Author Archives: Antoine Nonyme

Comment rebondir après un revers de la vie (et en ressortir beaucoup plus fort)

Aujourd’hui, Palsambleu ouvre ses colonnes à un blogueur invité. Cet article a été rédigé par Andry, du blog Boosteur de Vie.

C’est très facile de rester motivé lorsque tout va bien.

Mais nos plans ne fonctionnent pas toujours comme on veut. Quelquefois, la vie nous vide jusqu’à la dernière goutte, en nous mettant durement à l’épreuve.

  • Ça peut être une blessure qui vous force à arrêter vos entraînements
  • Ça peut être un imprévu qui crée un trou énorme dans vos finances
  • Ou ça peut tout simplement être un échec dont vous êtes bien évidemment la cause

Peu importe les détails, ce revers vous a plombé le moral. Vos plans ont salement déraillé.

Heureusement, il y a une bonne nouvelle.

Non seulement vous pouvez rebondir après une période difficile, mais vous pouvez surtout bondir en avant ! Vous pouvez devenir une personne beaucoup plus forte que vous ne l’étiez avant.

Plus haut, plus fort !

Etes-vous prêt à vous renforcer ? Allons-y :

Faites face à la réalité

Contrairement à ce que vous pensiez quand vous étiez un joyeux petit garçon portant des bermudas, ou une joyeuse petite fille à couettes, vous vous êtes rapidement rendu compte que la vie est un parcours rempli de bosses et de « nids de poules ».

Que font la plupart des gens quand ils traversent ces épreuves ? Ils se voilent la face. Ils basculent dans le déni.

La première étape c’est donc de voir les choses en face.

Vous gaspillerez votre temps et votre énergie en maintenant une « façade » qui va de toute façon tomber.

Plan d’action :

- Asseyez-vous avec un ami véritable, et demandez-lui de vous exposer votre situation. Souvent, un regard extérieur fait énormément de bien lorsqu’on n’accepte pas la réalité.

- Ensuite, apprenez à tolérer l’inconfort émotionnel ! Combien de fois êtes-vous passé par des périodes difficiles ? Et pourtant vous êtes encore là, en train de me lire.

Quelle que soit la situation, celle-ci est momentanée. Elle passera, elle aussi.

« CECI PASSERA AUSSI ».

La douleur est inévitable, mais la souffrance est optionnelle

Pensez-y un instant.

Tandis que la douleur est une partie inévitable de la vie, la souffrance est un choix qu’on s’impose ! On la crée autour de l’idée de la douleur.

Si vous aimez les réponses scientifiques, on pourrait utiliser la formule suivante :

Souffrance = Douleur x Résistance.

Intéressant n’est-ce pas ?

Quand je parle de résistance, je parle bien sûr de résistance psychologique face aux circonstances. C’est quand vous avez des sentiments de frustration, de colère, de ressentiment, ou d’inquiétude.

Grâce à cette équation, on peut voir que même si on n’a aucun pouvoir sur la douleur, on peut changer une autre variable : notre résistance.

Par exemple, si vous donnez à la douleur la valeur 1, et à la résistance la valeur 2, alors vous vivez une souffrance de 2.

Mais si vous résistez tellement que cette dernière a maintenant une valeur 10, et bien votre souffrance sera également à 10.

Plus vous résistez à la réalité, plus vous allez souffrir. (Je vous laisse deviner ce qui se passe si vous baissez votre résistance à 0… La douleur est présente, mais la souffrance n’existe pas.)

C’est ici que l’acceptation entre en jeu :

Acceptation active & radicale

Voici une citation que j’ai créée pour l’occasion :) :

Résister, c’est comme jouer avec des menottes siamoises.

Vous savez, ce sont ces petits pièges à doigts en forme de tubes tressés. Ils ont l’air tout à fait inoffensifs, mais peuvent en piéger plus d’un.

Voici comment ça marche : un de vos amis vous demande d’insérer vos deux index de chaque côté du tube. Ensuite, avec un air malicieux et content de lui, il vous demande de ressortir vos doigts.

Vous ne comprenez pas en quoi c’est difficile, et là… vous venez de vous faire piéger.

Le tube s’est resserré autour de vos doigts. Pire, plus vous tirez, plus le tube se resserre. Son sourire malicieux s’est alors transformé en rire hystérique :).

Si vous êtes du genre à ne jamais vous laisser faire, vous insistez, et tournez vos doigts dans tous les sens. Résultat ? Le tube se resserre davantage et vos doigts commencent à gonfler.

C’est à ce moment que votre ami vous prend gentiment les mains, attend quelques secondes, et rapproche lentement vos doigts.

Les fibres de bambou se relâchent. Vous êtes libre.

Si seulement vous aviez lâché prise au lieu de lutter pour rien !

Remarquez à quel point c’est une belle métaphore de ce qu’on vit tous les jours.

Combien de fois avez-vous vécu une histoire similaire ? Vous luttez contre quelque chose, juste pour découvrir que vous auriez pu lâcher prise, et ressentir une sensation de liberté inégalée ?

La prochaine fois que vous vous surprenez à résister, pensez à cette histoire.

Personne ne vous demande d’aimer la situation !

Accepter ne veut pas dire aimer.

Vous pouvez accepter une situation sans pour autant l’aimer. Allez-vous tirer une leçon de ce qui vous est arrivé ? Probablement. Mais est-ce que ça signifie que vous devez apprécier ces adversités ? Absolument pas.

Dans mon article sur le voyage du héros, je dis que j’exprime de la gratitude par rapport à un drame qui m’est arrivé. Mais vous n’êtes pas obligé d’adopter ce point de vue.

C’est très bien si vous arrivez à voir les difficultés et les obstacles comme les maîtres enseignants qu’ils sont vraiment. Mais en attendant, on a juste besoin de les accepter.

Souvenez-vous : C’est possible d’accepter quelque chose, et en même temps de ne pas l’apprécier.

Mettez vos problèmes en perspective

Voilà une belle habitude à cultiver si vous désirez avancer dans la vie.

Un moyen très efficace pour mettre ses problèmes en perspective, c’est d’imaginer la place de notre existence dans l’univers.

C’est en tombant sur un récent article sur la taille de l’univers visible que j’ai eu un tilt. Statistique intéressante, on compte aujourd’hui plus de 70 sextillions d’étoiles dans l’univers. C’est un 7 suivi de 22 zéros. Oui 22 zéros !

Même si vous prenez tous les grains de sable de toutes les plages de la terre, vous n’arriverez pas à ce nombre.

D’ailleurs, avez-vous déjà pris le temps de comparer la taille de la terre par rapport aux autres planètes ? La terre est une petite bille comparée à Jupiter. Jupiter est un grain de sable par rapport au Soleil, et notre soleil est un minuscule grain de sable par rapport au plus gros soleil de notre galaxie : Antares. Et ce n’est que dans notre galaxie !

Où est-ce que je veux en venir ?

C’est tout simplement pour vous dire que dans l’échelle de l’univers, nos problèmes ne représentent rien. Selon les personnes, prendre conscience de leur place et de leur « taille » dans l’univers peut les rendre dépressifs ou alors totalement libres !

Cela peut remettre en question tout ce que vous croyez, ou alors vous faire réfléchir à la direction que prend votre vie.

Pour ma part, j’en suis arrivé à ces conclusions :

J’ai un temps limité à ma disposition sur une planète très petite mais très belle.

J’ai des choses merveilleuses à disposition (des gens qui m’aiment et que j’aime, un travail qui me passionne, des choses amusantes à faire et à apprendre, etc.).

Et concernant mes problèmes ? Ils ne représentent rien du tout. Des peccadilles.

J’ai décidé de rechercher l’opportunité derrière chaque problème. Bref, de révéler la doublure argentée de chaque nuage :).

Et vous ? Comment réagissez-vous par rapport aux revers de la vie ? Avez-vous d’autres idées pour rebondir ?

Cet article a été rédigé par Andry, qui tient un blog de développement personnel : Boosteur de Vie. Auteur et freelance, il s’est engagé à inspirer le plus de personnes à vivre leur vie en mode 2.0.

L’art de la méditation

Je m’intéresse depuis quelques temps à la pratique de la méditation. Vu le nombre d’articles de magazines et de billets de blogs que je vois fleurir sur le sujet, on dirait bien que je ne suis pas le seul. Il semble que l’occident redécouvre avec enthousiasme une pratique qui existe depuis des siècles. Évolution spirituelle massive ou simple effet de mode, seul l’avenir nous le dira.

Quoi qu’il en soit, je vous avoue que j’avais des préjugés sur la méditation. Pour être plus précis, il faudrait plutôt dire que je n’avais absolument aucun préjugé sur la méditation. Tout ce que j’en connaissais, c’était l’image du moine assis en lotus, les yeux fermés, un léger sourire serein au coin des lèvres. Mais je n’avais absolument aucune idée des réels tenants et aboutissants de cette pratique.

Face à tant d’engouement, et après avoir lu quelques articles, j’ai décidé de ne plus rester ignorant, et j’ai acheté L’art de la méditation, de Matthieu Ricard, livre que j’ai terminé récemment. Je voulais vous faire partager les fruits de ma lecture, en résumant rapidement ce petit manuel sur la pratique de la méditation.

