
Mentir sans se faire repérer
Dans un article récent, j’ai expliqué comment démasquer les menteurs. Et bien aujourd’hui, comme promis, nous allons apprendre à mentir sans être repéré.
Comme expliqué dans l’article susmentionné, bien mentir n’est pas chose aisée. Il ne s’agit pas que d’une question de mots. Un bon mensonge bien crédible suppose un discours cohérent et préparé, une maîtrise de soi, une connaissance de sa propre gestuelle, autant d’éléments difficiles à acquérir.
Les types de mensonge
On distingue communément plusieurs types de mensonges. Dans l’article précédent, j’avais parlé du mensonge social, à but altruiste et résultant de bonnes intentions. En revanche, certains mensonges sont plus pernicieux, ils visent clairement à nuire à autrui (escroquerie, etc.). Enfin, on trouve des mensonges égoistes, utilisés par leurs auteurs pour leur conférer un quelconque avantage, pour valoriser leur image, ou pour éviter une punition.
Comme toute personne à peu près normalement constituée vivant en société, j’utilise régulièrement la forme sociale du mensonge. Il n’y a généralement pas besoin d’entraînement pour mentir de cette façon, car il s’agit d’une pratique communément admise, et qui ne représente pas quelque chose de mal en soi (nonobstant quelques débats philosophiques sur lesquels nous passeront).
En revanche, je dois avouer que mon éthique personnelle m’interdit le mensonge pernicieux. Plus précisément, j’ajouterai que nuire à autrui de cette façon n’apporte jamais rien de bon en définitive, que cette pratique n’est pas intelligente, et par conséquent inutile.
Il reste donc la troisième forme, le mensonge égoiste. Ici, le cas est plus complexe, puisqu’il s’agit d’obtenir fallacieusement un avantage personnel, sans toutefois nuire à autrui. Je ne compte absolument pas me lancer dans un débat éthique aujourd’hui, ce n’est pas le but de l’article. Mais il faut bien reconnaître que dans certains cas, un léger mensonge finement placé peut grandement simplifier la vie, non ?
Pourquoi mentir ?
Allez, nous sommes entre nous, vous pouvez l’avouer : est-ce que vous n’avez jamais affirmé à votre patron que vous êtiez en retard parce que le bus n’était pas passé, ou parce que votre voiture avait refusé de démarrer, alors que vous aviez tout simplement oublié de vous lever ? Est-ce que vous n’avez jamais prétendu à votre partenaire que le magasin était en rupture, alors que vous aviez tout simplement oublié la date de son anniversaire ? Alors ?
Il est des cas ou un petit mensonge ne fait rien de mal, et peut nous tirer de situations trés délicates. Parfois, la vérité apporterait tellement de complications, une petite entorse à la vérité résoudrait tellement de problèmes qu’il est bien difficile de resister à la tentation.
Seulement voilà ! Peut-être votre partenaire ou votre patron lisent-ils Palsambleu ? Auquel cas, ils n’auront pas manqué de parcourir l’article sur les techniques pour repérer les menteurs, et sont par conséquent devenus de véritables détecteurs de mensonge .
Mais pas de panique ! Car pour rétablir l’équilibre des forces, voici en retour quelques conseils pour apprendre à mentir sans être détecté !
Cacher son langage corporel
Si vous avez lu l’article dont je vous parle depuis tout à l’heure (bon, ok, si vous insistez, je vous remets le lien, mais c’est la dernière fois !), vous savez que les menteurs sont trop souvent trahis par leur langage corporel. L’intention de tromper autrui s’accompagne généralement de signaux significatifs plus ou moins marqués, qui sont autant d’indices risquant de vous trahir.
Pour être convainquant, le menteur doit donc éviter à tout prix de laisser traîner ces signes, sous peine d’être rapidement démasqué. Pour ce faire, plusieurs solutions sont à votre disposition. Vous pouvez soit apprendre à contrôler vos gestes pour ne plus le laisser s’exprimer sans votre accord, soit vous arranger pour masquer votre langage corporel à la vue de votre interlocuteur.
