vos malheurs à ceux qui sont encore plus malheureux. Il y a une chose que j’ai remarqué de nombreuses fois, c’est que les gens qui ont subis des soucis vraiment importants (problèmes de santé, perte d’un être cher, etc.) sont souvent gentils, serviables et généreux, et respirent le bonheur et la joie de vivre.

Peut-être cela vient-il du fait que ceux-là ont appris à relativiser, et qu’à côté de leurs plus grands malheurs, rater un train n’est pas grand chose ? Alors, pourquoi attendre de subir de tels ennuis pour apprendre à relativiser ?

Faites preuve de souplesse

Devise shadock : s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Une devise shadock dit « s’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème ». Sous l’apparence comique second-degré se cache un véritable principe de vie (si si !). Tout problème a sa solution, y compris les votres.

Quels que soient les ennuis qui vous tombent dessus, il existera toujours un moyen d’en venir à bout. Si vous parvenez à vous en persuader, vous aborderez les épreuves de la vie beaucoup plus sereinement.

En pratique, quand un problème me tombe dessus, je m’imagine dans le futur à un moment ou le problème sera résolu. Ensuite, je pense à ce qui s’est passé entre ce moment et le moment présent. Même si la solution ne vient pas forcément toute seule, cela me soulage énormément de penser à quel point cette situation déplaisante n’est que provisoire.

Si vous pensez réellement qu’une solution au problème existe, vous allez réellement agir pour la trouver. En revanche, si vous considérez d’emblée le problème comme insoluble, vous vous contenterez de subir les événements en vous laissant abattre. Dans le premier cas, le fait d’agir pour résoudre vos problèmes vous aidera effectivement à trouver une solution.

Si vous séchez décidément sur un problème, c’est peut être que vous ne le considérez pas sous le bon angle. C’est l’essence même de la devise shadock : si vous ne trouvez pas de solution, c’est peut-être que vous ne vous attaquez pas au bon problème.

Vous n’arrivez pas à trouver un nouveau job ? Avez vous pensé à créer votre boite ? Votre petit copain refuse de vous revoir ? Au lieu de le harceler, peut-être est-il temps de commencer à chercher quelqu’un d’autre ?

Faites preuve de souplesse. Cette philosophie est à la base d’un art martial tel que le judo3, utiliser la force de l’adversaire, et non aller contre elle. Si vous êtes coincé par quelque chose, ne vous acharnez pas. Allez voir ailleurs, et peut-être qu’au retour, vos soucis auront d’eux même trouvé réponse. Et adieu le stress !

Voyez les échecs comme de l’expérience

Dans la vie, il n’y a pas que des réussites. Nous avons tous nos quotas d’échecs. Face à nos ratés, nous avons deux possibilités : Nous pouvons nous enfoncer, et penser « Je suis nul, je n’arriverai jamais à rien ». Nous pouvons également en tirer de la force, penser « Ok, je me suis planté. Ça arrive à tout le monde. Maintenant, tirons les leçons de nos échecs, et allons de l’avant ».

Ce sont deux façons différentes de considérer la même situation. Mais l’une vous affaiblira, vous fera douter de vous, ronger votre frein, et tourner du mauvais sang. L’autre vous rendra plus forte, et augmentera votre pouvoir personnel. Laquelle choisissez vous ? N’oubliez pas les leçons du brave Nietzsche :

Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort

Une fois que vous aurez fait votre cette sage devise, la peur de l’échec vous tourmentera bien moins. En considérant certaines situations, non comme des dangers, mais comme des opportunités, vous rendrez votre vie beaucoup moins désagréable.

Travaillez vos positions

Vous souvenez vous que votre physiologie influe énormément sur votre état d’esprit ?. Le stress, qui équivaut à une tension de l’esprit, va causer d’énormes tensions dans vos muscles. Si elles persistent, elles peuvent finir par être douloureuses.

C’est ce qui explique la douleur que vous pouvez ressentir dans la nuque, les épaules et le dos durant les périodes de stress. D’ailleurs, c’est dans ces moments qu’on accueille un bon massage avec le plus de plaisir.