Présentation de Matthieu Ricard, l’auteur


L'art de la méditation
Matthieu Ricard

Quand je lis ce genre de bouquins, j’aime m’interroger sur les compétences et la légitimité de l’auteur. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa biographie pose le bonhomme. M. Ricard est scientifique de formation, moine bouddhiste depuis des décennies, il est l’interprète français du Dalaï Lama. Il participe à des études scientifiques sur les effets de la méditation. Il est également auteur de plusieurs livres, photographe, et participe à de nombreux projets humanitaires. Je vous laisse lire sa biographie si vous souhaitez en savoir plus, mais en ce qui me concerne, je pense qu’on peut dire que c’est une source d’expertise légitime :)

L’art de la méditation

L’art de méditer est une pratique que les plus grands sages poursuivent tout au long de leur vie. Matthieu Ricard vous ouvre le chemin et vous guide pas à pas sur la voie d’une expérience universelle fondée sur l’amour altruiste, la compassion et les bienfaits de la méditation.

La résumé du livre nous éclaire sur ce que nous allons y apprendre. Qu’est-ce que la méditation ? Pourquoi méditer ? Et comment ?

Pourquoi méditer ?

Dans le premier chapitre, l’auteur répond à la question que se posent sans doutes tous ceux qui s’intéressent à la méditation sans vraiment savoir de quoi il s’agit : pourquoi méditer ?

M. Ricard commence par analyser nos vies actuelles, et montre qu’il n’y a plus beaucoup de place pour le développement personnel et la spiritualité dans notre monde moderne. Nous courons tout le temps, et ne prenons plus le temps de nous interroger sur les raisons de notre existence. Surtout, nous ne prenons plus le temps d’entraîner et développer notre esprit.

L’auteur s’interroge ensuite sur le changement. Est-il souhaitable, et surtout, est-il possible ? Pouvons nous devenir moins colériques, moins irritables, moins jaloux ? Ne serait-il pas merveilleux si nous pouvions être plus souvent heureux, joyeux, altruistes ? Cela semble souhaitable, et c’est toute notre vie qui en serait transformée.

On nous explique ensuite que le changement est possible grâce à la conscience humaine. La conscience, en effet, est ce qui nous permet de « connaître » nos états mentaux. Nous avons cette merveilleuse faculté de pouvoir nous interroger sur nos propres pensées, nos propres émotions, et par conséquent nous pouvons prendre suffisamment de distance avec nos propres états mentaux pour nous permettre de les transformer.

Mais il ne suffit pas de le vouloir. Il ne suffit pas de se dire « tiens, j’aimerai changer » pour que ce souhait se réalise. De la même manière qu’il ne suffit pas de faire trois pompes pour se muscler, de la même manière qu’il faut des années pour développer une compétence ou une capacité, entraîner et développer sa conscience et son esprit nécessite des efforts constants et réguliers.

Or, notre esprit est ce qui nous permet d’appréhender le monde extérieur, c’est un filtre au travers duquel toutes nos expériences matérielles sont passées. Si nous parvenons à améliorer ce filtre, c’est toute notre vie qui va se transformer, en bien. Et c’est cet entraînement de l’esprit que l’on appelle « méditation ».

Matthieu Ricard démontre ensuite les effets positifs de la méditation. En effet, des études scientifiques réalisées par différentes équipes de chercheurs ont montré que les méditants expérimentés étaient doués d’une plus grande faculté d’attention et de concentration, étaient beaucoup plus résistants au stress, à l’anxiété, à la colère, étaient dotés d’un meilleur système immunitaire, et avaient moins de problèmes d’hypertension.

Sur quoi méditer ?


L'art de la méditation
Matthieu Ricard

Dans le second chapitre, M. Ricard nous en dit un peu plus sur ce en quoi consiste la méditation. Il corrige notamment quelques idées reçues sur la méditation. Non, méditer ne consiste pas à rester assis en bloquant toute pensée, car ne pas penser est impossible. Non, la pratique méditative n’est pas égoiste et égocentrique, car le but de la méditation est justement d’éradiquer ces défauts et de développer son altruisme. Non, méditer ne consiste pas à fuir la réalité, mais au contraire à apprendre à la voir plus clairement.

En revanche, la méditation est une pratique qui doit s’inscrire dans la durée, comme n’importe quelle discipline qui nécessite un apprentissage. Inutile, donc, d’espérer obtenir quelque bienfait si l’on ne médite que quelques minutes par mois.

Le méditant débutant apprendra d’abord à observer ses pensées sans se laisser distraire, et à calmer son esprit pour le rendre disponible. Au fur et à mesure, il sera capable de méditer sur différents sujets, de la même manière qu’une séance de musculation contient différents exercices qui ciblent différents muscles.

Durant ses méditation, le pratiquant pourra utiliser divers exercices mentaux proposés par des méditants plus expérimentés.

Comment méditer ?

Dans le chapitre suivant, nous abordons une question essentielle pour bien démarrer la méditation : comment méditer ? L’auteur commence par nous donner des conseils généraux.

D’abord, quelle position adopter. Vous avez tous en tête la fameuse position du lotus, chaque jambe repliée sur l’autre, mais ce n’est pas la seule position possible. En fait, tant que le corps est droit et relâché, toutes les positions sont possibles. Il est même possible de pratiquer la « marche méditative ».

L’auteur nous donne également quelques indications sur les meilleurs sources de motivation possibles. Il vaut mieux méditer un peu chaque jour que pratiquer de longues séances espacées. Par conséquent, il faut être réellement conscient des bienfaits de la méditation pour rester motivé et pratiquer régulièrement.

On nous recommande également de trouver un guide qui saura nous ouvrir la voie, nous inspirer et répondre à nos questions sur la méditation. Nous n’avons certes pas tous la chance de fréquenter des guides spirituels expérimentés, aussi l’auteur nous adresse quelques recommandations sur les meilleures manières de trouver conseil.

Sur quoi méditer ?

Durant tout le reste de l’ouvrage, l’auteur nous propose diverses réflexions vers lesquelles tourner nos méditations. Chaque grande idée, chaque leçon spirituelle que nous propose Matthieu Ricard est assortie de diverses sources d’inspiration, des citations de grands maîtres spirituels, ainsi que des propositions d’exercices méditatifs concrets.

Nous sommes ainsi invités à tourner notre esprit vers la valeur de la vie humaine, la nature éphémère des choses, les conséquences négatives ou positives de nos actes. Nous apprendrons à développer notre calme intérieur et à atteindre la pleine conscience. Nous découvrirons comment développer notre faculté de concentration, apaiser notre douleur physique et développer notre altruisme.

Enfin, nous en viendrons à développer notre vision pénétrante : comment ne plus surimposer nos filtres mentaux à la réalité, mais arriver à la percevoir telle qu’elle est réellement. Comment ne plus nous laisser perturber par nos émotions, et relativiser la force de notre ego.

À moyen et long terme, la pratique de la méditation nous permettra de véritablement nous transformer. Nous ouvrirons nos perspectives, apprendrons à être plus ouverts et sereins, à faire preuve de plus de sagesse et d’altruise. En définitive, c’est toute notre vie qui acquerra une meilleure qualité.

Ce que j’en pense


L'art de la méditation
Matthieu Ricard

Même si je n’ai jamais pratiqué la méditation, j’ai toujours été porté sur l’introspection, et passe beaucoup de temps à m’interroger sur la vie, l’univers et le reste, comme en témoigne l’existence de ce blog. Par conséquent, je suis trés souvent déçu par les soi-disant « manuels spirituels » et autres livres de développement personnel, dans lesquels il est assez rare que je trouve de nouvelles idées.

Or, j’ai découvert dans l’ouvrage de Matthieu Ricard énormément de pistes de réflexion nouvelles, et des sources d’inspiration fascinantes. Je suis réellement impressionné par la qualité et la profondeur de la recherche spirituelle proposée, devant laquelle on ne peut que faire preuve d’humilité.

L’ouvrage en lui même est trés accessible. Assez court (env. 130 pages), il n’en reste pas moins trés concret et agréable à lire. Même si Matthieu Ricard est moine bouddhiste, son guide sur la méditation s’adresse à tous, reste libre de tout jargon, et est parfaitement adapté aux occidentaux que nous sommes.

L’art de la méditation remplit parfaitement son rôle. À celles et ceux qui veulent découvrir la méditation, il expliquera en quoi consiste cette pratique, et leurs donnera les conseils pour bien débuter. Les méditants débutants trouveront de nombreuses sources d’inspiration, et un texte accessible et concret pour les guider dans leur pratique. Quand à celles et ceux qui liront cet ouvrage par simple curiosité, parce qu’ils s’intéressent à leur développement personnel, ils en tireront de nombreuses réflexions, et trés certainement l’envie de s’essayer à la méditation.

Le guide ultime du travailleur à domicile

Le télétravail est à la mode. De plus en plus de personnes, dégoûtées par les embouteillages et souhaitant profiter de la vie au maximum, voudraient commencer le travail à domicile. Vous aussi, peut-être ? Quels sont les bénéfices du travail à domicile ? Comment se lancer, ou convaincre son employeur ? Quel fonctionnement adopter, et outils utiliser ? Comment rester motivé et ne pas sombrer dans la solitude et l’isolement ?

Moi même travailleur à domicile depuis de nombreuses années, d’abord en tant qu’employé puis en indépendant, je vous ai concocté ce guide dans lequel vous trouverez les réponses à vos questions.

Pourquoi travailler à domicile

Pourquoi travailler à domicile ? Nous avons tous des raisons différentes. Pour ma part, je me suis lancé parce que je voulais être maître de mon emploi du temps et de mes horaires. D’autres le feront pour éviter les embouteillages ou le temps de transport. En fait, les bonnes raisons ne manquent pas pour avoir envie de travailler à domicile.