A long terme, la meilleure méthode est la première. Vous allez devoir en apprendre beaucoup sur vous même pour parvenir à maîtriser vos émotions et votre corps. Vous détiendrez alors un énorme avantage, et pourrez mentir à loisir sans crainte d’être démasqué. Toutefois, ce type de compétence ne peut s’acquérir qu’avec beaucoup de travail. De plus, c’est peut-être beaucoup de travail si vous ne mentez qu’occasionnellement.
La deuxième méthode est plus pratique, en ce sens où elle peut servir de manière ocasionnelle. Elle sera donc bien suffisante pour vos menus mensonges. Bien évidemment, il se pourrait que vous tombiez sur des situations ou elle ne peut être appliquée, et là, vous risquez d’avoir des problèmes. Quoi qu’il en soit, voici quelques techniques pour parvenir à vos fins :
- Utilisez le téléphone : Les technologies de l’information ont ceci de merveilleux pour le menteur qu’elles lui permettent de rester à distance. Si vous avez un mensonge à faire avaler, faites le donc par téléphone. Ainsi, personne ne pourra voir si vous vous dandinez frénétiquement d’un pied sur l’autre. L’autre avantage, c’est que vous éprouverez tout simplement moins de scrupules à mentir à quelqu’un si cette personne n’est pas en face de vous, et le mensonge sortira d’autant plus facilement.
- Mentez par email : Le téléphone a encore un inconvéniant : votre voix peut vous trahir. Si votre discours est entrecoupé de trémolos, si vous hésitez, cherchez vos mots, bagayez, ce sera louche. Dans ce cas, un email pourra vous tirer d’affaire. Ainsi, vous aurez tout le temps de formuler vos phrases correctement, et vous ne risquez pas de vous empêtrer. Bon, l’ennui, c’est que vous ne pouvez pas envoyer d’email à votre conjoint pour lui expliquer pourquoi vous n’avez pas trouvé de cadeau d’anniversaire. Il y a des moments ou l’on ne peut éviter le face-à-face.
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Ne mentez jamais à une femme en face ! : Messieurs, ceci est pour vous. Sachez que les femmes sont en général trés douées pour lire le langage corporel. Elles disposent d’un sixième sens, ont des yeux derrière la tête, et vous perceront trés vite à jour si vous n’êtes pas un menteur surentraîné.
Si vous avez le choix, préférez toujours mentir à un homme, bien moins perspicace en général. Le corollaire de ceci, mesdames, c’est que vous pouvez débiter les pires mensonges à un représentant du sexe masculin, il ne se rendra le plus souvent compte de rien, le pauvre
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Trouvez une occupation : Préférez prononcer votre mensonge pendant que votre corps est occupé à autre chose. Par exemple, pendant que vous déménagez de lourds cartons, ou quand vous bricolez, cuisinez, conduisez, ou que sais-je encore. Ainsi, les signaux parasites que votre corps pourrait envoyer seront bloqués.
Faites tout particulièrement attention à vos main. Ne les laissez pas se balader partout, elles vont vous trahir. Donnez leur quelque chose à faire, ou à défaut, glissez les dans vos poches ou derrrière votre dos.
Maîtriser ses émotions
Vous préférez la technique du self-control ? C’est tout à votre honneur. Mais n’oubliez pas qu’atteindre une bonne maîtrise de soi est une tâche ardue, qui nécessite beaucoup de travail. En fait, un article au complet de suffirait pas à couvrir le sujet. Si vous désirez apprendre à maîtriser vos émotions, pour éviter de souffrir du syndrome du “je-rougis-je-bagaye-je-suis-grillé”, voici quand même quelques principes de base :
- Entraînez vous : La maitrise de soi s’acquiert, et comme pour n’importe quelle compétence, plus vous pratiquez, meilleur vous devenez. Commencez donc par quelques petits mensonge de-ci de-là, choisissez quelque chose d’innocent, qui ne provoquera pas de forte réaction psychologique chez vous. Ainsi, vous aller vous habituer petit à petit à la simple idée de mentir. Ensuite, vous pourrez passer progressivement à quelque chose de plus conséquent.