Ainsi, si vous voulez vous détendre l’esprit, commencez par détendre votre corps. Faites vous masser, ou bien pratiquez l’auto-massage. Respirez profondément, prenez conscience de vos tensions musculaires, et appliquez vous à les faire disparaître consciemment. Au fur et à mesure de la disparition de vos tensions, votre esprit, lui aussi, se sentira libéré.

Sur le long terme, pourquoi ne pas pratiquer des arts qui mettent l’accent sur la connaissance de soi et le relâchement des muscles, tels que l’aïkido, le yoga, ou le tai chi chuang ? Une pratique régulière permet d’apprendre à se détendre le corps comme l’esprit dans la vie de tout les jours.

Pour conclure

Ces quelques conseils sont ceux que j’applique au jour le jour pour m’épargner le stress. Essayez-les, vous m’en direz des nouvelles. Si ça ne suffit pas, d’autres solutions existent. Maintenant, attention à ne pas tomber dans l’excès inverse. Il ne s’agit pas de perdre le sens des réalités, mais simplement de se soulager l’esprit, et de rester en bonne santé.

N’oubliez pas qu’à la base, le stress est une réaction naturelle nécessaire à la survie. Ne négligez pas les messages que vous envoie votre corps.

  1. Pour ceux qui se demanderaient d’où vient cette sympathique expression, et quelle est sa signification exacte, sachez qu’il s’agit de l’expression employée par Pifou, pour manifester son mécontentement. Pour mémoire, Pifou est un personnage de bande-dessinée, et également le fils de Pif le chien []
  2. Quoique parfois, les cloques aux pieds peuvent être extrèmement dérangeantes. Mais nous nous égarons. []
  3. Judo signifie « voie de la souplesse » []

Le guide du rasage

Cet article s’adresse aux hommes, aux vrais, et notamment aux adultes pubères, heureux possesseurs d’une capilarité pleinement développée. Attendez mesdames ! Ne partez pas si vite ! Je suis sûr que vous trouverez tout de même une ou deux choses intéressantes pour vous. Vous allez comprendre trés bientôt.

Je vais parler d’un acte quotidien et fort répandu, j’ai nommé le rasage. Aujourd’hui, tout le monde ou presque se sert de rasoirs jetables et de mousse en bombe pour se raser tous les matins. J’ai moi même commencé ainsi.

Les inconvéniants des rasoirs jetables

Si ces accessoires sont si répandus, c’est sans doute qu’il sont trés pratiques. Une pression, et hop ! De la mousse à disposition. On sort le rasoir du paquet et hop ! Paré à raser, capitaine !

L’ennui, c’est qu’en dehors des aspects pratique et rapide si attractifs, rasoirs jetables et mousse en bombe présentent de nombreux inconvéniants :

  • C’est cher ! Je n’ai jamais vraiment calculé en détail, mais les rasoirs jetables reviennent vite cher. Bien entendu, il existe des qualités différentes, mais si on ne veut pas se passer la barbe à la rape à fromage tous les matins, et bénéficier d’un minimum de confort, il faut y mettre le prix.
  • Ca pollue : Un rasoir jetable, comme son nom l’indique, ça se jette. Imaginez que vous vous rasiez tous les jours pendant toute votre vie. Cela représente un bon paquet de rasoirs en plastique qui partent dans la nature. S’ils ne sont pas recyclé, bonjour les dégâts. Pareil pour les bombes de mousse à raser, qui se rajoutent à nos déchets déjà trop nombreux.
  • L’efficacité est limitée : Et oui, le truc, c’est que la plupart des rasoir jetables disposent d’une petite bande lubrifiante qui passe sur la peau juste après les lames. Vous pouvez alors avoir l’impression que le rasage est trés efficace puisque votre peau vous paraît lisse. Je vous assure qu’il n’en est rien.

    Personnellement, si je me rase le matin avec un jetable, le soir, je suis déjà rapeux comme du papier de verre. D’autres systèmes sont bien plus efficaces, et permettent de garder la peau douce au moins une journée complète.