  • Maîtriser ses horaires et son emploi du temps
  • Perdre moins de temps dans les transports
  • Éviter le stress des embouteillages ou des transports en commun
  • Être autonome dans son organisation
  • Profiter du confort de votre domicile
  • Passer plus de temps avec votre famille / vos enfants
  • Éviter les petits-chefs et les collègues désagréables
  • Pouvoir travailler sans être interrompu
  • Polluer moins
  • Pouvoir travailler dans des endroits farfelues ou différents
  • Éviter la routine
  • Travailler avec des entreprises étrangères
  • Ne plus être obligé de déménager en cas de délocalisation

Excitant, non ? Mais attention, loin du fantasme, le travail à domicile ne représente pas que des avantages. Derrière se cachent également des contraintes et des risques qu’il faut bien évaluer avant de se lancer, sous peine de déchanter trés vite. J’en parle un peu plus bas.

Le télétravail est-il pour moi ?


La semaine de 4 heures
Tim Ferris

La bonne nouvelle, c’est que le travail à domicile n’est pas réservé à quelques cas exceptionnels. Même si la France est trés en retard dans son adoption du travail à distance, d’autres pays ont intégré cette pratique de manière beaucoup plus importante. En Finlande et en Belgique, par exemple, le taux de télétravailleurs dépasse les 30%. De plus, grâce aux technologies de l’information, il n’a jamais été aussi facile d’effectuer un travail à distance tout en restant en contact avec son équipe ou ses managers.

À part pour les métiers qui réclament nécessairement votre présence physique, les obstacles au travail à domicile sont surtout dans votre tête. En fait, si vous avez un emploi de bureau, un métier de création intellectuelle, ou travaillez derrière un ordinateur, vous êtes un bon candidat au travail à distance.

Mais même si vous aviez la possibilité de travailler à domicile, est-ce que cela vous conviendrait vraiment ? Aurez-vous la discipline pour vous lever tous les matins ? Saurez-vous éviter le piège de l’isolement ? Pourrez-vous garder votre bonne humeur sans collègues avec qui prendre votre pause-café ? Êtes-vous capable d’être autonome et de vous organiser ? Pourrez-vous maîtriser les outils informatiques qui vous permettront de rester en contact avec vos clients ou collègues ?

Encore une fois, je ne dis pas ça pour vous décourager. Mais pour les nouveaux travailleurs à domicile, constater l’écart entre le fantasme et la réalité est parfois douloureux, et mieux vaut s’y préparer.

Si vous pensez encore que le télétravail est pour vous, félicitations. Nous allons maintenant voir comment nous lancer.

Travail à domicile, comment se lancer ?

Il y a plusieurs solutions à étudier pour celui qui veut se lancer dans le travail à domicile. La méthode la plus radicale, c’est de devenir indépendant. Beaucoup de professions libérales ne prennent pas la peine de payer un loyer pour un bureau et travaillent à domicile avec joie.

Mais vous n’êtes pas obligé de vous mettre à votre compte pour bosser de chez vous. Les employeurs sont de plus en plus sensibilisés au télétravail, et vous pouvez trés bien négocier un accord de travail à distance avec vos responsables.

Par ailleurs, travailler à domicile ne signifie pas forcément que vous ne mettrez plus les pieds dans l’entreprise. Si vous démarrez le télétravail dans le cadre de votre emploi actuel, il est tout à fait possible (et même recommandé) de commencer par du temps partiel. Pourquoi ne pas commencer par une journée, le mercredi ou le vendredi ? Si l’expérience est concluante, vous pourrez l’étendre à un mi-temps, voire plus en fonction de vos envies et de vos contraintes.

Attention, il faut savoir que ce n’est pas parce que vous êtes télétravailleur que votre statut change. Seul votre lieu de travail est modifié, vous continuez à disposer des mêmes droits que les autres salariés : salaire, congés, formations, durée de travail, etc.

Il existe aussi une solution intermédiaire, qui consiste à travailler à temps partiel, et à créer une activité à côté, par exemple sous le statut d’auto-entrepreneur. Cela dit, créer une entreprise ne doit pas s’entreprendre à la légère. Si votre seul but est de pouvoir bosser depuis chez vous, cette solution est à rejeter.

Enfin, méfiez vous des employeurs filous qui vous demanderont d’adopter vous même le statut d’auto-entrepreneur et de leur facturer votre salaire. Cette pratique est illégale, il s’agit de salariat déguisé, et est totalement déloyale à votre égard. Si votre employeur a l’outrecuidance de vous faire cette proposition, riez-lui au nez et menacez de lui coller une inspection du travail aux fesses, cela devrait le calmer. En fait, appelez quand même l’inspection du travail, car d’autres collègues, qui ne lisent pas Palsambleu, se sont peut-être laissé avoir avant vous.

Convaincre votre employeur de vous laisser travailler à distance

Il faut savoir qu’en France, le télétravail pour les salariés est réglementé. Voici quelques règles qui devront être respectées dans le cadre de la mise en place de votre accord de télétravail :

  • Vous restez salarié de l’entreprise
  • Vous avez les mêmes droits que les autres salariés
  • Vous devez recevoir une charge de travail équivalente à cele des autres employés
  • Le télétravail s’exerce sur la base du volontariat pour les deux parties, ce qui signifie que votre employeur ne peut pas vous forcer à travailler à distance
  • Avec réversibilité possible pour chacun, ce qui signifie que vous ou votre employeur pouvez décider d’annuler votre accord de télétravail à tout moment
  • Votre employeur doit vous former, et vous rencontrer régulièrement
  • Votre employeur assume vos frais professionnels

Vient maintenant la partie la plus difficile : convaincre votre employeur. Si celui-ci est sensibilisé au télétravail, cela devrait bien se passer. Mais s’il est de la vieille école, vous allez devoir négocier finement pour tirer votre épingle du jeu. Attendez-vous à trois objections principales de sa part :

  1. Peur d’une baisse de votre productivité
  2. Peur de la perte de contrôle et de difficultés de management
  3. Peur de votre isolement

Voici les bons arguments pour convaincre et rassurer votre employeur.

1) Peur de la baisse de votre productivité


Télétravail, droits et obligations de l'entreprise et du salarié
Patrick Burnel

Beaucoup d’employeurs ont peur que leurs employés travaillant à domicile se laissent distraire ou se relâchent, et deviennent moins productifs. Voici quelques éléments à mettre en avant pour contrer cette objection.

D’abord, sachez qu’une étude réalisée par l’Institut de Médecine Environnementale (IME), montre que la productivité au travail diminue directement dés que le stress augmente. En d’autres termes, le bon stress n’existe pas. N’hésitez pas à mettre en avant à quel point vous seriez moins stressé, et donc plus productif, en travaillent à domicile.

D’autres recherches montrent la quantité d’interruptions que nous subissons chaque jour, et le temps passé à se replonger dans une activité ensuite. À domicile, le nombre d’interruptions sera beaucoup moins important, et votre productivité s’en ressentira trés fortement.

Expliquez que les fois ou vous avez du travailler à domicile (maladie, problèmes de transport, etc.) vous vous êtes senti beacoup plus productifs et avez abattu une somme de travail considérable, et que vous aimeriez bien retenter l’expérience.

Enfin, proposez à votre employeur de définir ensemble des mesures concrètes de contrôle de votre productivité, et de définir une période de test de deux ou trois mois pendant laquelle vous travaillerez à domicile un jour par semaine. Évidemment, vous prendrez soin, durant cette fameuse période, de vous défoncer au travail pour que les chiffres soient sans équivoque : à la maison, vous êtes vraiment plus productif et efficace. Mis devant le fait accompli, il faudra à votre manager beaucoup de mauvaise foi pour refuser la prolongation de cette expérience.

2) Peur de la perte de contrôle

Beaucoup de managers ne sont pas trés à l’aise avec le management par objectif, et préfèrent pratiquer le contrôle permanent présentiel. En clair, ils n’osent pas laisser à leurs subordonnés l’autonomie d’atteindre les objectifs qu’ils leurs fixent, et préfèrent leur confier des tâches au coup par coup.

Proposez à votre employeur de vous fixer des objectifs clairs pour chaque journée que vous passerez à travailler chez vous. Expliquez que votre poste de travail sera configuré pour que vous soyiez joignable à tout moment, et définissez là encore des mesures concrètes de contrôle de votre productivité.

Montrez à votre manager les avantages que lui va en retirer : au lieu de perdre des heures à être sur votre dos, il lui suffira de vous confier quelques objectifs, et de s’assurer qu’ils ont bien été atteints. Que de temps et d’efficacité gagnés.

Enfin, insistez sur le fait que l’accord de télétravail peut être interrompu à tout moment sur sa décision, et que par conséquent le risque est minime.

3) Peur de votre isolement

Comme nous le verrons plus loin, l’isolement est l’un des plus gros risques qui guettent le travailleur à domicile, et les employeurs en sont en général conscient. Il y a toutes les chances pour que votre manager refuse votre accord de télétravail par peur que vous vous déconnectiez de l’entreprise et de vos collègues.

Là encore, proposez une expérience sur un temps prédéterminé, et expliquez par quels moyens vous allez rester en contact avec l’entreprise (voire plus loin). Insistez également sur le fait que vous souhaitez de toute manière pouvoir être présent dans l’entreprise au moins un jour par semaine, pour rencontrer vos collègues de visu et faire régulièrement le point sur votre situation. Je vous conseille de choisir le vendredi, car les vendredis sont toujours plus cool que les autres jours de la semaine.