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Connaissez vos propres réactions : La conscience de soi est quelque chose de trés important. D’aucuns diraient même que c’est une des choses que font la spécificité de l’être humain. Quoi qu’il en soit, si vous prenez conscience de vos propres émotions, vous pouvez prévoir quelle sera votre réaction lorsque vous devrez mentir.
Observez vous lorsque vous mentez. Quelles sont les réactions physiques et psychologiques qui se manifestent chez vous ? A partir de quel niveau de mensonge commencez vous à souffrir de bagaiement ? Avez vous tendance à jouer avec vos clés ? A vous balancer ? Ou bien à rester figé comme une statue ? En prenant conscience de votre corps, vous vous permettez de mieux le contôler.
Cette connaissance vous permettra également de savoir quand vous pourrez espérer mentir sans être repéré, et quand vous devrez trouver une autre méthode.
- Visualiser pour réussir : C’est une méthode parfois recommandée aux sportifs pour se donner confiance, par exemple avant une compétition. Il s’agit d’élaborer une représentation mentale de la scène, telle qu’elle devra se passer. Essayez de vous imaginer en détail et de façon réaliste la manière dont vous aller débiter votre mensonge à votre interlocuteur, et quelle sera sa réaction. Cet exercice vous permettra d’améliorer votre confiance en vous, et vous préparera à la confrontation réelle.
Eviter les incohérences
Lorsque l’on improvise un mensonge, il n’est pas facile de construire un discours clair, crédible, sans incohérences ni erreurs. Généralement, les menteurs débutants s’emmèlent les pinceaux, s’empêtrent dans des histoires à dormir debout sans queue ni tête, et sont facilement démasqués.
Ces quelques conseils vous aideront à éviter ce genre de problèmes en restant crédibles :
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N’improvisez pas : Si vous en avez la possibilité, préparez votre mensonge à l’avance. Plus tôt vous vous y prendrez, et mieux vous aurez le temps de peaufiner les détails, gommer les incohérences les plus grossières, et prévoir les questions que l’on pourrait vous poser.
N’hésitez pas à répéter. Imaginez la personne à qui vous devez mentir, et débitez votre discours dans le vide. Quelle sera sa réaction ? Quelles précisions demandera-t-elle ? Quelles justifications exigera-t-elle ? Ainsi, vous serez paré à toutes les éventualités.
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N’en faites pas trop : Bien des menteurs se sentent obligés de servir tous le discours qu’ils ont si soigneusement préparé. Ils racontent à grand renforts de détails comment une collision sur la nationale à créé un embouteillage monstre, et décrivent l’itinéraire compliqué qu’ils ont dû emprunter pour finalement arriver en retard à la réunion.
Si vous commettez cette erreur, vous serez rapidement démasqué. Observez vous la prochaine fois que vous aurez une bonne raison d’être en retard. Si cette histoire de carambolage avait été vraie, vous vous seriez sûrement contenté d’un “j’ai eu des problèmes sur la route” en guise de justification, et personne ne vous aurait demandé plus de détails.
Restez simple, concis et direct dans vos justifications : les trop bonnes excuses sont toujours suspectes.
- Faites simples : Evitez d’inventer des histoires complètement abracadabrantes, car plus votre mensonge sera complexe, plus la possibilité d’y oublier une incohérence sera grande. Entre deux excuses, la plus simple sera toujours la plus crédible.
- Mentez le moins possible : Moins vous mentirez, moins vous risquerez d’être attrapé. Plutôt que d’inventer une histoire tirée du néant, déformez légérement la réalité en procédant par omission, par imprécision, ou en reformulant légèrement certains détails. Votre mensonge sera d’autant plus cohérent qu’il collera à la réalité.
- Ne tendez pas la perche : Lorsque vous inventez un mensonge, évitez de faire appel à des éléments connus de votre interlocuteur. Préférez dire “j’étais chez un collègue” plutôt que “j’étais chez Michel”. Vous éviterez des réponses du genre “C’est bizarre ! Michel a pourtant passé l’après-midi ici ?!”