  • C’est crade : Il est horriblement difficile de nettoyer un jetable. Vous pouvez le passer sous l’eau, il restera toujours des poils coincés sous la lame. C’est trés personnel, mais j’ai horreur de ça :) Quand à la bombe, son tube s’encrasse, et au bout de quelques jours, on se retrouve avec un paquet de vieille mousse dans le bouchon.

Il existe de nombreuses alternatives aux rasoirs jetables. Certaines sont trés peu utilisées. D’autres ont complètement disparues. Je ne les ai pas toutes testées, mais j’en ai tout de même retenu deux intéressantes.

Le coupe-choux


Rasoir coupe chou Spartacus
Thiers-Issard

Vous souvenez vous de ces vénérables lames qu’utilisaient les barbiers jadis ? Vous en avez peut-être déjà vu dans quelque western ? Encore utilisé chez les coiffeurs et les barbiers, le coupe-choux est un rasoir à lame unique, laquelle se replie pour rentrer dans le manche. Admirez l’image si vous ne voyez toujours pas de quoi je parle.

L’avantage de ce type de rasoir, c’est qu’il ne laisse absolument aucune chance au poil. Le coupe-choux procure tout simplement le meilleur rasage possible, et jamais vous n’aurez la peau aussi douce. Il m’est arrivé de garder la peau lisse deux jours entiers après en avoir utilisé un.

Autre avantage du coupe-choux : si vous en prenez soin, vous pourrez le garder toute votre vie. Une fois acheté, vous n’aurez plus guère de frais que le matériel d’entretien. Pas de déchet, rien à jeter, le coupe-choux est parfaitement écolo, et assez abordable sur le long terme.

Ajoutons qu’il s’agit d’un objet de grande classe. Le manche peut-être en bois et acier, ou en corne, et la lame imposante est souvent décorée. Si vous avez l’occasion de voir un vrai coup-choux, vous verrez qu’il s’agit d’un objet vénérable, preque une oeuvre d’art. Cela peut paraître stupide à lire, mais si vous faites réellement l’expérience d’en utiliser un un jour, vous comprendrez de quoi je parle.

Le coupe-choux est un objet imprégné d’histoire, qui rappelle à nous des souvenirs enfouis, une atmosphère empreinte de nostalgie, de films en noir et blanc, de respect des valeurs et de bon vieux temps. A l’inverse d’un rasoir jetable, simple objet remplaçable et échangeable, chaque coupe-choux possède son identité et son histoire. En utilisant un coupe-choux, vous réintroduirez dans votre famille le rituel ancestral qui consistait pour les pères à apprendre aux fils à se raser.

Vous avez déjà vu un jetable avec une histoire ? Avez vous déjà eu besoin d’enseigner à quelqu’un à utiliser un jetable ? Bref ! Tout ça pour dire qu’avec un coupe-choux, vous pourrez vous la péter grave !

Inconvéniants du coup-choux


Rasoir coupe chou manche ébène
Dovo

Le coupe-choux possède de réelles qualités, mais il faudra les payer. Tout d’abord, sachez que son maniement est loin d’être aisé. Il vous faudra de nombreuses heures de pratiques avant de maîtriser son utilisation, et d’être capable de vous raser sans vous entailler le visgage.

Et oui, la moindre erreur sera immédiatement sanctionnée : coupure ! Et profonde, encore. Le coupe-choux peut-être dangereux, et il est possible de se couper assez profondément avec, étant donné que la lame n’est pas protégée.

Dans tous les cas, un rasage au coupe-choux prend du temps. La précipitation n’a pas sa place, et il faudra compter au moins une bonne demi-heure pour une séance complète.

Et puis un tel rasoir demande de l’entretien. Il faudra régulièrement l’affuter au moyen d’une pierre à aiguiser ou d’un cuir, et il faudra s’assurer que la lame reste propre pour qu’elle ne s’abîme pas.

Je dois avouer que ces inconvéniants ont fini par avoir raison de ma motivation, et après quelques semaines d’utilisation, j’ai fini par essayer un autre type de rasoir.