Les outils à utiliser


Le télétravail, comment gagner votre vie en restant chez soi
M. B. de Villemeur

Ça-y-est ! Vous avez décidé de devenir télétravailleur, et vous avez convaincu votre employeur. Nous allons maintenant jeter un petit coup d’œil aux outils que vous pouvez utiliser pour rester en contact avec vos collègues et travailler hors de l’entreprise. Si vous n’êtes pas le premier télétravailleur de votre entreprise, les chances sont grandes pour que des outils de travail à distance soient déjà en place, vous n’avez plus qu’à vous former à les utiliser. Mais si vous défrichez le terrain, il est intéressant d’avoir une liste d’outils pour démarrer.

Attention, de nouveaux outils naissent et meurent chaque jour, et d’innombrables logiciels existent pour tous les besoins. Renseignez-vous autour de vous, avant de faire votre choix.

Travailler n’importe où, tout simplement

Même si vous pouvez travailler de chez vous depuis n’importe quel bon vieux pc, je vous recommande d’utiliser un ordinateur portable dés le départ. Cela vous permettra de pouvoir effectivement travailler n’importe où sans avoir à reconfigurer votre poste de travail à chaque fois. En déplacement professionnel, dans le train ou au bar en face, vous serez content d’avoir tous vos outils à disposition.

Par ailleurs, la plupart des smartphones proposent maintenant des fonctionalités de routeurs wifi, c’est à dire que vous pouvez configurer votre téléphone, qui accède au réseau 3g, pour agir comme un modem wifi, et accéder au web même quand aucune borne wifi n’est accessible. Génial, non ?

Stocker, partager et synchroniser des fichiers

Dropbox est un service simple et intuitif qui permet de stocker vos fichiers sur un serveur distant, et de les synchroniser de manière transparente sur différentes machines (y compris des smartphones). Vous aurez également la possibilité de partager des fichiers avec d’autres personnes, de travailler sur des répertoires communs, ou de rendre des fichiers publics et accessibles via n’importe quel navigateur. Le service est gratuit jusqu’à 2 go d’espace disque. Dropbox fournit également un service dédié spécifiquement aux entreprises, avec une gestion plus fine des équipes, une sécurité renforcée, un plus grand contrôle sur la gestion des partages de fichier, plus d’espace disque, etc.

Avant d’utiliser ce genre de service, vérifiez toutefois que vous ne violez pas la politique de confidentialité de votre entreprise.

Rester en contact

Bien sûr, les forfaits téléphoniques sont beaucoup moins onéreux aujourd’hui, mais rien de tel qu’un véritable outil de vidéo-conférence pour ne pas perdre de vue vos collègues et responsables, et rester joignable en cas de besoin. De nombreuses alternatives existent, mais Skype reste la plus répandue. Grâce à cet outil, vous aurez la possibilité de chatter ou de passer de véritables coups de fil, et même d’avoir de la vidéo si vous disposez d’une bonne webcam.

Je vous recommande également d’investir dans un bon casque micro, pour bénéficier d’une qualité de transmission suffisante.

Collaborer à distance

Il existe de nombreux outils qui permettent aux équipes dispersées de centraliser la gestion d’un projet commun. L’un des plus récents, et qui offre des fonctionnalités trés intéressantes, est Trello. Trello est un outil de gestion de projet collaboratif qui peut être assigné pour assigner des tâches à différentes personnes, à indiquer qui travaille sur quoi, partager des fichiers et des calendriers, gérer des deadlines. Il est de plus trés visuel et intuitif, ce qui facilite grandement son adoption.

Emails, calendriers, documents, etc.

Peut-être avez-vous l’habitude d’utiliser Gmail pour gérer votre messagerie, ou Google docs pour écrire des documents. Savez-vous que vous pouvez utiliser ces outils pour le compte de votre entreprise ? Google propose en effet des services d’intégration afin que vous puissiez utiliser ses applications dans un cadre professionnel.

Il existe de nombreux autres outils en fonction des besoins, tous les lister serait impossible. Toutefois, vous trouverez votre bonheur avec une recherche telle que « outils télétravail » ou « remote working tools ».

Les pièges à éviter

On l’a dit plus tôt, travailler à domicile n’est pas sans risque ni contraintes. S’il n’est pas attentif, le nouveau télétravailleur risque de tomber dans quelques pièges qui pourraient bien le dégoûter de ce qui est pourtant une formidable opportunité. Voici quelques conseils sur les principaux problèmes que vous pourriez rencontrer, et comment les éviter.

Comment ne pas se laisser distraire et rester productif


L'auto-entrepreneur pour les nuls
Grégoire Leclercq

Lorsqu’on travaille à domicile, l’un des risques est de céder aux nombreuses distractions qui nous entourent et de voir sa productivité fondre comme neige au Soleil. Sans personne pour vous surveiller, il faudra vous discipliner vous-même pour résister aux tentations que constituent télé, musique, livres, jeux vidéos, frigo rempli, chat qui dort, etc.

Si vous avez du mal à rester concentré, un excellent moyen de vous aider à resister, c’est de rendre la tentation difficile à satisfaire. Par exemple, débranchez votre console de jeu, rangez-là dans un carton et enfouissez là au fond d’un placard. Ainsi, vous serez moins tenté de jouer « juste 5 minutes ». Idem, installez un logiciel de contrôle parental qui bloque Facebook, Twitter ou tout autre site sur lequel vous avez l’habitude de traîner. Vous y connecter deviendra beaucoup plus contraignant.

Vous pouvez également utiliser la technique du Pomodoro. Elle consiste en l’utilisation d’un minuteur pour alterner des périodes de pause et de temps de travail.

Enfin, vous pouvez vous forcer à travailler moins. Si vous vous laissez beaucoup distraire et terminez votre journée à 18h, pourquoi ne pas décider de bosser au maximum en éliminant toute distraction pour finir à 15 ou 16h ? Vous aurez ensuite le temps de pratiquer toutes les activités de loisir que vous voulez, mais sans la culpabilité associée.

Comment rester motivé et réussir à se lever tous les matins

Votre bureau est à quelques mètres de votre lit. Vous n’avez qu’à chausser vos pantoufles et faire trois pas pour vous y affaler. Aucune contrainte extérieure ne viendra vous forcer à être à votre poste de travail à l’heure prévue. Là encore, votre seule arme contre la perte de motivation et la tentation de la grasse matinée, c’est la self-discipline.

Je vous recommande de vous créer une routine, qui vous aidera à démarrer votre journée à l’heure. Se lever tous les jours à la même heure et suivre le même rituel n’est pas difficile quand c’est une habitude.

Soyez également trés ferme avec vos horaires de travail. Décidez d’une heure après laquelle il n’est pas envisageable que vous ne commenciez à travailler. Profitez-en pour décider d’une heure après laquelle vous ne pourrez pas continuer à travailler.

Convenez avec votre responsable que vous aurez une vidéo-conférence de 5 minutes tous les jours à 9h15 (par exemple) pour définir vos missions et objetifs de la journée. Ainsi, vous serez de toutes manières obligé de vous lever (et de vous habiller).

Comment continuer à distinguer vie professionnelle et vie personnelle

Lorsqu’on travaille chez soi, il est souvent plus difficile de distinguer vie professionnelle et personnelle. Votre bureau n’est jamais qu’à quelques pas, les mails professionnels arrivent sur votre smartphone, y compris les week-ends. Ce n’est pas une situation trés saine.

Il est important que vous arriviez à faire la distinction entre la vie familiale et le boulot, ou chacun de ces aspects risque d’interférer avec l’autre. Commencez par définir clairement une zone de travail physiquement limitée chez vous, qui sera uniquement dédiée à cet emploi. Si vous avez l’espace nécessaire, créez une pièce réservée à votre travail. Sinon, installez votre bureau quelque part, et limitez-y vos activités professionnelles.

Mieux vaut également utiliser deux forfaits téléphonique séparés : un pour le téléphone personnel, un pour le professionnel. Ce dernier sera éteint le soir et week-end, pour vous empêcher de consulter sans cesse appels, sms et emails pros.

Soyez également trés ferme sur vos horaires de début et de fin de travail. Ne prenez pas d’appels persos pendant la journée, et faites comprendre à votre entourage que quand vous bossez, vous bossez.

Comment éviter les parasites qui s’imaginent que vous avez plein de temps libre

Votre entourage, parlons-en, justement. De nombreuses personnes s’imaginent que parce que vous êtes à la maison, vous êtes disponible. Certains membres de votre entourage auront peut-être du mal à comprendre que ce n’est pas parce que vous êtes à domicile que vous n’êtes pas en congé, et ne verront pas le mal à vous interrompre à tout moment pour n’importe quelle raison.

Comme je l’ai dit, vous ne pouvez pas laisser votre vie personnelle trop interférer avec votre travail. Il faut donc bien faire comprendre à ceux qui vous sollicitent que même si vous êtes présent physiquement, vous n’êtes pas disponible. Vous êtes au travail. À vous de poser clairement les limites, et d’en discuter avec ceux qui auraient des difficultés à le comprendre.

Comment ne pas sombrer dans l’isolement

Nous en arrivons maintenant au principal risque encouru par les travailleurs à domicile : l’isolement. Travailler de chez soi veut parfois dire que vous ne verrez personne de toute la journée. Aucun collègue à qui parler. Personne pour échanger les potins récents ou la dernière blague de toto. Personne à qui poser une rapide question technique ou demander une information.