- Croyez vos propres mensonge : Soyez vous même convaincu que votre histoire est vraie. Cela demande un effort mental, certes, mais c’est terriblement efficace. Faites appel au mythomane en vous, visualisez la situation dépeinte par votre mensonge, immergez vous dans votre histoire, jusqu’à vous persuader qu’elle est véridique.
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Ma technique a moi : Il y a une technique que j’utilise parfois, et qui donne en général de bons résultats. Il s’agit de formuler intérieurement une phrase exacte, et de n’en prononcer qu’une partie à haute voix. Par exemple, je dis “Je te promets que je ferai la vaisselle…” et je pense “… la semaine prochaine sans faute !”.
Le fait d’avoir formulé la phrase entière correcte permet de s’affranchir des effets psychologiques négatifs du mensonge, et réduit les chances d’être repéré. Ca demande un peu d’entraînement, mais l’essayer, c’est l’adopter
Vous voilà donc paré pour mentir à tout va. Je terminerai tout de même par cette considération éminemment philosphique : Le meilleur moyen de ne pas se faire prendre, c’est encore de ne pas mentir.
Le 31 mars 2007 à 13:23 , Gael a dit :
J’ai trouvé les articles “détecter le mensonge” et “mentir sans se faire repérer” très intéressants !
Ils sont compréhensibles et me semblent justes !
En ce qui me concerne je pratique le mensonge avec une très grande modération et j’aime bien ceux qui en font de même. Il est naturel, et apparemment assez, pour moi de détecter les mensonges importants, ceux qui portent atteinte aux autres et que je fustige. Les mensonges normaux je n’essaient pas de les relever, tout comme j’espère que les autres n’essaient pas de relever les petits mensonges qui ne concernent que moi et mon ego.
Voilà donc tout ça est très bien, je cherchais aussi un peu plus en détails les signes physiologiques qui confondent le menteur, d’autant plus que je suis dans une situation (entre 2 feux même) où chaque personne est potentiellement menteuse, donc pour moi il convient de tirer les choses aux clair pour savoir à qui je peux faire confiance d’une part (celui qui est hypocrite avec moi n’est pas mon ami) et pourquoi d’autre part pas faire tomber la personne qui fomente des coups tordus.
Merci encore pour ces articles très intéressants et très digestes !!!
Le 31 mars 2007 à 17:19 , thibault a dit :
Cher Gael, ces compliments me vont droit au coeur. J’espère que ces articles pourront vous aider à résoudre vos problèmes.
Le 2 avril 2007 à 11:55 , Polydamas a dit :
A mon sens, mentir est inutile et contre-productif, parceque réussir à se rappeler tous ses mensonges est quasiment impossible et va, un moment ou l’autre, se retourner contre son auteur.
Par contre, pratiquer la désinformation, ça c’est beaucoup plus efficace, comme vous le dites dans un paragraphe. C’est à dire camoufler la vérité sous un terme générique, englobant n’appelant pas de précisions. Dire 90% de vérité et mentir sur les derniers 10%, ça c’est encore mieux, car on n’a pas besoin de pratiquer le grand écart, et on est donc beaucoup plus à l’aise pour le faire passer.
C’est plus du mensonge par omission ou par désinformation qu’un véritable mensonge. Mais c’est beaucoup plus efficace, c’était les techniques des plus grands menteurs qui soient, les communistes…
Le 2 avril 2007 à 14:10 , thibault a dit :
Effectivement, un mélange de mensonge et de désinformation est trés efficace et porte moins à l’erreur qu’un mensonge seul.
Nonobstant la pertinence de votre commentaire, cher Polydamas, je souhaite attirer votre attention sur le fait que le communisme désigne une certaine conception de la société avant d’être un courant politique.
Et même si certains gouvernements ont par le passé utilisé des méthodes répréhensibles pour imposer leurs idées, taxer tous les communistes de menteurs est, je pense, légèrement abusif.