Le rasoir de sécurité


Rasoir de sécurité
Merkur

Après avoir abandonné le coupe-choux, je me suis rabattu sur le rasoir de sécurité à lame interchangeable à double tranchant (cf. photo) C’est à ma connaissance la solution présentant le meilleur rapport entre efficacité, efficience, sécurité, rapidité, écologie, et prix.

Ce type de rasoir possède un manche fixe surmonté d’une sorte de capuchon dévissable, et comme son nom l’indique, seule la lame doit être changée. Cette opération se fait de la manière la plus simple possible : on dévisse, on enlève l’ancienne lame, on met la nouvelle, on revisse, et voilà. Vous n’aurez donc plus besoin de passer des heures à entretenir votre rasoir.

Si le coupe-choux demeure le leader incontesté dans ce domaine, ce rasoir fourni tout de même un rasage de qualité sans commune mesure avec un jetable. Et si le risque de coupure reste un tout petit peu plus élevé, il reste indéniablement plus sûr que le coupe-choux. Et fini les poils coincés dans la microscopique lame. On dévisse un petit coup, on rince, et c’est tout propre.

De plus, quand un jetable s’essoufle au bout d’un ou deux rasages, les lames interchangeables sont beaucoup plus resistantes. Il m’est arrivé de me raser plus de dix fois avec une même lame, sans perte de confort notable. Du coup, le rasoir à lame interchangeable produit moins de déchets, et est beaucoup plus écologique.

Enfin, s’il est moins prestigieux qu’un coupe-choux, un tel rasoir reste un objet que l’on peut conserver longtemps, et conserve une certaine identité. Pour info, mon rasoir actuel appartenait au grand-père de ma dulcinée. C’est dire s’il a vécu.

Je suis réellement convaincu que ce type de rasoir est celui qui me convient le mieux. Cela dit, si le choix du rasoir est important, cela n’est pas la seule manière de modifier vos habitudes de rasage. Voici quelques conseils qui vous permettront de gagner en confort.

Utilisez un savon et un blaireau


Savon à barbe
Plisson

Si vous ne deviez suivre qu’un conseil, ce serait celui-ci : remplacez votre bombe de mousse à raser par un blaireau et un savon à barbe. Je n’ai jamais vraiment apprécié la mousse en bombe. Son utilisation suppose que vous l’étaliez sur vos mains, et j’avais tendance à en mettre un petit peu partout.

L’utilisation du blaireau change tout. Le matin, au lieu de devoir saisir à pleine main la froide et impersonnelle bombonne, au lieu de vous tartiner les mains de mousse disgracieuse et peu pratique, vous aurez le plaisir de garder vos doigts propres et disponibles tout en sentant avec délice la caresse soyeuse des poils du sympathique mustélidé masser vos poils en douceur. C’est une sensation trés agréable.

Lorsque vous étalez du savon à barbe à l’aide de votre blaireau, vous massez le poil ainsi que la peau, et vous facilitez le rasage tout en diminuant le risque de coupures. De plus, les mouvements du blaireau contribuent à se débarasser des peaux mortes, et augmentent l’efficacité du rasage. Enfin, les poils sont relevés, et ils devient plus facile de les raser net. Comme le dit le proverbe : « Barbe bien savonnée est à moitiée rasée ».

Je vous déconseille d’acheter un blaireau synthétique à 5€ que l’on trouve en supermarché. Vous allez vous coller des poils partout, et ce ne sera pas confortable. Un vrai blaireau qui se respecte doit être en vrai poils de vrais blaireaux (d’où le nom, pour ceux que se demandaient). Ensuite, il existe différentes qualités, mais compter 50€ pour un bon blaireau. C’est un investissement, un bon blaireau se garde longtemps. La maque Plisson, par exemple, à fait ses preuve depuis belle lurette, et était déjà utilisée par de Gaulle ou Napoléon. De même, préférez un savon spécial conçu explicitement pour cet usage.

Une fois utilisé, le blaireau doit être rincé, et surtout rangé la tête en bas. Cela permettra à l’eau de couler, et vous éviterez de voir moisir votre blaireau.