Certaines personnes le vivront sans aucun problème, et trouveront dans cette solitude un moteur de productivité important. Mais pour d’autres, cet isolement sera une grande source de stress et peut vite tourner au cauchemar. Voici quelques conseils pour surmonter ce problème.

D’abord, rappelez vous que vous êtes nomade. Vous n’êtes pas obligé de travailler de chez vous, vous pouvez également vous installer dans un café local, à la bibliothèque, ou dans n’importe quel lieu public qui offre un minimum de confort. Vous pouvez également vous renseigner sur l’existence d’espaces de co-working à proximité de chez vous. De plus en plus nombreux et populaires, ces structures vous proposent un lieu de travail à la carte et partagé moyennant une cotisation qui reste en général trés abordable.

Vous pouvez également inviter ou vous déplacer chez des amis, eux-même télétravailleurs, pour partager une journée de travail chez l’un ou chez l’autre. Si la solitude vous pèse, arrangez-vous au moins pour manger le midi avec des collègues ou connaissances disponibles.

Organisez avec votre responsable des vidéo-conférences régulières, pour rester en contact avec vos collègues et ne pas être laissé de côté. Enfin, si vous êtes indépendant, ne négligez pas de développer votre réseau professionnel : inscrivez-vous à des conférences, suivez des formations, participez à des soirées d’échanges professionnels, rejoignez une association ou un syndicat, etc. Mais surtout, évitez de rester isolé.

N’oubliez pas de vous éclater

Ma dernière recommandation aux nouveaux télétravailleurs sera : « n’oubliez pas de vous éclater ». Des millions de personnes rêveraient d’être dans votre situation, vous avez la possibilité d’accéder à un confort de vie impensable pour les générations précédentes, et les possibilités sont infinies. Ne faites pas l’erreur de considérer votre chance comme quelque chose de banal. Voici quelques idées pour vous donner un peu d’inspiration, mais votre imagination est la seule véritable limite.

Vous pourriez travailler dans des conditions extrèmes : partez en randonnée et sortez votre laptop lorsque vous aurez atteint le point de vue le plus incroyable. Prenez une photo et envoyez-là à vos collègues pour les faire enrager.

Partez en voyage, louez un appartement en Espagne, en Thaïlande, à la montagne ou n’importe où ailleurs, travaillez durant la journée et visitez le soir et le week-end.

Travaillez quand vous en avez envie. Levez-vous tôt pour bénéficier du calme et de la sérénité des premières heures, quand tout le monde dort encore. Ou installez-vous dans un bar bondé avec une bonne chopine à portée de main.

Pliez votre emploi du temps à vos désirs. Passez le mercredi avec vos enfants, et rattrapez votre retard le soir ou le week-end.

Si vous êtes célibataire, ou vivez avec un partenaire également mobile, rendez votre location, et installez vous à l’autre bout du monde, vivez pour quelques euros par jour, et économisez des sommes folles par an, tout en vivant une vie de patachon.

Ou travaillez comme tout le monde, aux horaires de tout le monde, et appréciez pleinement le bonheur de pouvoir siroter votre propre café et de sentir à vos pieds vos pantoufles préférées.

Bref, vous l’aurez compris, les possibilités de profiter de la vie sont énormes ! Le travail à domicile, populaire dans de nombreux pays, n’en est qu’à ses débuts en France. Ne laissez pas quelques obstacles vous démotiver. Vous verrez, le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Savez-vous prendre la fuite ?

Savez-vous prendre la fuite au bon moment ? Nous avons tous vécu des situations déplaisantes, voire franchement désagréables. Notre conditionnement culturel et notre fonctionnement psychologique nous poussent en général à faire front et à persister, quitte à se taper pendant des années des boulots abrutissants ou des relations nocives. Refuser de prendre la fuite peut pourtant avoir des conséquences dramatiques, par exemple dans le cas de harcèlement moral ou de maltraitances conjugales.

Pourtant, prendre la fuite n’est pas forcément faire preuve de lâcheté. Parfois, c’est tout simplement la meilleure situation envisageable. On pourrait même aller plus loin, en disant que parfois, prendre la fuite est réellement la solution qui demande le plus de courage et de maturité. Car il faut beaucoup de force morale pour mettre de côté son égo et passer outre au jugement d’autrui.

Évidemment, il ne faut pas confondre les « bonnes fuites » et les « mauvaises fuites ». Sombrer dans l’alcool ou la drogue, voici un exemple de fuite qui représente une fausse solution, mais qui ne résoud pas le vrai problème.

Alors comment distinguer les deux ? Et comment savoir quand fuire ou pas ? L’exercice peut parfois être trés difficile.

Toutes ces réflexions, ainsi que quelques solutions possibles, se trouvent dans la vidéo de cette conférence « De l’art de prendre la fuite », que je vous laisse regarder.


De l'art de prendre la fuite par Thibault Jouannic par parisweb

La semaine de 4 heures, une grande imposture !

Avec des millions d’exemplaires vendus, La semaine de 4 heures de Timothy Ferris est sans doute le livre de développement personnel le plus lu de la planète. Il est d’ailleurs fréquemment cité parmi les meilleurs ouvrages de productivité et de développement personnel.

Pourtant, parmi les nombreux lecteurs de ce bouquin, je ne vois que peu de « nouveaux bienheureux », comme les appelle Tim, qui parviennent à appliquer cette recette avec succès. Le forum du livre est surtout rempli de pauvres ères tentant désespéremment d’atteindre le but fixé par leur maître à penser.

Alors, La semaine de 4 heures, livre brillant, ou géniale arnaque ?

Résumé de La semaine de 4 heures


La semaine de 4 heures
Timothy Ferris

Pour ceux qui n’ont pas lu le livre, il me parait important d’en faire un petit résumé, afin que nous sachions de quoi on parle.

Ce livre se propose de vous aider à vous organiser pour gagner en un mois, en bossant 4 heures par semaine, ce que vous gagner actuellement en un an, et d’utiliser cette liberté pour vivre la vie de vos rêves sans attendre la retraite. Il introduit le concept de revenu relatif, et explique qu’il vaut mieux gagner 1000€ en bossant 4h que 4000€ en en travaillant 25.

L’ouvrage nous propose ensuite de faire le point sur nos rêves et nos passions, en nous conseillant de voir grand, afin de pouvoir nous organiser pour les vivre dés maintenant.

S’ensuit une longue partie ou Tim nous explique comment améliorer au maximum notre efficience pour nous débarasser de toutes les tâches inutiles, et gagner un maximum de temps : déléguer tout ce qui est possible, louer les services d’assistants, se concentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée, refuser les interruptions et se débarrasser du superflu, se couper des flots d’informations inutiles, externaliser au maximum, etc.

L’auteur nous présentera ensuite comment créer une entreprise génératrice de revenus qu’il sera possible d’automatiser afin de ne pas avoir à s’en occuper plus de quelques heures par mois. Il nous offre un mini-cours de marketing afin de tester et lancer des idées d’entreprises à moindre coût.

Enfin, l’auteur expliquera qu’il est important de vivre la vie de ses rêves dés maintenant, en s’accordant des « mini-retraites », et de ne pas attendre d’être riche à millions ou vieux pour s’éclater. Il nous démontre que le travail n’est souvent qu’en remplissage, et que trouver sa véritable voie n’est jamais évident. D’après lui, la liberté n’est pas si facile à apprécier, s’interroger sur le sens de la vie n’en a pas beaucoup (du sens), il faut privilégier l’action à la réflexion, et il faut un temps d’adaptation pour apprendre à profiter pleinement de la vie.

Je précise toutefois que ce court résumé ne rend pas honneur au livre, j’ose espérer que vous me pardonnerez ma concision.

Devenez riche sans rien faire et glandez sous les cocotiers

J’ai une fâcheuse tendance au scepticisme maladif, et j’étais naturellement méfiant au regard de la couverture et du titre du livre, ainsi que des quelques commentaires que j’en avais entendu. On retrouve en effet dans cet ouvrage de nombreuses caractéristiques des livres poubelles qui vous vendent des recettes miracles pour devenir riche en dormant. Jugez plutôt :

  1. la méthode pour créer une entreprise trés rentable parait extrêmement simple et efficace ;
  2. de nombreux témoignages de nouveaux riches parsèment le livre, comme ci ce dernier souffrait d’un sérieux manque de crédibilité à combler ;
  3. l’auteur, qui promet de vous apprendre à devenir riche, est surtout devenu riche en vendant… des livres pour vous apprendre à devenir riche.

Ce genre de caractéristiques me fait tiquer, et allume mon détecteur à bullshit marketing immédiatement. Après lecture du livre, je note deux éléments :

L’un des points clés du livre est qu’il faut créer un business qui rapporte, pour ensuite en simplifier et déléguer au maximum la gestion. Allo ? Créer un business qui rapporte, vous pensez peut-être que ça se fait en une nuit ? C’est évidemment possible, mais ce n’est pas une sinécure. Au contraire, cela représente une charge de travail titanesque. Prétendre que n’importe qui peut se lancer dans ce genre d’aventure facilement, sans connaissances et un minimum de compétences est un mensonge.

L’autre point clé est qu’il est possible d’automatiser cette même entreprise au point que 4 heures par semaine seront suffisantes pour en assurer la pérénité. Là encore, j’aimerais souligner qu’arriver à ce niveau d’automatisation nécessite une expérience et des facultés non négligeables. N’est pas aussi efficace qui veut.