Si je me permet cette remarque, je suis sûr que vous me comprenez, c’est tout simplement que je veux éviter que les commentaires de ce blog ne dégénerent en un débat politique qui n’a pas sa place ici.
Le 2 avril 2007 à 20:18 , Polydamas a dit :
Tout à fait, mais si il y a un mouvement qui a théorisé la désinformation et l’a poussé à son plus haut degré, c’est bien l’empire soviétique, je ne voulais rien dire de plus.
Le 2 avril 2007 à 20:24 , thibault a dit :
Alors nous sommes d’accord
Le 4 avril 2007 à 22:53 , 16aR a dit :
Encore un bon article
J’avoue que j’utilise assez souvent le mensonge pratique pour mes retards a mon travail. Seulement, j’ai commencé un nouveau travail ou mes horaires sont plus libres et le resultat compte plus que l’apparence. Tant que mon travail est fait on ne me dit rien.
Et je trouve ca tres bien : ca m’evite de mentir, l’horaire d’arrivée importe peu sur le travail (sauf dans les cas ou le travail rapproché en binome ou autre est necessaire, la il y’a préjudice) et moi ca me laisse me coucher un peu plus tard pour profiter un peu plus de mon temps libre pour faire ce que j’en veux.
Par contre, dans des cas bien précis (rendez vous client), j’arrive a me donner le coup de pied au cul necessaire pour me coucher un peu plus tot et arriver a l’heure.
Et apres, y’a 20000 autres raisons qui me force a faire bien (ambiance au travail, etc)
En meme temps, en toute logique : arriver en retard avec le client va provoquer de l’insatisfaction, de la frustration. Mes collègues seront génés et m’en voudront.
Je perdrais mes avantages d’arriver un peu a l’heure que je veux lorsque je suis avec eux, et leur estime a mon egard baissera de beaucoup. Pour une simple question d’ego, je ne peux pas me le permettre
Par contre, j’ai un vrai probleme avec le mensonge social. Je crois que j’ai du mal a dire a une personne que son pull est beau si je le trouve hideux, meme si je sais que ca va la blesser profondément. De ce coté la, je suis plutot sincère (et blessant du coup…)
Le 22 avril 2007 à 17:58 , Helran a dit :
16aR –> “Par contre, j’ai un vrai probleme avec le mensonge social. Je crois que j’ai du mal a dire a une personne que son pull est beau si je le trouve hideux, meme si je sais que ca va la blesser profondément. De ce coté la, je suis plutot sincère (et blessant du coup…)”.
Je suis pareil concernant le mensonge social, j’ai du mal a mentir, ce n’est pas parce que je n’y arrive pas (c’est peu être le cas) mais parce que je n’aime pas ça ! Sisi, j’ai des amis ! mMais par principe je n’aime pas mentir !
Apres je ne dit pas, il y a certain circonstance ou je ments.
Le 18 mai 2007 à 17:11 , don a dit :
le mensonge m’a récemment permis de désamorcer une situation difficile. J’ai en fait instinctivement suivi le mode opératoire du bon menteur : j’ai pris des faits (invérifiables) et je les ai déformé, comme je chialais en même temps (je suis fort, hein?) les détails compromettants pourront passer pour des mauvaises prononciations.
Néanmoins je le ferais pas tous les jours : modération…
Le 24 mai 2007 à 10:27 , blanc a dit :
bon moi je trouve ces expliquation de faible niveau ! je suis un mentuer en puissance superentrainé , je suis au chomage jai pa une tune jai pa dapartemen et ma copine croi que je suis infermier, que chui plein de fric et que jai un belle aparte ! lol chui tro for !! garde yé vieu conseil pour toi c moi le vrai menteur ici !! ahahaha
Le 25 mai 2007 à 13:54 , alhyane a dit :
moi je crois que mentir est indispensable pour la vie en société je parle du mensonge social. celà va aider la personne à lieux vivre en société.on remarque que par exemple quand on achète quelque chose on demande l’avis du grand menteur sans s’en apercevoir car il donne toujours le bon avis.l’autre,celui qui dit la vcerité est considéré comme le petit jalouuux