Utilisez une pierre d’alun


Pierre d'Alun
Laboratoires Osma

La pierre d’alun est un minéral naturel que l’on trouve sous forme de pierre blanche légèrement translucide. On l’utilise en la passant sur la peau après le rasage. Les effets bénéfiques sont nombreux.

La pierre d’alun permet d’hydrater et d’adoucir la peau, et surtout de calmer le feu du rasoir. C’est à dire que si votre peau est irritée après le rasage, un passage de la pierre calmera les brûlures. Elle va même cautériser les coupures en stopper les saignements. Enfin, elle empêchera l’apparition de petits boutons suite aux micro-coupures.

La pierre d’alun est totalement naturelle, antiallergique, non polluante, efficace, et pas chère. Ce serait bête de s’en priver, non ? En bonus, elle peut même servir de déodorant, puisqu’elle empêche la formation d’odeurs sans arrêter la transpiration.

Utilisez de bonnes lames

A la base, j’utilisais des lames Gilettes trés classiques. Il s’est avéré que des lames d’autres marques étaient de bien meilleurs qualités. Maintenant, j’utilise la marque Merkur (cf. photo plus haut). Je recommande de tester plusieurs lames pour choisir celle qui vous convient le mieux.

Rasez vous au bon moment

Vous avez sûrement remarqué qu’il est trés dur de se raser le soir. Faites l’expérience. Lorsque vous vous rasez le matin, tout se passe bien. Mais en fin de journée, vous serez beaucoup plus sensibles aux coupures et aux irritations.

Cela vient du fait que votre peau se fatigue durant la journée. Pour un plus grand confort, mieux vaut donc se raser au saut du lit. Si vous devez vous raser le soir, prenez une douche juste avant pour assouplir la peau, et massez vous longuement au blaireau.

Connaissez les caractéristiques de votre barbe

Après plusieurs tentatives, j’ai remarqué que mon rasage était plus efficace et plus confortable avec deux passages : le premier dans le sens du poil, et le second dans le sens inverse du poil.

Je commence donc par raser entièrement mon visage en suivant scrupuleusement le sens du poil, puis je rince, je réétale du savon, et je recommence dans le sens inverse. Sachez tout de même que j’ai une barbe dure, et que je ne me rase qu’un jour sur deux environ.

Si votre barbe est plus douce, peut être qu’un passage vous suffira, à vous d’expérimenter. Tout ceci nécessite tout de même que vous connaissiez parfaitement l’orientation de votre barbe, c’est à dire le sens dans lequel pousse vos poils.

Pour ma part, je me suis rasé pendant des années avec un jetable sans y prendre vraiment garde. Ce n’est que lorsque je me suis mis au coupe-choux que j’ai étudié ma barbe de plus près. J’ai par exemple constaté que ma barbe n’est pas symétrique, et j’ai dû en tenir compte pour mon rasage. Vous aussi, faites cette étude si ce n’est déjà fait. Vérifiez l’orientation des poils, et leur dureté. Vous y gagnerez en confort et en efficacité.

Où trouver tous ces accessoires ?

Depuis tout à l’heure, je parle de rasoir, de blaireau, de pierre d’alun, etc. Mais où trouver tout ça ? Pour tout ce qui est rasoirs et lames, rendez vous dans une coutellerie. Normalement, vous devriez trouver votre bonheur sans trop de problèmes.

Pour le savon, si la coutellerie n’en vends pas, vous pouvez tenter d’aller faire un petit tour à la pharmacie.

Pour la pierre d’alun, le principal fournisseur est le laboratoire Osma, et vous pourrez en trouver dans des pharmacies de la chaîne Parashop, dans les grands centres commerciaux.

J’espère que comme moi, vous prendrez le temps de définir le rasage le mieux adapté pour vous. N’oubliez pas que vous allez probablement vous raser presque tous les jours, toute votre vie, et quelques heures de réflexion et de tests vous feront sûrement gagner beaucoup de confort, et économiser pas mal d’argent.