Bref, la méthode décrite est loin d’être une panacée, et ne s’adresse déjà pas à tout le monde.

Partant de ces constats, peut-on dire que le livre est une gigantesque arnaque ? S’est-il vendu si bien à cause de l’étroitesse d’esprit de millions de crédules ? Ce n’est pas ce que je suis en train de dire.

Vous allez vivre la vie de vos rêves, b**el ?

J’avoue avoir été tiraillé entre deux sentiments opposés tout au long de ma lecture. Car malgré mes critiques précédentes, je trouve que les conseils de M. Ferris en matière de marketing sont pétris de bon sens et forts avisés, même s’ils sont plus facile à énoncer qu’à mettre en œuvre.

Mais surtout, au delà de l’aspect « créez un business et vivez vos rêves facilement », il y a un message dans ce livre qui n’est pas inintéressant. Dans son ouvrage, Timothy dénonce cette vieille idée que le travail est une valeur en soi, et qu’il n’est pas condamnable de faire du travail sa raison de vivre. Il propose en fait plusieurs leçons pleines de sagesses. La richesse et la possession ne font pas le bonheur. Ne pas s’identifier à son boulot. Ne pas faire de son travail une activité par défaut. Ne pas se contenter d’une vie banale et médiocre. Ne pas oublier de vivre. Ne pas attendre de vivre, mais agir maintenant sans attendre le bon moment.

Finalement, la qualité du message spirituel délivré dans La semaine de 4 heures n’a pas à rougir devant les meilleurs ouvrages philosophiques.

Tim Ferris, génie du marketing


La semaine de 4 heures
Timothy Ferris

Que conclure de cette courte revue de l’ouvrage ? On peut penser ce qu’on veut de La semaine de 4 heures, mais il faut reconnaître à Timothy Ferris une qualité : c’est un génie du marketing. Il a su dissimuler son message spirituel de valeur dans un emballage rutilant, commercial et moderne d’ouvrage sur la richesse facile et immédiate pour tous.

La délégation à l’extrême, bosser quatre heures par semaine, ce ne sont que des prétextes, et s’arrêter à ces points serait faire preuve de mauvaise foi, ou passer à côté du véritable message.

Vous ne deviendrez probablement pas riche grâce à cet ouvrage, et je doute que vous puissiez vivre en ne travaillant que 4h par semaines. À vrai dire, je ne doute pas que Tim soit un forcené du travail qui bosse plus d’heures que quiconque lorsqu’un projet l’intéresse. La semaine de 4 heures reste néanmoins un ouvrage plein de valeur, terriblement motivant et exaltant, et transporte un message spirituel profond.

Reste à savoir si le lecteur sera suffisamment avisé pour percevoir le fond par delà la forme.

Avez-vous La semaine de 4h ? Qu’en pensez-vous ?

Gérez votre stress et arrêtez de courir tout le temps

Je suis sûr que vous adorez le stress. Vous adorez être sous pression, et courir partout du lever au coucher. Vous adorez les jours ou vous êtes tellement surmené que vous n’arrivez pas à trouver 5 minutes pour faire une pause et vous détendre. Vous adorez terminer vos journées de travail comme une grosse pelote de nerfs bien tendus.

Non ? Ah bon !? Vous voulez dire que vous aimeriez bien apprendre à ne plus vivre des journées comme ça ? Ça tombe bien, c’est ce que nous allons voir dans cet article.

Le stress, notre pain quotidien

Je dois bien admettre que parfois, nous menons des vies de dingues. Entre le boulot, les trajets, les gamins, les courses, la maison, on ne s’en sort plus. Nous avons tellement de choses à faire, tant de trucs à penser que la journée passe en un éclair, sans que nous ayions pu prendre une seule minute de repos. C’est le fameux syndrome du « Je n’arrête pas de courir partout ».

Cette pression constante est un facteur de stress important : sans même nous en rendre compte, nous nous épuisons, heure après heure, jour après jour, au risque d’approcher dangeureusement de la falaise du burn-out.

Enfin, je dis nous, je devrais dire vous, parce que pour ma part, il y a longtemps que j’ai appris à éviter ce genre de journée. Je déteste le stress, et j’ai développé de nombreuses stratégies pour en débarrasser ma vie, avec je dois dire un succès assez satisfaisant. Si vous aussi, vous voulez devenir un pro de la gestion du stress, suivez ces quelques conseils.

D’où vient cette sensation de courir tout le temps ?

Cela va peut-être vous surprendre, mais cette sensation d’urgence n’est pas toujours justifiée. Je connais des personnes qui ont cette impression alors qu’ils sont parfaitement improductifs. N’avez vous jamais découvert le soir, alors que vous n’aviez pas arrêté une seconde de la journée, que vous n’aviez finalement « rien eu le temps de faire » ?

À l’inverse, il vous arrive d’abattre des montagnes de travail et de rester serein et détendu le soir. Qu’est-ce que cela signifie ?

Il y a en fait plusieurs causes qui provoquent ce sentiment d’urgence :

  • vous faites trop de choses ;
  • vous faites trop de choses en même temps ;
  • vous ne prenez pas le temps de faire des pauses.

Mettez votre agenda au régime


Priorité aux priorités
Stephen R. Covey

Première cause du stress de l’urgence : vous en faites trop ! Votre journée ne compte que 24h, votre journée de travail ne compte que 7 ou 8h, et surtout vos ressources mentales ne vous permettent d’être 100% productif que 3 ou 4h par jour. Tenez vous compte de ces limites lorsque vous planifiez votre emploi du temps ?

C’est un constat personnel qui n’a aucune valeur statistique, mais j’ai l’impression que ce sont surtout les femmes qui sont victimes de ce problème : elles veulent à la fois être une super employée, une super maman, une super conjointe, une super maîtresse de maison, etc. Cela représente une montagne de travail quotidienne que beaucoup d’hommes considéreraient comme insurmontable1.

Il faut donc développer des stratégies pour réduire la liste quotidienne des choses à faire. Organisez des roulements entre voisines pour mutualiser les gardes d’enfants à tour de rôle. Exigez de votre homme et de vos enfants qu’ils accomplissent leur part de tâches ménagères2. Soyez un peu moins maniaque quand à la propreté de votre logis (dans une certaine mesure, tout de même). Négociez une journée de travail à domicile avec votre employeur pour économiser sur les temps de trajets. Apprenez à refuser les tâches qui ne vous concernent pas directement. Tout ce qui peut alléger l’emploi du temps est bon à prendre.

Une autre cause de suractivité réside dans la difficulté à faire la différence entre ce qui est important et ce qui est urgent. Parce qu’une tâche est urgente (elle doit être accomplie immédiatement) ne signifie pas nécessairement qu’elle est importante. Nous avons souvent tendance à privilégier les tâches ayant une brève échéance aux tâches vraiment importantes. Se dégager de cette tyrannie permet de se débarrasser de nombreuses tâches parasites.

Enfin, ce qui est important pour les autres n’est pas forcément important pour vous. Il y a peut-être des activités que vous pourriez laisser tomber, pour vous concentrer sur des tâches qui vous permettraient d’avoir une plus grande influence ?

Ces différents points sont le sujet de mon livre de développement personnel préféré, Priorité aux priorités, de Stephen R. Covey, que je vous recommande chaudement.

Forcez vous à ne faire qu’une chose à la fois


Getting Things Done (GTD)
David Allen

Jongler entre différentes tâches est le meilleur moyen de plomber son efficacité, tout en augmentant la charge mentale déployée.

L’attention humaine est mono-tâche. Vous ne pouvez vraiment vous concentrer que sur une seule action complexe en même temps. Chaque fois que vous êtes interrompu pendant un travail complexe, ou chaque fois que vous passez d’une tâche à l’autre, il vous faut quelques secondes à quelques minutes pour parvenir à vous concentrer vraiment sur ce que vous êtes en train de faire.

De plus, le cerveau conserve une trace des tâches non terminées. J’ai lu récemment une étude3 qui expliquait que des garçons de cafés expérimentés étaient capable de mémoriser un nombre impressionnant de commandes en cours. En revanche, ils ne gardaient aucun souvenir des commandes livrées et payées.

Plus vous avez de tâches entamées, plus votre cerveau travaille pour en conserver la trace, ce qui augmente la sensation stressante d’être dépassé. Si vous effectuez une tâche après l’autre, séquentiellement, alors votre esprit est plus disponible, vous êtes plus efficace et moins sous pression.

Si vous avez vraiment du mal à vous organiser pour n’effectuer qu’une seule chose à la fois, vous pouvez étudier diveres méthodes proposées par les gourous de l’efficacité personnelle. La plus célèbre est Getting Things Done (GTD), de David Allen. Cette méthode propose un système complet pour accomplir le plus de choses possibles de la manière la plus efficace. À vous de voir si cela vous convient.

Néanmoins, gardez à l’esprit qu’il est inutile de faire plus si c’est pour faire n’importe quoi. Mieux vaut aller à l’essentiel en simplifiant son emploi du temps, avant de chercher à gagner en productivité « brute ».

Faites des pauses


Combattre le stress, c'est facile !
Antoine Nonyme

Soyons honnête : malgré tous ces bons conseils, il est inévitable que certaines journées soient plus remplies que d’autres. À moins de vivre dans une caverne, je doute que le syndrôme de la « journée de fou » puisse être définitivement éliminé. Pour autant, il existe une stratégie qui permet de supporter ce genre de journées relativement sereinement : il suffit de prendre des pauses.

Il existe différents types de pauses. D’abord, la micro-pause. Toutes les 4 ou 5 minutes, ou lors d’un changement de tâche, arrêtez ce que vous êtes en train de faire, fermez les yeux, détendez vous au maximum, et prenez deux ou trois inspirations bien profondes. Cela ne vous prendra pas plus de quelques secondes. Ça n’ai l’air de rien, mais essayez de le faire sur toute la journée, vous m’en direz des nouvelles.

Vient ensuite la pause prolongée. Elle doit durer entre 5 et 15 minutes, c’est la traditionnelle « pause café ». Essayez d’en prendre une en milieu de matinée, et une l’après-midi. Levez-vous, quittez votre poste de travail, déplacez-vous, faites des étirements, massez vous la nuque et les yeux, allez à la fenêtre pour regarder le plus loin possible, et surtout, surtout, ne travaillez pas. Perdre son temps sur Facebook n’est pas non plus une option satisfaisante.

Il peut sembler paradoxal de prendre des pauses alors que vous êtes surchargé. Toutefois, ces pauses sont salutaires, elles permettent de faire redescendre l’adrénaline, la pression et le niveau de stress, et vous permettront de rester efficace au maximum toute la journée.

Il est également important de ménager des périodes de transitions quand vous passez d’une activité à une autre. Par exemple, quand vous quittez le boulot pour rentrer chez vous, ne vous jetez pas immédiatement dans vos tâches ménagères ou les devoirs des enfants. Expliquez à votre famille que vous avez besoin de vous détendre un peu, et que vous serez de nouveau disponible d’ici dix petites minutes, mais pas avant. Profitez de ce moment pour caser une mini-séance de méditation.

Devenez un pro de la gestion du stress

Ces quelques petites stratégies de gestion du stress devraient vous permettre de ne plus subir ce genre de « journées de fou », qui devraient être l’exception et non la règle. Le stress n’est pas une fatalité, et vous n’avez pas à courir partout du matin au soir, même si nous avons souvent du mal à nous persuader que nous ne pouvons pas faire autrement.

Si vous voulez en savoir plus sur la gestion du stress, vous pouvez télécharger notre méthode complète pour en finir avec le stress. Vous y trouverez de nombreux conseils et techniques pour faire du stress un mauvais souvenir.

Au plaisir !

  1. Messieurs, si vous voulez un jour faire pleurer votre femme de bonheur, offrez lui des fleurs en lui expliquant que vous êtes impressionné par la masse de travail qu’elle abat chaque jour, et offrez lui de la soulager et prenant une part plus active aux tâches ménagères. Vous m’en direz des nouvelles. []
  2. La serpillère ou la porte ! []
  3. que je ne retrouve pas quand j’en ai besoin, comme d’habitude []

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Le secret pour tenir ses bonnes résolutions

Après avoir survécu à la fin du monde et aux fêtes de noël, nous voici reparti pour une nouvelle année, pleine de promesses et d’espoirs. Entre le foie gras et les bises piquantes de tatie Marcelle sous le gui, une autre tradition est solidement ancrée dans la période du nouvel an : celle des bonnes résolutions.

« Cette année, c’est décidé, j’arrête de fumer » ou « Cette année, je vais perdre du poids ». Qui n’a jamais entendu ses proches s’engager sur des objectifs aussi ambitieux ? Et surtout, qui n’a jamais cedé à cette pulsion de s’engager à améliorer sa vie ?

Nous savons tous que ce genre d’engagement est plus facile à prendre qu’à tenir, et nombreuses seront les bonnes résolutions qui seront bientôt abandonnées telles un sapin sans aiguilles après les fêtes.

Évidemment, ce ne sera pas le cas des lecteurs de Palsambleu ! Notre bonne résolution cette année sera de tenir nos bonnes résolutions ; voici comment faire.

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7 bonnes raisons de devenir indépendant

Si j’en crois mon entourage, nombreux sont ceux qui s’ennuient au boulot. Horaires imposées, collègues stupides et patron con, embouteillages matin et soir. La vie d’employé n’est pas toujours de tout repos.

Avez-vous déjà envisagé de passer à votre compte ? Cela fait en général peur à ceux qui ont été employés toute leur vie. Pourtant, il y a tellement de bonnes raisons de devenir indépendant que de plus en plus d’ex-salariés franchissent le pas. Et pourquoi pas vous ? Voici sept bonnes raisons de devenir indépendants.

1. Vous pouvez travailler à domicile

Après plusieurs années en tant qu’indépendant, pouvoir travailler à domicile me procure toujours un plaisir incroyable. Pas besoin de sortir dans le froid avant même le lever du soleil. Pas besoin de perdre des heures dans le métro, au milieu des autres zombies mal réveillés. Pas besoin de me taper des heures d’embouteillages. Le pied, je vous dis !

Mais attendez, ce n’est pas le seul avantage à travailler à domicile : songez que vous pourrez choisir de rester en pantoufles et pyjama toute la journée. Même si je ne le fais jamais parce que c’est assez mauvais pour la motivation, le simple fait de savoir que je peux le faire me procure un plaisir inoui.

En contrepartie, il est vrai qu’il faut trouver la motivation de se lever, de s’habiller, de commencer à bosser… Et d’arrêter de bosser à des heures raisonnables. On n’a rien sans rien.

2. Vous pouvez faire ce qu’il vous plait

Le fait est que lorsque vous créez votre boîte, vous pourrez choisir d’exercer le métier qui vous convient, puisque vous créez votre propre activité. Par définition, vous allez donc choisir un emploi qui vous plaît. Enfin, vous serez en mesure de vivre de vos passions !

Évidemment, il faut que cette activité soit rentable et vous permette de vivre. Il faut également noter que la gestion d’une entreprise nécessite du temps, ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Mais ça, on n’y coupe pas.

3. Vous n’aurez pas d’horaires imposées


L'auto-entrepreneur pour les nuls
Grégoire Leclercq

Rendez-vous compte ! Vous avez fini de bosser à 14 ? Vous pouvez vous barrer à 14h ! Quel salarié peut en dire autant ?

Si être enchaîné derrière un bureau du matin au soir n’est pas de votre goût, vous allez adorer être maître de vos horaires. À vous la liberté de bosser la nuit si c’est ce que vous préférez. À vous la possibilité d’aller chercher vos enfants à l’école, et de passer plus de temps avec votre famille.

Là encore, il y a des contreparties. D’abord, il faut arriver à se motiver pour bosser suffisamment et remplir le frigo. Et puis, il y a fatalement des coups de bourre qu’il faudra absorber. Enfin, comme vous bossez à domicile, la plupart des gens penseront que vous êtes disponibles, et vous demanderont des services comme si votre temps était gratuit. Remettez vite ces parasites à leur place, en leur expliquant qu’indépendant ou pas, vous bossez !

4. Vous pouvez gagner gros

Quand vous êtes en CDI, vous savez à peu de choses pres ce que vous allez toucher à la fin du mois. Et à moins de bosser 90 heures par semaine pour monter dans la hiérarchie, il vous sera difficile d’optimiser votre temps pour toucher un plus gros salaire.

Alors qu’en étant votre propre patron, vous êtes seul maître de fixer vos tarifs, et de travailler moins pour gagner plus. Si votre entreprise a du succès, vous pourrez toujours vous montrer intelligent, optimiser, automatiser et déléguer, et à vous les pépettes sans passer votre vie au boulot.

Évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire. Car être indépendant, c’est n’avoir aucun revenu garanti. Vous pouvez gagner gros. Mais vous pouvez aussi vous planter, et là, il faut avoir le porte monnaie bien accroché.

5. Vous n’avez plus de patron

Vous êtes indépendant ! Le connard de patron, maintenant, c’est vous ! Fini les petits chefs qui vous cassent du sucre sur le dos et s’arrogent les mérites de vos actions. Fini le grand patron qui n’en rame pas une et engrange ses millions en stock-options. Vous êtes libre ! Libre !

Idem pour les collègues ! La vieille assistante de direction médisante ? Disparue ! Le stagiaire incompétent ? Envolé ! Le collègue lourdingue qui pue du bec ? Adieu !

Évidemment, ça signifie qu’en cas de problème, vous n’aurez personne sur qui vous appuyer. Sans personne sur qui rejeter la faute de vos erreurs, il faudra être prêt à assumer vos responsabilités. Et puis, fini les discussions autour de la machine à café. Vous êtes libre, mais vous êtes seul.

6. Vous allez apprendre énormément

Outre le fait que vous allez devoir être au top de votre domaine d’activité pour vivre de votre entreprise, vous allez également devoir étudier des sujets qui jusque là vous étaient inconnus : marketing, réseautage, comptabilité, gestion d’entreprises, etc.

Dans tous les cas, vous apprendrez bien plus en étant indépendant que salarié. Par contre, ce sera à vous de vous payez vos propres formations. Et oui !

7. C’est relativement simple


Le guide pratique de l'auto-entrepreneur
Gilles Daïd

Aujourd’hui, devenir indépendant est relativement simple, d’un point de vue administratif. Vous pouvez trés bien tester une activité en devenant auto-entrepreneur1, et hop ! Paperasse limitée, démarches simplifiées, et le tour est joué !