Si vous désirez plus d’information, voici quelques liens intéressantes :

  • Le blog d’Emannuel Clement
  • bballizlife
  • Le blog d’Andrec
  • Les laboratoires Osma

Pile ou face ?

Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir à choisir entre deux possibilités, alors qu’absolument rien ne fasse pencher la balance d’un côté ou de l’autre ? Par exemple, la dernière fois que je suis allé au cinéma, j’ai du choisir entre deux films que je ne connaissais pas, et ils me tentaient également.

un ane

Ce genre de dilemne cornélien est illustré par l’âne de Buridan, dont vous connaissez peut-être la sinistre histoire. L’âne de Buridan était un âne tout ce qu’il y a de plus banal, à ceci près qu’il avait trés exactement aussi faim que soif. Or, il se retrouva au milieu d’une route, à égale distance d’un seau d’avoine et d’un seau d’eau.

Qu’arriva-t-il à cette brave bête ? Elle hésita pendant des heures, et finalement mourut dans d’atroces souffrance, faute d’avoir su choisir. Elle décéda d’indécision.

Si j’en reviens à mon exemple de cinéma, il est bien évident que je ne vais pas mourir de ne pas savoir choisir entre deux films. En revanche, il est tout à fait envisageable que je manque le début du film, voire que je rate complètement la séance.

Comment trancher ?

Comment prendre une décision quand nous ne sentons aucune préférence ? Le piège de ce genre de situation, c’est de continuer à réfléchir indéfiniment, au lieu d’agir. Lorsque la réfléxion n’amène rien, il ne reste que l’action.

Dans ce genre de situation, j’utilise la classique méthode du pile ou face. Pile, je vais voir le film A, face, le film B. Puisqu’aucun choix ne parait meilleur que l’autre, alors autant choisir au hasard. L’avantage de cette méthode, c’est qu’elle force à prendre une décision. Une fois que j’ai tiré à pile ou face, je cesse de réfléchir, je deviens obligé d’agir.

Une fois que j’ai lancé la pièce, je cesse de peser le pour et le contre entre deux films, et je n’ai plus qu’à me diriger vers la caisse pour demander mon ticket.

Et quand la pièce se trompe ?

Ce qui est amusant, c’est que bien souvent, je découvre que le choix de la pièce ne me convient pas, et que j’aurais finalement préféré l’autre possibilité. Je me rends compte que la balance penchait effectivement plus d’un côté que de l’autre. C’est simplement que la préférence était trop peu marquée pour que je la remarque.

Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à revenir sur sa décision. Le fait d’agir a aidé à réfléchir, mais l’important, c’est d’avoir fait un choix.

Physiologie et état d’esprit

De nos jours, pratiquement tout le monde sait que notre état d’esprit a une influence sur la posture que nous adoptons. Regardez vous la prochaine fois que vous serez déprimé. Vous vous verrez courbé, replié, vous marcherez en traînant des pieds et en regardant par terre. En revanche, lorsque vous êtes joyeux, vous vous déplacez d’un pas alerte, vous vous tenez droit, le torse bombé, et votre regard se porte au dessus de l’horizon.

En fait, votre esprit influence tout votre corps, vos expressions faciales, vos mouvements, votre respiration, votre maintien, etc. D’où les expressions « S’effondrer de tristesse », « Sauter de joie », etc.

En revanche, ce qui est moins connu, c’est que votre état corporel influe lui aussi directement vos émotions. En fait, s’il est impossible de ressentir une émotion sans voir un changement sur la physiologie, il est inversement vrai qu’il est impossible de changer sa physiologie sans répercussions sur l’état d’esprit.

Si vous recherchez un moyen simple, rapide et efficace de manipuler le ressenti de vos émotions, en voici un : Il vous suffit d’adopter la physiologique caractéristique d’un état interne, et cet état sera bientôt le votre.

Lutter contre le stress, la fatigue ou la déprime

Lorsque vous êtes déprimé, votre corps s’affaisse, vos épaules tombent, vous courbez la tête et votre regard se dirige vers le sol, vous respirez faiblement, vos mouvements sont ralentis et peu marqués.

La prochaine fois que cela vous arrivera, tentez l’expérience suivante : adoptez la posture de quelqu’un plein de vigueur et d’optimisme. Tenez vous droit, rejetez les épaules en arrière, redressez la tête et regardez au loin, au dessus de l’horizon. Respirez profondément, et même si vous n’en avez pas la moindre envie, souriez jusqu’aux oreilles. Marchez quelques instants d’un pas vif. Vos mouvements doivent être souples, fluides et puissants.

Je veux bien être pendu si vous ne sentez absolument aucune amélioration de votre état. Normalement, presque immédiatement, votre vision du monde sera transformée et deviendra moins noire et pessimiste. Votre sentiment d’inutilité et de renoncement s’estompera, pour laisser place à une envie de sourire réellement.

Bien entendu, je ne dis pas que toute trace de tristesse disparaîtra. Simplement, vous pouvez êtes certain que votre manière de percevoir le monde deviendra un peu moins négative.

Même si vous êtes complètement déprimé, au bout du rouleau, le fait de sourire jusqu’aux oreilles vous fera vous sentir mieux. Cela peut paraître stupide, mais c’est un fait.

Si vous souffrez de stress, prenez quelques secondes pour passer en revue mentalement les muscles de votre corps. Vous vous aperceverez qu’ils sont durs et inutilement tendus. Essayez de relâcher les épaules et le cou, au besoin massez les, et faites quelques étirements. Dés que votre corps sera moins tendu, vous même vous sentirez beaucoup moins stressé.

Si vous ressentez une forte fatigue, comportez vous comme si vous débordiez d’énergie. Adoptez la position que vous prenez lorsque vous vous levez en pleine forme le matin. Parlez d’une voix forte, bien timbrée et rythmée, redressez la tête, tenez vous droit, et vous verrez l’énergie vous revenir petit à petit.

L’effet d’incorporation

Vous qui me lisez, peut-être doutez vous qu’une simple posture puisse exercer autant d’influence sur l’état d’esprit ? Je n’ai qu’une recommandation : faites l’expérience. Là, tout de suite, levez-vous, et adoptez la posture d’une personne pleine de pouvoir et de puissance, fière et sûre d’elle. Vous constaterez qu’à ce moment précis, votre confiance en vous devrait nettement s’améliorer..

Sachez que la relation entre état physiologique et état mental à été mise en évidence par des psychologues1, qui lui ont donné le nom d’effet d’incorporation (ça, c’est pour que vous puissiez frimer en soirée).

Dans son livre pouvoir illimité, Anthony Robbins explique qu’en adoptant exactement le même état physiologique qu’une autre personne, il parvient même à ressentir les mêmes choses qu’elle.

Si vous voulez adapter votre physiologie, voici les éléments à prendre ne compte :

  • La posture globale, le maintien : Êtes vous debout, assis, couché ? Vous tenez vous droit ou courbé ? Comment est votre port de tête ? Cessez de regarder vos pieds, l’idéal est de vous tenir droit, les épaules en arrière, le regard portant loin vers l’horizon.
  • L’allure : C’est la manière dont vous marchez et vous déplacez. Ne traînez plus des pieds, marchez d’un pas vif et alerte.
  • La respiration : Une respiration profonde est bénéfique, elle aide à la circulation de l’air dans le sang, oxygène les muscles et favorise la digestion.
  • L’expression faciale : C’est là qu’il est le plus facile de lire les émotions, alors, n’oubliez l’importance de la bonne humeur.
  • Les gestes : Vos gestes ne doivent plus être saccadés, ou nerveux. Adoptez des mouvements souples, amples, et précis.

J’espère vous avoir convaincu de l’influence que peut avoir votre physiologie sur votre état d’esprit. Alors, si vous ne vous sentez pas bien dans votre tête, essayez déjà d’être mieux dans votre peau. Comment faire ? Cela sera traité dans un autre article ;)

  1. Strack, Martin et Stepper en 1988, Stepper et Strack en 1993, Tom, Petterson, Lauu, Burton et Cook en 1991, etc. []