Attention ! Ne commettez pas l’erreur de croire que ce genre de démarches est anodine ! Que vous le vouliez ou non, vous créez bel est bien une entreprise, et cela ne saurait se faire sans s‘être dûment renseigné sur les conséquences avant. Si vous remplissez le formulaire « juste comme ça », ou que vous vous lançez sans un business plan bien établi, ou que vous souhaitez juste vous « faire un peu d’argent de poche », vous allez au devant de sérieux ennuis.

Pour obtenir le meilleur des deux mondes, vous pouvez également négocier un passage à temps partiel, ce qui vous assure une certaine sécurité tout en vous mettant le pied à l’étrier de l’indépendance.

En revanche, il vous faudra bien vous renseigner sur quelques questions, comme les mutuelles, retraites, responsabilité civile professionnelle, etc. Vous êtes indep, vous êtes seul au monde, n’oubliez pas.

Alors, faut-il se mettre à son compte ?

Une fois qu’on a fait le tri des clichés et fausses idées sur la création d’entreprise, on se rend compte que chaque système a ses avantages et inconvénients. À vous de voir ce qui vous convient le mieux, et le cas échéant, sauter le pas ?

  1. Je parle pour la France. Pour les autres pays, je ne sais pas. []

Le top 10 des bonnes raisons pour détester Noël

Ah ! La période des fêtes de noël ! Joie, amour, bonheur… Ou pas ! Car Noël, c’est aussi l’occasion pour toute une communauté de grincheux de cracher leur aigreur à la face du monde en pestant contre cette « fête commerciale ».

Il est vrai que les occasions de détester les fêtes de fin d’année sont nombreuses. Allez, parce que je ne dédaigne pas moi aussi me laisser aller à quelques aigreurs, voici mon top 10 des bonnes raisons pour détester Noël.

Je déteste les chants de Noël

Et c’est reparti ! Tous les ans, pendant un mois, ma municipalité se croit obligée de diffuser des chants de Noël à grand renfort de hauts parleurs accrochés un peu partout. Je déteste ces musiques niaises et sirupeuses apparemment chantées par des chorales de jeunes ados prépubères sous acide.

D’autant que ces agaçantes mélodies, à cause de leurs sonoritées criardes et de leurs paroles naïves, ont tendance à s’implanter dans mon esprit pour ne plus s’en déloger. Je me surprend donc à chantonner « Il est né le divin enfant » au beau milieu des tâches les plus sérieuses, ce qui m’agace au plus haut point.

C’est d’ailleurs mon excuse pour céder à une autre tradition, la fameuse « cuite de noël ».

Je déteste les décorations de Noël

Ah ! Les fameuses décorations. Il fut un temps ou une élégante boule de faïence et une guirlande discrète disséminées dans une plante verte donnaient à un logement une atmosphère festive et bon enfant.

Aujourd’hui, la modération ne fait plus partie des préoccupations des amateurs de décorations de noël. Les toits et les jardins sont recouverts de guirlandes flashy, de lanternes clignotantes, de lutins en plastique et de bonhommes de neige en polystyrène. Tout pour épater le voisin. Je ne peux même plus sortir de chez moi sans avoir l’impression de me retrouver en boite de nuit des années 70.

Quand au sapin, il est tellement recouvert de boules en plastique et de petits anges à l’air stupide qu’on ne l’aperçoit même plus.

Je songe d’ailleurs à fonder le FNLSN, le Front National pour la Libération des Sapins de Noël.

Je déteste les pères noël en détresse

Vous avez forcément un voisin qui a cedé à cette stupide mode qui consiste à accrocher un père noël en plastique sur le rebord de son balcon. Je n’ai jamais vraiment compris l’intérêt de cette coutume, qui me paraît plutôt morbide.

En fait, chaque fois que j’aperçois l’un de ces monte-en-l’air, je crois voir un enfant en détresse sur le point de tomber. Mon caractère héroïque me pousse à crier « Non ! Attends ! Ne saute pas ! » en me précipitant pour secourir le malheureux. Je ne vous explique pas la honte quand je découvre mon erreur.

Je déteste offrir des cadeaux qui seront revendus juste après


La décroissance pour tous
Nicolas Ridoux

Les cadeaux de Noël… Tant de souvenirs pénibles y sont associés ! Qui n’a jamais pleuré de rage en progressant à coup de poing dans une foule avide et déchaînée, pour finalement parvenir à atteindre l’horrible ours en peluche rouge que votre petite nièce oubliera une semaine après les fêtes ?

C’est un fait, je ne sais jamais quoi offrir. Qu’est-ce qui ferait plaisir à ma grand-mère ? À quoi peut bien rêver un jeune homme de six ans ? Je n’en sais fichtre rien.

Mais comme la tradition exige que l’on offre des cadeaux, et que celui qui ne cède pas à cette tradition sera taxé d’égoïste gauchisant, je me résoud à trouer mon compte en banque pour acheter des absurdités qui ne feront plaisir à personne et seront revendu sur ebay juste après.

Pour me venger, j’achète les cadeaux les plus moches possibles.

Je déteste recevoir des cadeaux que je n’oserai pas revendre

Comme si faire des cadeaux ne suffisait pas ! Il faut encore en recevoir. Vous n’imaginez pas l’angoisse qui m’étreint chaque fois que je déballe un paquet. « Qu’est-ce que ça va être ? Encore un truc inutile ! Et il va falloir prétendre que c’est une excellente idée ». Puis, le sourire pincé et hypocrite de celui qui a reçu un truc moche et encombrant et qui joue la comédie pour ne pas froisser mémé.

En plus, mes grands parents surveillent mon compte ebay pour s’assurer que je ne revende pas les cadeaux qu’ils m’ont offert. Je suis condamné à garder les horreurs qu’ils m’infligent. Les sadiques !

Je déteste qu’il ne neige que chez les autres

La neige fait partie de la magie de Noël. Tous mes souvenirs d’enfance remontent à la surface quand je contemple les collines immaculées, les batailles de boules de neige et la carotte en guise de nez sur les gros bonhommes de neige.

Sauf que moi, j’habite dans une région ou il ne neige jamais. En tout cas, pas à Noël. Je dois donc subir les images de villages enneigés, les luges et les igloos, alors que chez moi, il flotte !

Pareil pour la cheminée. Qui peut résister à l’odeur du bois qui s’enflamme, aux craquements des bûches et à la douceur réconfortante d’un week-end à lire au coin du feu ? Si seulement j’avais une cheminée…

Je déteste tuer des bébés arbres

J’ai beau faire, je ne comprends pas le plaisir qu’il peut y avoir à installer un petit sapin dans son salon. C’est quand même un bébé arbre mort, non ? Et si des sapins zigouillaient votre enfant pour le placer dans leur forêt en guise de décoration ? Et s’ils poussaient le vice jusqu’à décorer son petit cadavre sanguinolant avec des guirlandes ? Vous trouveriez ça drôle ?

Je déteste prendre de bonnes résolutions

Je me dis parfois que j’aimerais bien toucher deux mots à l’abruti qui a décreté qu’il fallait prendre de bonnes résolutions pendant les fêtes.

Je déteste prendre de bonnes résolution, pour deux raisons :

  1. Ça me rappelle que j’ai des défauts à corriger, ce qui m’agace, puisque j’ai tendance à me voir comme un être parfait ;
  2. Ça me rappelle que je n’ai pas tenu mes résolutions de l’an dernier, et qu’en plus d’avoir des défauts, je n’ai aucune volonté ;

C’est vraiment une tradition idiote.

Je déteste les repas de famille


Le grinch
J. Carrey & A. Hopkins

Parfois, je me pose la question : qu’ai-je donc de commun avec tous ces gens que je vais devoir supporter pendant quatre heures à table ? Qu’y a-t-il de pire qu’un repas de famille (à part un repas avec la… belle-famille) ?

D’abord, il faut supporter les radotages de la mamie gateuse, qui vous prend encore pour un gamin de quatorze ans. Ensuite, le stress de maman qui court partout en criant des ordres d’une voie aigue, et qui s’engueule avec beau-papa parce qu’il a laissé crâmer la dinde. Et puis il y a tatie Henriette qui ne peut pas s’empêcher de lancer la discussion sur des sujets politique, pour être bien sûre que tout le monde s’engueule, quand ce n’est pas l’oncle René qui étale sa science en expliquant pour la n-ième fois les origines de la fête de Noël. Mais le pire, c’est quand le cousin Gaston, bourré, commence à raconter des blagues salaces devant les enfants. Ambiance garantie !

Forcément, pour compenser, je picole et m’empiffre. Ça n’est pas trés raisonnable, mais ça fait passer le temps.

Non, vraiment, je ne peux pas supporter tous ces faux-culs, tout sourire à l’extérieur, mais qui ne peuvent pas vous supporter. Et le pire, c’est qu’ils pensent la même chose de moi !

Je déteste les gens niais et heureux

Je ne comprends pas pourquoi cette horrible période des fêtes de fin d’année peut rendre certaines personnes aussi joyeuses. Nous avons tous un collègue ou un ami qui ne peut pas s’empêcher d’arborer un stupide bonnet rouge à grelot, et qui insiste à longueur de journée pour que nous « nous aimions les uns les autres ».

C’est un fait, les gens heureux deviennent niais et sirupeux. Le contraste me fait paraître encore plus morose.

Cela fait beaucoup de bonnes raisons de détester les fêtes de Noël. Mais je crois que le pire, pendant les fêtes, ce qui m’insupporte le plus, ce qui me hérisse le poil, ce qui me donne le plus envie de râler, c’est… les gens qui détestent Noël.

Et vous, quelles sont vos bonnes raisons pour détester noël ?